La légende de Naïa

ne veux la suiteuuh
assouvi ma soif de lecture stp xD

bah j'aimerais savoir ou en est pow-pow passque bon d'aprés ce que j'avais compris elle avait pris du retard :/

Donc si elle a lu on peut continuer!

désolééééééééééééééééééééééééée nan mais vous occupez pas de moi hein je me rattraperait pour les commentaires !!


yhe show must go on !!



(hs : .....qui c'est qui t'as parlé de "popow" ??? XD)

(jb :p il l'a laché sans faire gaffe une fois sur msn j'ai trouvé ça trognon)

Bah là jsuis petée je le foutrait tout a l'heure le morceau de suite -_-'

(arf ....j'en connais un qui va souffrir .......)


euh vi....j'esperes que ça va aller ^^

vivement la suiiiiteuh ^^ z'veux savoir c'qui va se passeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeer ><

en tout cas pour le moment c'est vraiment génial j'aime beaucoup ton style d'écriture^^ (bien que parfois on ai un peu de mal à suivre , il suffit de relire)

continue comme ça

hop suite (oui j'avais oublié merci snip de me l'avoir rappelé -_-')

Assise face aux autres élues Naïa réfléchissait. Kirianne avait trouvé un livre en Français et Kiscerane avait pris un livre en latin. Naïa avait pris elle aussi un livre mais ne le lisait pas. Elle pensait et petit à petit ses pensées rejoignirent celles des autres. Les trois anges ne s'aperçurent même pas qu'elles communiquaient entre elles par télépathie. Puis les pensées se changèrent en souvenirs. Sans s'en rendre compte elles se racontaient leurs souvenirs tels qu'elles les voyaient. Elles nageaient dans leurs passés et partageaient les unes avec les autres leurs visions de leurs mondes respectifs.
Kirianne ne se souvenait plus, elle revivait son passé.
Kiscerane et Naïa devenait des fantômes et partageait les souvenirs de l'ange noir.
Elles virent une enfant dans une rue ou il y avait beaucoup de monde. Il y avait des explosions, les gens couraient, se cachaient et criaient. L'enfant semblait chercher quelque chose. Visiblement elle était trop petite pour comprendre ce qui se passait mais ressentait l'agitation et la peur qui animait la rue. Puis l'enfant entra dans un petit immeuble. Elle se retrouva avec des gens plus vieux qu'elle. Apparemment elle les connaissait. Ils portaient tous une étoile jaune sur leurs manteaux. De la rue monta petit à petit un cri d'horreur :
"Ils sont là ! "
L'enfant se tourna vers les grands. Tous étaient blancs comme la mort. L'enfant questionna :
" Qui est là ?
_Les troupes du monstre le plus infâme que la terre ait portée : Hitler ! "
L'enfant ne semblait pas tout comprendre. Une femme la prit dans ses bras.
" Nous risquons la mort mais nous n'avons pas à fuir. Nous n'avons rien fait de mal ! Les méchants ne sont pas nous. Que Dieu te garde ma fille. Nous nous reverrons au paradis quoi qu'il arrive. Je t'aime mon enfant. "
Un soldat fracassa la porte.
" Ici ! Il y en a aussi ! "
L'homme ouvrit le feu sous le regard terrorisé de l'enfant. Les quatre adultes s'écroulèrent les uns après les autres. Puis il leva l'arme sur l'enfant avec un sourire d'assassin. L'enfant leva le regard sur lui et le plus calmement du monde lui lâcha :
" Tu respectes les lois de l'homme qui dirige l'enfer, démon. Tires donc sur l'enfant qui, du paradis, crachera sur ta dépouille. "
L'homme, surpris, rata son tir. L'enfant s'écroula. Le sang coulait abondamment de la plaie qu'avait tracée l'arme du soldat. La gamine serra son estomac en crachant du sang, puis elle leva le regard à nouveau vers l'homme :
" Lorsque je ne serais plus ici, je veillerai à ton tourment. "
Puis l'enfant s'évanoui. L'homme ravala sa salive. Il regarda à droite puis à gauche et, assuré que personne ne le voyait, se rapprocha de l'enfant. Des yeux complètements noirs ça n'existait pas et pourtant...
Cette enfant était elle une envoyée ? Il la prit dans ses bras et se cacha derrière la maison. Les autres soldats s'en allèrent. Dans la folie qui les avait pris tout d'un coup ils ne regardèrent même pas si ils oubliaient l'un des leurs.
L'homme sortit de la maison avec l'enfant. Il devait se dépêcher et il le savait. Avec la blessure qu'elle avait l'enfant ne tiendrait pas une heure. Il chercha des survivants. Mais si il y en avait il devait se cacher. Au bout d'un moment il tomba à genoux dans la neige. Puis désespéré il se mit à hurler :
" Venez m'aidez ! L'enfant va mourir ! Vite ! "
Un homme armé sortit de sa cachette peu après.
" Laisse l'enfant au sol et écarte-toi, soldat ! "
L'homme obéît. Une femme se précipita alors sur la gamine. Elle la prit dans ses bras et l'emmena avec elle.
" Hey ! "
L'homme armé fit signe à l'homme de ne pas avancer plus. Des gens sortirent de leurs cachettes à leur tour pour suivre la femme qui avait emmené l'enfant.
" A cause des tiens beaucoup de mes amis sont morts ! "
L'homme cracha au sol. Il regardait le soldat avec sa plus profonde haine et son plus grand mépris.
" Mais ce sol aura vu mourir beaucoup d'allemands aussi. "
La femme sortit et s'approcha de l'homme armé. Elle lui glissa quelques mots à l'oreille que le soldat ne pu saisir. Puis l'homme fit signe à la femme qu'il était d'accord. Elle retourna dans les décombres de l'immeuble dans lequel elle avait emmenée l'enfant. L'homme armé se tourna vers le soldat.
" Pourquoi t'as voulu sauver la gamine ?
_Je ne sais pas ! "
L'homme baissa son arme, l'air surpris.
" Tu lui a tiré dessus, non ? "
Le soldat soupira.
" Oui, mais le coup est partit tout seul. Je ne... Est-ce qu'elle va s'en sortir ?
_Peut-être...
_Elle m'a dit que je servais l'homme qui dirigeait l'enfer. Que j’étais un démon.
_Et alors ? On a déjà du te le dire, non ? A moins qu'ils n'en aient pas eut le temps. "
Le soldat secoua la tête. Il avait beaucoup de sang sur les mains et le savait. Il se glissa au sol et s'assit en tailleur sur la neige. Celle-ci, glaciale, transperçait déjà la chaleur de son uniforme.
" Si, on me l'a déjà dit. Mais elle... Vous ne pouvez pas comprendre. Enfin quand elle me l'a dit ses yeux sont passés du marron au noir total.
_Décris là comme un objet de Satan aussi.
_Non ! Non ! Ce serait plutôt le contraire. J'avais l'impression d'avoir une présence divine devant moi. Et puis on me l'a déjà dit avec haine et rage mais jamais avec un aplomb et un calme pareil.
_Tu sais, elle va peut-être crever... T'as fait quoi de sa famille ? "
Le visage du soldat s'assombrit.
" Je vois... "
L'homme redressa son arme et visa le soldat.
" J'ai trop de haine. Tu m'écoeures. Et puis je ne peux pas te laisser partir parce que tu pourrais ramener tes potes. "
Soudain l'enfant sortit de l'immeuble apparemment en meilleur état. Malgré les soins de la femme elle se déplaçait difficilement et son visage était pâle et crispé.
" Arrête ! "
Elle s'approcha de l'homme au fusil et le lui prit des mains. Puis elle se dirigea vers le soldat avec l'arme. Elle lui tendit le fusil. Comme il ne réagissait pas elle le lui mit entre les mains et lui expliqua :
" Tu es allemand et en face de toi tu as une vingtaine de juif. Tes camarades t'ont abandonné et tu as entre les mains le seul fusil qui reste. Tu peux tirer et tuer celui que tu veux. De toutes les façons si c'est pas le fusil c'est la faim, le froid ou les camps qui nous tueront. A toi de voir ce que tu fais. "
Le soldat regarda l'enfant. Encore ces yeux noirs qui semblaient sonder son âme et son coeur.
L'homme arma le fusil et dirigea le canon vers sa tête. Il ferma les yeux et s'apprêta à appuyer sur la détente quand...
" Arrête ! "
L'enfant tira l'arme vers elle et la balle se perdit dans le ciel.
" Il n'y avait qu'une balle, n'est-ce pas ? demanda le soldat. "
L'enfant acquiesça. Elle récupéra le fusil et le lança à l'homme à qui elle l'avait pris. Celui-ci râla :
" Et encore un qui y échappe à cause d'une gamine. "
L'enfant se tourna vers lui et le regarda dans les yeux. Ainsi l'allemand avait raison. Ces yeux noirs. Cette présence qu'il ressentait. Une présence divine ? Peut-être bien.
" Quand l'ennemi devient ami il vaut mieux l'avoir à ses côtés que mort. Et puis la haine n'engendre que la haine. Ainsi que la mort et la violence. Si tu continue ta guerre d'autre te suivront pour se venger et etc. ... "
La femme qui avait soigné la gamine s'approcha :
" Emmène-là. Protége-là. Nous on ne pourra pas. Fait le ! Emmène-là en Amérique ou ailleurs pour qu'on la soigne.
_Je veux bien mais y survivra t'elle ?
_Si tu lui trouve un autre manteau et que tu la fait passer pour une nièce ou une petite soeur je pense que oui. "
La gamine lui fit signe d'accepter. Le soldat hocha la tête. Il se leva.
" Je vous promet de faire ce que je peux pour la protéger et ce jusqu'a ma mort. "
L'homme emmena la gamine. Elle s'endormit dans ses bras.
L'homme armé les regarda partir.
" Est-ce bien juste cela, Noémie ?
_Je ne sais pas, mon frère. C'est elle qui m'a demandée de faire ça."
Les survivants se cachèrent à nouveau dans les immeubles en ruines. Le soldat et l'enfant voyagèrent toute la nuit. L'homme était bien décidé à l'emmener en Amérique où la gamine serait soignée. Seulement le temps jouait contre eux. La fièvre prenait un peu plus l'esprit de l'enfant à chaque heure. La gamine délirait souvent. L'homme commençait à craindre de trahir la promesse qu'il avait fait à la gamine. Finalement il atteint les Amériques clandestinement. Mais les jours avaient passés et la gamine ne respirait presque plus.
Il craignait aussi qu'on le reconduise en France sans soigner la petite. Mais un médecin le croisa à la sortie du bateau et lui prit l'enfant des bras sans lui poser de questions. Le médecin emmena la petite dans une salle d'opération à l'hôpital. Il tenta de discuter avec le soldat mais l'homme ne parlait qu'allemand et français. Finalement le médecin ne se montra pas sans ressource : il trouva un interprète.
" Quel est le nom de l'enfant que vous avez emmenée ?
_Je ne sais pas ! Elle ne me l'a pas dit. "
Le médecin parut étonné. Il parla à l'interprète et celui-ci traduisit :
" Elle n'est pas de ta famille ?
_Non, je l'ai trouvée dans la rue. Je lui aie promis de la sauver. "
Le médecin hocha la tête puis regarda le soldat de la tête au pieds. Et la l'étonnement qu'il ressentait n'était pas caché.
" La gamine est juive. Et toi, soldat allemand tu l'as aidé ?
_Même sur un champ de bataille il peut arriver que l'herbe pousse. "
Le médecin sourit lorsque l'interprète finit de traduire ce que lui avait dit le soldat. Il lui fit signe alors de le suivre. Le soldat s'exécuta. Il vit la petite installée dans un lit. Elle avait des tuyaux sur tout le corps. C'était trop de souffrance que montrait son visage endormi. Sa peau trop pâle à cause de sa fièvre semblait tuméfiée. L'enfant semblait entre la vie et la mort.
Le médecin fit traduire l'état de santé de la gamine au soldat.
" Elle est dans le coma. Trop de temps a passé depuis sa blessure. Sa fièvre est conséquente. Si elle ne se réveille pas d'ici une semaine soit c'est la blessure qui l'emporte, soit la fièvre ou encore la sous-nutrition. Mais elle peut tout aussi bien rester dans un état comateux ou semi comateux pendant des années.
_Elle a des chances de s'en sortir ?
_Très faibles, mais elle en a. "
Le médecin commença à partir. Mais le soldat le retint :
" Pourquoi êtes-vous venus directement vers nous ? Comme si vous nous attendiez ?
_Le capitaine du bateau sur lequel vous êtes monté à bord vous a vu mais au lieu de vous rembarrer vous a laissé monter. Cette petite c'est ma nièce. Je sais à quoi elle ressemble mais pas comment elle s'appelle, tout cela a cause d’une mauvaise entente avec ma belle-soeur. "
Le médecin se tourna totalement vers le soldat et en le regardant dans les yeux :
" En tout cas si elle est sauvée ce sera grâce à vous, mon ami. Je vous en remercie. "
Puis le médecin se tourna et s'en alla. Le soldat resta devant le lit de l'enfant. Pauvre petit moineau blessé dans une guerre de fous. Il se demandait comment il avait atterri dans un truc aussi bestial. Comment il avait pu massacrer autant de gens pour un nom ? Il se haïssait et voulait se détruire pour ce qu'il avait fait mais il y avait l'enfant et il devait protéger la gamine contre tout. Il en avait fait le serment.
Plusieurs journées passèrent. L'enfant ne se remit jamais et mourut sans même avoir le temps de réellement vivre. Son serment rompu le soldat se suicida, hanté par les images des pauvres gens qu'on lui avait dit de tuer.
Comment savoir que tout était mensonge ?

(pour me faire pardonner je poste deux morceaux >_<)

Kirianne sortit de son souvenir pour entrer, avec Naïa, de celui de Kiscerane.
Celle-ci voulait se souvenir de ce qui s'était réellement passé. Elle ne se souvenait pas de toute sa vie et se doutait que beaucoup d'instants dans sa vie ne devaient pas valoir le détour. Mais d'autres moments, des moments qu'elle avait préféré oublier, elle voulait les revoir, ne serais-ce qu'une fois.
Naïa suivi le " rêve " de Kiscerane.
« Coucou le soleil brille haut dans le ciel et tu n’es toujours pas debout ! Allez, feignasse ! Debout ! Il y a quelqu’un qui t’attend dehors !
_Ca va ! Je me lève ! Tu peux leur dire que j’arrive, maman ?
_D’accord mais dépêche-toi !
_Oui je serais prête dans une minute ! »
La femme sortit de la chambre de sa fille, Liliane, qu’elle appelait affectueusement Lili. Elle savait qu’elle mettrait plus d’une minute. Au moins une demi heure qu’il lui fallait pour s’habiller et se coiffer. La femme proposa aux amis de sa fille d’entrer boire un café ou une boisson chaude, pas qu’il faisait froid mais le printemps avait décidé de ne pas être spécialement chaud cette année. Il faisait plutôt frais même en plein jour. Mais les jeunes gens déclinèrent l’offre l’assurant qu’ils ne souffraient pas du froid mais plutôt de l’attente interminable que Lili leur ferait subir. La femme rit avec eux de bon cœur. Ils avaient raison, sa fille mettait du temps. Mais elle était tellement belle et sympathique que ses amis lui pardonnaient facilement ce petit défaut.
Sa fille avait grandi tellement vite… Elle n’avait pas vu le temps passer. Elle se souvenait encore du petit bébé qui essayait de marcher avec ses tout petits pieds en essayant de garder l’équilibre primaire de ses petites jambes rondouillettes en faisant des ronds avec ses bras. C’était tellement loin tout ça.
La jeune fille mit cette fois-ci moins d’un quart d’heure pour sortir de sa chambre toute prête. Sa mère en fut étonnée.
« Que se passe t’il de spécial aujourd’hui ?
_Rien j’étais déjà réveillée depuis un bout de temps et puis j’ai vu l’heure quand tu m’as appelée alors je me suis bougée !
_C’est bien ! J’aimerais que tu fasses la même chose lorsque tu pars pour tes cours ! »
La jeune fille sourit. Puis elle embrassa sa mère et sortit rejoindre son petit ami et un couple d’ami qu’ils avaient tout les deux en commun. Ils décidèrent d’aller au cinéma voir un film puis ensuite d’aller manger dans un fast-food. Tous étaient d’accord sauf Lili. Elle n’avaient pas mangé et avait faim. Ils s’arrêtèrent alors à une boulangerie ou Lili acheta des pains au chocolat pour calmer sa faim de loup. Quand elle rejoignit la voiture son copain lui demanda ou elle trouvait la place de ranger tout ça et Lili répondit qu’elle rangeait tout ça dans son estomac et pas celui des autres, parce que dans son estomac il faisait plus chaud.
Ils virent un film appelé star wars et décidèrent que ce film aurait peut-être un bon avenir. Ils allèrent manger entre couples d’amis dans un fast-food réputé. Puis décidèrent de se séparer afin de profiter chacun d’un peu d’intimité entre amoureux. Lili et son petit ami déposèrent leurs amis communs dans un parc ou les amoureux avaient décidés de se promener. Puis Lili demanda à son ami de l’emmener voir un endroit magnifique. Il l’emmena en haut d’un colline isolée ou ils regardèrent le paysage l’une dans les bras de l’autre.
Puis ils discutèrent de futur. Chacun s’imaginant quel genre de vie ils vivraient ensembles. Puis ils se firent de gentilles papouilles comme beaucoup d’amoureux le font. Lili était heureuse mais n’avait pas assez dormi elle montrait souvent des signes de fatigue intense. Au bout d’un moment lorsque Lili se mit à bailler pour la énième fois son ami lui demanda si elle voulait rentrer se reposer.
« Non, j’ai pas envie mais je sais pas si je vais pas m’endormir alors ça vaut peut-être mieux.
_Tu as raison ! Allez ! Roulons jeunesse ! »
Le jeune homme redémarra la voiture et mit sa ceinture sa petite amie faisant de même. Puis ils s’en allèrent. Ils rejoignirent la route et se mirent à rouler tranquillement.
Mais dans l’autre sens une autre voiture arrivait à toute allure. C’était des virages en montagne et une route à double sens, c’était dangereux. Et l’autre voiture qui ne décélérait pas. Et Lili et son copain qui parlait encore une fois de leur futur. Comment aurait-ils pu se douter de ce qui allait leur arriver ? Comment aurait-ils pu savoir qu’ils risquaient d’être séparés à jamais ?
Puis le moment fatidique arriva. Un virage sans visibilité possible, une voiture folle et une voiture roulant calmement et transportant deux amoureux transis. Pour eux le jugement était proclamé. Ni l’un ni l’autre n’eut le temps de freiner ou de tourner pour éviter la collision.
Lili eut la cage thoracique enfoncée dans l’un de ses poumons et son cœur. Elle ne mourut pas sur le coup. Mais presque… L’autre homme qui conduisait l’autre voiture était pratiquement indemne. Il paniqua et appela les secours on lui dit d’attendre et qu’on envoyait des secours très vite. Mais lorsqu’ils arrivèrent c’était trop tard Lili était morte. Son copain était dans un sal état mais s’en sortit avec un rein en moins. Il ne pu jamais aller au cimetière dire un dernier adieu à Lili. Sa Lili. Celle dont il voulait être le mari. Celle qu’il voulait rendre heureuse. Morte dans un accident de voiture minable. Il sombra dans la dépression. La mère de Liliane mourut de chagrin. Liliane n’avait que 20ans.
Mais comment savoir ? Comment pouvait-on savoir la vérité ?

(sniper a lu, pow-pow a dit qu'elle etait pas en etat de lire et de continuer sans elle donc je continue ^^)

Alors ce fut le tour de Naïa mais elle n’avait pas l’impression que tout était réel. Elle rêvait son passé. Mais étais-ce réellement un passé ? Elle en doutait. Mais elle se laissa quand même absorber par ses souvenirs.
Les deux autres anges firent partis de son rêve comme des fantômes.
Elle vit une immense cité avec de grands immeubles dont on ne voyait jamais la base, des voitures volantes passaient souvent dans le ciel mais beaucoup plus souvent passaient des transports en communs. Il y avait des gens de toutes couleurs et de tout langages bien que couramment beaucoup parlaient Anglais. Tout semblait pur, il n’y avait pas de pollution car tout fonctionnait à l’électricité. Il n’y avait pas non plus de meurtres puisque tous les humains avaient étés opérés pour ne plus tuer. Il n’y avait pas de vol : tout appartenait à tout le monde et chacun avait un bel appartement. Il n’était pas histoire d’argent ni de bonne étoile ni de travail puisque les machines faisaient tout. Les guerres n’existaient plus, les armes et les soldats non plus. Les monstres n’existaient pas et n’avaient jamais fait partis de ce monde que dans l’imagination des humains. Malgré tout quelque chose clochait : tout n’était qu’utopie. Les gens s’ennuyaient ferme. Ils n’avaient plus de boulot mais les activités, bien que nombreuses, lassait rapidement l’opinion publique. Les gens demandaient l’arrêt des machines et la création de nouveaux emplois.
Ce qu’ils ne savaient pas c’est que certains emplois étaient restés intact : comme les professeurs spéciaux ou les scientifiques. Il existait encore des espions et des dirigeants cachés. Les dirigeants râlaient : le peuple avait demandé la fin du travail et l’avait eu et maintenant il demandait le retour du travail ? Cela n’avait de sens pour personne. Les dirigeants voulaient créer quelque chose de potable au peuple pour que son envie de travail se calme mais il fallait faire vite. Le peuple se rebellait. Une guerre civile éclata. La première en plus de cent cinquante siècles de calme absolu.
Le peuple s’armait de ce qu’il trouvait mais les dirigeants ne savaient que faire. Puis une nouvelle race apparut. Une race étrange dont les membres se proclamaient anges. Les dirigeants discutèrent avec eux et parlèrent d’élus et de choses et d’autres que le peuple ne connu jamais.
Naïa était un de leurs agents secrets et elle connaissait donc ainsi beaucoup de choses mais comparé à ce qu’on tentait de lui cacher ce n’était rien.
Le soir de sa mort Naïa trafiqua les ordinateurs pour passer outre des codes et de la surveillance acharnée de l’Intelligence Artificielle, elle apprit ainsi qu’un ange spéciale allait venir et designer l’élu de ce monde le soir même. Naïa chercha ce qu’était sensé faire l’élu et elle trouva…
Cependant, alors qu’elle cherchait, une alarme retentit. Elle crut que c’était pour elle, qu’on l’avait repérée et se cacha. Puis elle vit une femme passer. Elle la suivit jusqu’au toit de la tour. Le toit de la tour où elle était reliait avec celui de la tour magaz’. La femme sauta sur celui de la tour magaz et Naïa la suivit. Puis un monstre gigantesque apparut et tenta d’assassiner la femme. Mais elle se défendit si bien que le monstre fut anéantit avant que Naïa n’ait eut le temps de la rejoindre pour l’aider. Mais le monstre « explosa » et la femme fut projetée du haut de la tour. Naïa la rattrapa et lui dit de ne pas lâcher. La femme finit par lâcher et lorsque Naïa se fut remise, à peu prés, de ses émotions l’homme en lequel elle avait le plus confiance la tua.

(hop une suite pour vous faire plaijir je compte bientot ecrire un prologue et un epilogue)

Naïa sortit de son rêve et regarda les deux autres anges. Non, visiblement elle ne s’était pas endormie. Cette impression pourtant d’avoir partagé un mensonge immense emplissait les trois anges.
« Qu’est-ce que c’était réellement ? Qu’est-ce qu’on vient de partager tout les trois en fait ?
_Je ne sais pas comment te l’expliquer Kirianne mais je suis persuadée que c’est un gros mensonge que nous venons de partager. »
Kiscerane releva la tête apparemment vexée :
« Et de quel droit peux-tu juger nos vies ? Comment peux-tu dire que c’est un mensonge ? Nous avons vécu ce que tu as vu et tu n’y crois pas ?
_Je ne sais pas comment t’expliquer cela mais je suis persuadée que tout ce que nous avons vécu malgré nous est un mensonge ! »
Kiscerane et Kirianne regardèrent Naïa d’un air interrogatif mais celle-ci gardait les yeux obstinément fermés puis elle sourit. Elle rouvrit les yeux en souriant toujours.
« Je sais ! »
Les deux autres anges l’interrogèrent en même temps :
« De quoi tu parles ? »
Naïa leur sourit d’un air mi-amusé mi-énigmatique, puis secoua la tête :
« Malheureusement, malgré toute la confiance que j’aie en vous, je ne peux pas vous dire ce que je viens de comprendre sinon je finirai comme la croyante. »
Elle ferma les yeux et toujours en souriant chuchota, apparemment plus pour elle-même que pour les autres anges :
« Tout sera bientôt fini, tout sera bientôt rétabli ! J’en fais la promesse solennelle. »
Elle rouvrit les yeux puis sans cesser de sourire leva les bras en l’air et s’étira. Elle se releva puis annonça :
« Je vais dormir un peu et puis je reviendrais vous aider je vous le promet ! »
Elle sortit de la pièce laissant derrière elle deux anges complètement abasourdis. Kirianne lâcha :
« C’est quoi cette histoire de dingues ? »
Kiscerane ne pu s’empêcher de sourire à la remarque de la très jeune femme et de répondre :
« Je ne sais pas mais je suis persuadée qu’elle sait ce qu’elle fait !
_Mouais mais ce serait bien la seule ici en tout cas ! »
Kiscerane secoua la tête en souriant. Après tout c’était vrai, jusqu’ici la seule qui avait fait bouger quelque chose c’était Naïa mais une question se posait maintenant qui troublerait désormais l’ange à jamais : Est-ce que tout était déjà écrit ?
Elle se leva à son tour en disant qu’elle aussi allait dormir. Kirianne soupira :
« Bah si tout le monde va dormir je suis de la partie évidement ! »
Elle se leva et suivi Kiscerane le long des couloirs qu’elle n’arrivait toujours pas a reconnaître. Les deux femmes prirent chacune une chambre de leur côté mais prirent soin de rester proche l’une de l’autre : Kirianne avait trop peur de se perdre et pour cause il y avait une immensité de portes, de chambres, de couloirs. Sans faire de longs discours tout était étudié pour se perdre.
Kiscerane regarda le jeune ange rendre possession de sa nouvelle chambre puis rentra dans la sienne. Elle disposa une chaise en face de la fenêtre puis en regardant ce ciel sans réelle couleur se demanda combien de générations d’anges étaient mortes en passant la frontière. Elle contemplait ce ciel informe en se parlant à elle-même :
« Combien sont passés avant nous ? Combien ont été détruits par les monstres ? Pourquoi ? Comment tout cela a-t-il commencé ? Comment aurait-je pu sauver mes deux anciennes partenaires ? Aurais-je fait quelque chose de mal ? Pourquoi suis-je à cette place ? »
Elle changea de position puis toujours en regardant le ciel se mit à penser :
« Ca ne sert a rien de me questionner moi-même vu que je n’ai pas ces réponses. Mais qu’est sensé faire l’ange éternel ? Qu’est-il sensé amener sur ce monde ? Je me demande aussi ce qu’à voulu dire Naïa quand elle a dit qu’elle pensait que tout ce que nous avions vécu était bien malgré nous un mensonge ? »
Elle soupira croisa les jambes sur son siége puis finalement se releva et ouvrit la fenêtre. Il y avait du vent.
Au départ cela ne la surpris pas puis petit a petit elle commença a comprendre que quelque chose n’allait pas : il n’y avait jamais eut de vent ici a sa connaissance !
Elle cherchait le pourquoi de ce soudain changement de situation. Il n’y avait rien qui pouvait l’expliquer dans le ciel ni autour d’elle. Pas de monstre, Pas d’événement nouveau, rien qui pouvait fournir à L’ange de sang un semblant d’explication.
Elle décida de passer dans la chambre de Kirianne pour vérifier que tout allait bien mais lorsqu’elle sortit de la sienne elle ne se trouvait plus dans le même endroit. Elle regarda derrière elle et vit que sa chambre avait disparue.
« Où suis-je ? »

(hop la suite pour faire patienter snipounet que je fais chier avec le prologue que je suis en train d'ecrire XD)

Elle arpenta le nouvel endroit en ayant la crainte de s’être perdue dans un autre monde parallèle mais rapidement elle reconnu les couloirs qu’elle arpentait. Elle reconnut la commode ou elle posait ses clés en entrant elle reconnu le graffiti qu’elle avait gravé sur un des pied du meuble. Elle entendit du bruit et se demanda ce qu’on lui dirait si on la voyait ici. Sa mère sortit de la cuisine et regarda dans sa direction. Kiscerane eut les larmes aux yeux. Sa mère avait vieilli mais c’était elle, elle était facile à reconnaître avec son œil bleu et son œil vert. Particularité dont Lili avait héritée mais que Kiscerane n’avait pas. Sa mère semblait triste, très triste.
« Maman ! »
Kiscerane fit un pas vers elle. Mais sa mère appela quelqu’un d’autre :
« Leila s’il te plait viens déjeuner avec moi. Ne me laisse pas manger toute seule, je t’en pris. »
Une jeune fille sortit de la chambre ou Lili dormait auparavant. Kiscerane la reconnu immédiatement malgré le changement totale de visage et de style qu’avait son ancienne meilleure amie. Kiscerane failli pleurer quand elle vit sur le tee-shirt que portait la jeune fille :
« Adieu Lili ! »
La jeune fille lui passa au travers. Kiscerane comprit alors. Elle ne faisait parti de ce monde qu’en tant que fantôme. Elle ne pouvait y participer. Elle pouvait voir mais pas réagir. Elle ne pouvait pas leur dire que tout irait bien maintenant pour elle. Kiscerane ne comprenait cependant pas comment elle était arrivée ici. Mais au fond elle ne voulait pas savoir. Elle voulait rester ici. Elle voulait que tout redevienne comme avant.
Elle entra dans la cuisine à son tour.
« Je sais que tu n’aime pas tellement manger avec moi Leila mais je ne veux plus manger toute seule. J’ai l’impression qu’un jour je m’empoisonnerai pour la rejoindre. Je ne pensais pas qu’on pouvait mourir aussi jeune. »
Sa mère soupira. Leila gardait le regard fixé sur ses mains posées délicatement sur ses genoux.
Kiscerane approcha. Elle vit que Leila pleurait. Puis elle se souvint : ce soir-là Leila avait tentée de l’empêcher de partir en voiture avec son petit ami. Ils étaient aussi saoul l’un que l’autre. C’était un accident stupide. Un accident qui arrive à ceux qui se prennent pour des surhommes. A ceux qui pensent être plus fort que la nature. A ceux qui pensent que parce qu'ils sont jeunes ils ne pourront pas mourir. Fadaises auxquelles elle a fait semblant de croire parce qu'on fond elle savait qu’ils ne tiendraient jamais la route.
Et maintenant Leila pleurait parce qu'elle s’en voulait. Leila pensait qu’elle aurait du les retenir un peu plus. Kiscerane se rendit compte qu’elle n’avait jamais pensé qu’elle aurait pu un jour faire souffrir a ce point. Elle avait été égoïste, n’avait pensé qu’a elle et maintenant elle voulait revenir pour recommencer sans se tromper.
« Leila tu penses que de la ou elle est elle peut nous voir ? »
Leila releva la tête. Les larmes roulaient le long de ses joues. La mère de Lili laissa alors elle aussi s’échapper des larmes.
« Je n’ai jamais osé pleuré depuis… ce… cet… ça. Je voulais être forte mais quand je sais qu’ils sont mort tout les deux aussi jeunes et que je n’ai rien pu faire… »
Leila éclata en sanglots.
« C’est de ma faute je les ait laissés partir alors que j’avais bien vu qu’ils étaient saoul tout les deux… Je n’ai rien pu empêcher ! J’ai essayé de la raisonner mais elle ne voulait rien entendre… Tout est de ma faute ! »
Leila cacha son visage derrière ses mains.
Kiscerane pleura avec elle. Si elle se demandait si les anges pouvaient pleurer ou si elle avait un doute sur cette vérité elle ne se posait plus la question désormais.
Leila avait les bras couverts d’éraflures. Des scarifications certainement.
Kiscerane ne voulait pas les laisser comme ça. Elle devait faire quelque chose. Elle devait les empêcher de s’en vouloir à vie. Elles n’avaient rien fait dans tout ça celle qui avait commis une erreur c’était elle et personne d’autre ne devait s’en vouloir pour rien.
« Je ne sais pas si elle nous entend mais s’il te plait Lili si tu entend, si tu vois ce qui se passe, s’il te plait, dis nous que tu est mieux la où tu est ! Dis nous qu’on a rien à voir là-dedans ! Rassure nous parce que sinon on ne verra pas le lendemain et, comme toi, sans rien dire, on s’en ira ! »
Kiscerane ne savait pas comment leur répondre. En même temps elle se demandait combien de fois cette scène allait avoir lieu. Elle n’avait pas de temps à perdre. Elle devait faire quelque chose et vite.
Puis elle se souvint du miroir dans le salon. Il n’y avait rien qui pouvait la refléter dans la cuisine mais si elle pensait avoir trouvé comme Naïa une part de vérité alors ce qu’elle songeait à faire devait réussir.
Elle se dirigea vers le salon. Elle remarqua des tas de photos d’elle et de ses amis. Comment allaient-ils tous ? Souffraient-ils autant que sa mère et sa meilleure amie ? Elle ne pouvait quitter ce monde sans tous les avoir rassurés !
Elle se plaça face au miroir. Elle s’observa. Au départ rien ne lui parut anormal puis au fur a mesure elle comprit comme pour le vent que quelque chose n’allait pas.
Elle avait tellement pris l’habitude de se voir ainsi qu’elle n’avait pas remarqué l’erreur.
Ce n’était pas Kiscerane qui se reflétait dans le miroir mais bel et bien Lili.
Lili et ses longs cheveux blonds. Lili et sa petite taille. Lili et ses deux yeux de couleurs différentes. Lili et son sourire triste qu’elle n’utilisait que rarement. Lili, c’était bel et bien Lili dans ce miroir.
Sa mère entra et Kiscerane la vit se refléter derrière Lili. Exactement ce qu’il fallait. Cela voulait dire que l’image de Lili était bien visible et pas que par elle.
Sa mère regarda le miroir. Puis écarquilla ses petits yeux en amandes.
« Lili ! »
Kiscerane sourit. Le reflet fit de même. Puis un problème s’imposa alors a Kiscerane : le reflet ne pouvait pas parler !
Sa mère appela Leila.
« Viens vite Leila, Lili nous répond. »
Kiscerane hocha la tête et vit que le reflet faisait de même.
Leila entra dans la pièce et à son tour regarda le miroir. Elle se mit à pleurer en voyant Lili dans le miroir.
« Tout est de ma faute ! »
Elle couru vers le miroir. Le toucha. Puis effleura le contour du visage de Lili.
Kiscerane vit que le reflet lui obéissait toujours. Elle sourit à Leila. Elle tendit la main en avant. Et cette main traversa le miroir pour montrer l’ange de sang. Puis le reflet disparut.
Que c’était-il passé ? Kiscerane ne comprenait pas. Pourquoi le reflet l’avait-il montré puis avait disparu ?
Elle se tourna puis regarda sa mère. Elle se rendit compte alors que celle-ci ne regardait plus le miroir mais elle la regardait, elle !
Kiscerane laissa couler ses larmes.
« Lili ? »
Leila se détourna du miroir puis regarda Kiscerane.
« Je ne m’appelle plus Lili ! »
Leila avança vers l’ange de sang.
« Mais avant tu était Lili n’est-ce pas ? »
L’ange sourit.
« Oui ! »
Sa mère hocha la tête. Elle était au bord de la crise de larmes.
Leila sourit faiblement.
« Tu est toujours aussi belle Lili !
_Je ne m’appelle plus Lili !
_Peu m’importe comment tu te nomme maintenant tu resteras a jamais pour moi Lili celle qui m’a sauvée plus d’une fois ! Et moi je n’ai rien fait pour toi !
_ C’était mon heure ! »
Quelques larmes roulèrent sur les joues de Leila !
« Je vis dans un autre monde en tant qu’ange protecteur. Si je n’étais pas morte… Je n’aurais jamais pu les aider. On a besoin de moi là-bas. Leila tu te souviens ? Je t’avais dit que je ne trouvais pas ma place et bien… »
Kiscerane inspira.
« Maintenant je sais ce que je dois faire ! J’ai un but, un avenir même si il est peu brillant. Je veux simplement que vous ne souffriez plus à cause de moi. Je savais que boire et conduire ne va pas tellement ensemble voir même plutôt pas du tout ! Je savais ce qui allait arriver. Je pense qu’au fond de moi je savais ce qu’il fallait que je fasse. »
Sa mère sourit à son tour.
« Je n’ai peut-être pas la même tête ni la même allure que l’ancienne Lili mais je ne suis plus comme elle je n’ai plus le même nom, plus la même vie, je ne fait malheureusement plus partie de votre monde. J’aurais pourtant aimé le rester. »
Kiscerane laissa couler ses larmes mais sourit bien malgré elle.
« Je sais que vous aurez du mal à le croire mais la ou je suis je ne peux pas dire que je suis heureuse mais simplement plus libre et surtout… »
Elle sourit franchement et ses larmes s’arrêtèrent de couler.
« Je commence à comprendre tout ce que je dois faire. J’ai pour mission de sauver un monde avec deux amies particulièrement puissantes et gentilles. Ce sont mes alliées et je sais que je ne peux les abandonner maintenant. Je dois retourner là-bas. Je dois les aider. Je sens que si je ne fais rien elles ne s’en sortiront pas. Je dois faire quelque chose. Et puis j’ai enfin trouvé ma place. Le seul regret que j’aie c’est de ne pas avoir mes amis et ceux que j’aime auprès de moi pour me soutenir. »
Sa mère intervint alors :
« Nous serons toujours avec toi, Lili, mon ange. »
Leila parut soudain interrogative :
« Mais comment est-tu venue ici au fait ? »
Kiscerane perdit a moitié son sourire.
« Je ne sais pas mais je sais que je dois rentrer. Je dois partir. Je vous aime. Faites parvenir ce que je viens de vous dire à tout ceux qui ont besoin de le savoir. Je m’en vais maintenant. Je sais comment rentrer. »
Kiscerane se dirigea vers le miroir.
Anodin objet qui reflète pourtant la vérité et le mensonge.
Leila s’écarta puis finalement esquissa un geste pour attraper le bras de Kiscerane. Celle-ci s’arrêta pensant pouvoir sentir la présence de la peau de son amie sur son corps mort. Mais le geste de Leila se heurta à un échec : sa main passa au travers de son bras.
« Lili, s’il te plait, dis-moi qu’on va se revoir ! »
Kiscerane se tourna vers Leila et sa mère les regarda l’une et l’autre puis en soupirant et baissant les yeux lâcha :
« Je n’en sais rien mais je l’espère. »
Elle passa au travers du miroir et atterrit devant la porte miroir du château des anges.
Elle se retourna et regarda le miroir magique.
« Je ne pensais pas le pouvoir de ce monde aussi grand. »
Elle repensa a ce qui venait de se passer.
« J’espère avoir été convaincante. »

(bon je poste quand marc me dit de poster passque j'l'ai vraiment fait chier le pov')

Elle se dirigea alors vers la chambre de Kirianne et, arrivée devant, ouvrit la porte. Apparemment Kirianne n’avait eut aucun changement de monde du même genre qu’elle venait de le vivre : la jeune fille dormait sur le lit comme une masse ! Kiscerane se sentit alors fatiguée a son tour et retourna dans sa chambre ; elle y retrouva le siège là ou elle l’avait laissé et la fenêtre ouverte. Il n’y avait plus de vent tout était redevenu « normal ».
Elle ferma la fenêtre et s’allongea sur le lit et s’endormit aussitôt elle ne pensait pas être autant fatiguée mais peut-être n’était-ce pas de la fatigue…
Kirianne rêvait… Elle rêvait de quelque chose ou quelqu’un elle ne saurait dire ce que c’était ou qui était-ce… Kiscerane était à ses côtés et lui demanda :
« Encore un partage de mémoire ? »
La jeune fille haussa les épaules pour dire qu’elle ne savait pas…
Elle se demandait si elle allait pouvoir avoir la paix avec tous ces rêves étranges ou tout ce qui se passait autour d’elles et qui n’était pas normal. Elle voulait que tout s’arrête. Elle ne voulait plus souffrir. Il est vrai qu’il était bon de pouvoir voler, marcher quelque part, parler a quelqu’un sans risquer sa vie mais ça ne lui plaisait pas quelque chose était malsain et elle le sentait.
Dans son rêve elle voyait une lumière qui les guidait jusqu'à une autre lumière. Les deux lumières étaient maintenant l’une a côté de l’autre. L’une était sombre et glaçante mais semblait indispensable a la survie de la deuxième, blanche et chaleureuse. Les deux lueurs semblaient en conflit et Kirianne comprenait quelques bribes de ce que les lueurs se disaient entre elles :
« Tu va trop... »
« Arrêtes ! Tu ne m’as pas… »
« Il … trop tôt… sais cela… que moi… »
Kirianne ne savait pas ce qu’il se passait mais elle en avait marre elle hurla :
« HEY ! Les guirlandes de noël ! Vous êtes qui ? Que dites vous ? Qu’est-ce qu’on fait ici ? »
La lueur que l’on sentait malfaisante se tourna vers la jeune fille. Puis se remit à parler avec l’autre lumière :
« Tu vois… tes erreurs… elle… pas prête… les autres… pas plus… »
« Mensonge… sais cela… aussi ! »
Kirianne s’assit par terre. Kiscerane la prit par les épaules et lui dit :
« Ca va ?
_Oui mais j’en ait marre de rien comprendre ! Je reste ici et j’attends un bus ou je ne sais quoi pour rentrer ! Marre de tout ça !
_Mmmh ! Je doute qu’il y ait un bus dans les environ : c’est un rêve après tout ! »
Kirianne baissa la tête et chuchota :
« Je sais ! »
Les deux anges regardaient encore les lueurs se parler dans une langue incompréhensible. Elles ne comprenaient plus rien à ce qu’il se disait maintenant. Soudain Kirianne lâcha dans le silence qui s’était instauré entre les deux femmes :
« Tu as remarqué ?
_Quoi ?
_Naïa n’est pas la ! Je me demande bien comment ça se fait ! Elle aurait dû nous accompagner, non ?
_ Oui, c’est vrai mais peut-être ne dors t’elle pas en ce moment ce qui fait qu’elle ne peut nous rejoindre ou peut-être que tout simplement le « rêve » n’est pas pour elle !
_J’espère que tu dis vrai qu’il ne lui est rien arrivé !
_Ne t’inquiètes pas ! »
Kiscerane avait beau dire ça elle s’inquiétait elle aussi ! Elle se demandait ou était Naïa ce qu’elle pouvait bien faire et qu’était ce rêve qui ne voulait vraisemblablement rien dire et qu’elles ne comprenaient pas… Tant de questions venaient s’ajouter aux autres.
Soudain le décor changea et Kirianne se leva, surprise.
Quelque chose venait vers elles. Une explosion immense se fit sentir en face d’elles et s’apprêtait à les souffler quand Kirianne entendit la voix de Kiscerane derrière elle :
« On a été trahies ! »
Mais un truc clochait et cela était évident ce n’était pas la même Kiscerane ! La Kiscerane qu’elle connaissait était toujours a coté d’elle !
Alors elle vit une autre personne et failli s’étouffer de stupeur : l’autre personne, c’était elle !
L’explosion emporta tout. Elle vit les deux autres anges disparaître puis tout devint noir.
« Tout est fini ? »
Elle ouvrit les yeux et vit une chambre blanche vide et propre. Trop vide. Trop propre. Trop impersonnelle. Une chambre d’hôpital. Elle vit alors une enfant dans un lit et se reconnut immédiatement. Elle vit le soldat qui avait failli la tuer et le médecin qui avait tenté de la sauver. Mais tout était fini la blessure était largement trop grave, elle était morte, tout était fini.
Le médecin lâcha quelques mots à l’homme qui avait changé de camp pour la protéger.
« C’est terminé pour elle. Elle n’aurait même pas dû survivre jusqu’ici ! »
L’ex-soldat hocha la tête, l’air perdu. Puis s‘en alla.
Le décor devint alors blanc immaculé pour disparaître dans une lueur trop parfaite, trop éblouissante. Elle vit alors autre chose. L’homme était chez lui, dans un appartement misérable, il avait une arme entre les mains, son souvenir matériel de la guerre, il enleva la sécurité et s’apprêta à viser son propre front.
Soudain Kirianne cria :
« NON ! »
L’homme semblait l’avoir entendue et abaissa son arme. Pourtant il ne semblait pas la voir, elle était pourtant en face de lui. Il murmura :
« Toi ? »
La jeune fille se dirigea vers lui et la il sembla la voir mais visiblement ce n’était pas sans mal.
« Je n’ai pas tenu ma promesse ! » laissa t’il tomber dans le vide de l’appartement.
Kirianne s’approcha de lui et tendis la main vers l’arme, il suivit du regard le mouvement. Mais sa main, même visible, ne pouvait que passer au travers de la consistance de toute cellule de ce monde, Kirianne n’étant pas réelle dans celui-ci. L’arme resta dans les mains de l’homme. Il leva les yeux vers ceux de Kirianne elle semblait déçue de ne pas pouvoir physiquement l’empêcher de quoique ce soit. La larme à l’œil il lui demanda :
« Alors tu n’est réellement plus de ce monde… »
Elle le regarda dans les yeux. Il vit encore ces yeux noirs ces yeux qui l’avait rappelé a l’ordre plus d’une fois…
« Je ne suis peut-être plus ici mais la ou je suis, je suis libre et je sert a quelque chose. Je devais partir et des gens ont besoin de moi là bas. S’il te plait, ne meurs pas tu n’a rien fait pour mériter ça !
_J’ai tué, je suis maudit !
_Ca c’est ce que tu dis ! Moi je ne crois pas ! Quelqu’un de maudit ne m’aurait pas sauvée…Même si par la suite je n’ai pas survécu. »
L’homme baissa les yeux, semblant réfléchir.
« Tu as raison ! »
Elle tendis la main vers son épaule mais passa au travers. Elle soupira.
« Ca m’énerve ça par contre, le fait que je ne puisse pas exister ici une dernière fois !
_Tu est la de toute façon ! C’est amplement suffisant ! Il lâcha son arme qui tomba au sol et fit un geste pour attraper sa main. Il ne la tenait pas vraiment vu qu’elle n’était pas « réelle » mais il avait sa main dans la sienne !
« Tu dois y retourner ! Tu dois faire ce que tu as à faire ! Je ferais ce que je peux pour aider dans la survie à cette guerre ! »
Elle sourit.
« Bien, je peux y retourner maintenant ! »
Elle enleva sa main de la sienne et se retourna pour partir elle ne se demandait même pas comment elle allait partir tout commençait déjà a se brouiller autour d’elle.
« Reviendra-tu ? »
L’ange noir répondit en chuchotant en même temps qu’elle commençait à disparaître :
« Je l’espère ! »

Lorsque tout a ses alentours reprit forme elle discerna les couloirs du château des anges. Elle était prés de la porte miroir.
« Et merde je fais comment moi maintenant ? J’y comprends rien à ces dédales de couloirs ! »
Elle s’assit prés du miroir en espérant que Kiscerane ait la bonne idée de venir par la ! Le jeune ange soupira :
« Zut alors ! Je vais attendre cent vingt ans ici si ça se trouve !
_Il n’y a pas de temps ici quand le comprendra-tu ? »
L’ange noir tourna la tête vers l’endroit d’où provenait cette voix qui lui semblait familière !
« Naïa ! »
Elle se jeta vers la personne a qui elle s’était le plus rapidement attachée dans ce monde mais passa au travers de l’ange sans ailes et se cogna au mur derrière Naïa.
« Aïe ! Qu’est-ce que…? »
Elle se souvint alors de ce qu’elle venait de vivre alors avec le soldat. Effrayée elle se tourna vers Naïa :
« Me dit pas que t’es morte ! »
Naïa se tourna vers Kirianne :
« Je ne vais pas te mentir non plus ! »
Et elle sourit. L’ange noir se demandait qui était cette Naïa qu’elle ne pouvait pas toucher, cette Naïa la n’était pas celle qu’elle connaissait !
« C’est une illusion que j’ai réussi à créer ! Disons que je teste un peu mes pouvoirs !
_Ah ! »
Quelque chose n’allait pas ! Bien sur dans ce monde tout était possible même aller voir ceux qu’on a laissés mais cette Naïa la n’était pas la vraie ! Même a supposer que c’était vraiment un clone il manquait quelque chose mais quoi ?
Doucement elle tenta de s’écarter pour aller vers le couloir mais comment le faire sans paraître suspecte ?
« Je crois que je me suis un peu perdue ! Tu ne veux pas aller chercher l’ange de sang ? Qu’elle me dise ou aller ! »
Voila c’était ça le problème : jamais Naïa n’aurait demandé de l’aide a Kirianne, elle savait très bien que celle-ci ne connaissait pas encore suffisamment le château. De plus… Il était vraiment rare que Naïa appelle Kiscerane l’ange de sang.
L’ange noir sourit et commença à s’écarter de la fausse Naïa.
« Tu… Tu n’es pas Naïa !
_Quoi ? »
Visiblement le clone semblait surpris mais sourit rapidement et ce fut un sourire franchement méchant !
« Il ne fallait pas ouvrir la salle interdite vous avez libéré les âmes des maîtres ! Vous allez payer pour les autres ! »
Alors le clone se changea en une sorte d’ombre en trois dimensions et fonça sur Kirianne. Mais l’ange noir sourit à son tour :
« Tu ne me fait pas peur ! Après tout les ombres sont mes alliées ! Même si, visiblement, tu n’en fais pas parti tu ne vas pas tarder à ne pas avoir le choix ! »
Ses yeux devinrent encore plus sombres et autour d’elle les ombres ou les recoins sombres semblait se mouver d’abord doucement puis de plus en plus vite jusqu'à se fondre dans celle qui tentait d’attaquer l’ange noir. Les ombres se mélangèrent en semblait se manger l’une l’autre. Kirianne attendait impassible que ce manège se termine. L’ombre qui avait tenté de l’attaquer semblait maintenant peureuse mais se débattait avec force. Cependant l’ange noir semblait ne pas douter comme si elle connaissait déjà ce coup, comme si ses pouvoirs n’avaient aucun secret pour elle alors que ce n’était que la deuxième fois qu’elle les libérait ainsi. Kirianne commença à partir dans les dédales du château, après tout, autant commencer à connaître les moindres recoins du château ! Si elle voulait apprendre à connaître ce monde il fallait bien commencer par quelque chose.
Soudain prise d’un doute elle se retourna et vit que les ombres n’avait fait qu’une. Mais quelque chose clochait : normalement, sur ordre de Kirianne, les ombres auraient du retourner a leurs places et les voila qui se dirigeaient vers la jeune fille.
Kirianne fut surprise elle ne doutait pas de ses pouvoirs mais ceux de l’ombre devaient être très puissants pour battre les siens ou du moins supérieurs à ceux-ci. Elle ne pouvait pas la battre seule. Il fallait qu’elle trouve l’ange de sang et vite !
Elle se mit à courir au milieu des couloirs et en profita pour lancer quelques sorts de magie noirs sur l’ombre qui n’eurent pour effet que de la faire ralentir un peu avant de disparaître dans les néants de celle-ci.
« Merde ! Ou sont ces satanés chambres ? »
Comment faire ? Elle ne connaissait pas le château aussi bien que l’ange de sang et n’avait pas le temps de visiter dans l’immédiat.
Soudain elle passa devant une salle qu’elle reconnu : la salle scellée ! Etait-ce là la salle interdite ? Sans réfléchir elle fonça vers l’entrée.
« Kiscerane ! »
L’ange de sang lisait encore les vieux livres posés au sol mais la encore quelque chose n’allait pas.
« Merde ! »
L’ange noir s’apprêta à faire demi-tour mais l’ombre lui bloquait le passage. Et derrière elle une fausse Kiscerane feintait de lire du latin. L’ange noir se demandait que faire. Puis eut une idée même si elle était peu glorieuse.
« Hey ! Vous êtes vraiment moches à ce point pour cacher vos sales tronches ? »
Elle se tourna vers le clone de Kiscerane.
« Hein ? Répond ! »
Le clone se changea lui aussi en ombre mais en ombre bleue cette fois-ci.
« Merde j’ai le don pour m’attirer des ennuis ou quoi ? »
Les deux ombres fusionnèrent entre elles. Kirianne profita de ce moment pour fuir.
Elle fit appel à ses pouvoirs.
« Guidez moi s’il vous plait ! »
Alors sans réfléchir elle suivit ce que son instinct lui disait. Et se trouva bien vite à ouvrir une porte. Elle vit l’ange de sang assise sur un siége à contempler le ciel sans couleur et sans vie a travers la fenêtre.
« Hey ! Kiscerane vient m’aider ! »
L’ange de sang paru surprise et se leva pour se diriger vers L’ange noir.
« Qu’y a-t-il ?
_Regarde derrière moi y a... »
L’ange noir se retourna mais derrière elle il n’y avait plus rien.
« Merde alors !
_Qu’est-ce qu’il y a ? Il y avait quelque chose derrière toi ?
_Ouais des espèces d’ombres qui feintait de lire du latin ou de ressembler a toi ou a Naïa !
_Kirianne !
_Je te le jure j’ai pas rêvé elles étaient la elles…
_Kirianne !
_Qu’est-ce qu’il y a ?
_Réveille-toi !
_Hein ? »
L’ange noir ferma les yeux et quand elle le rouvrit elle était à côté de la porte miroir et de l’ange de sang.
« C’est pas vrai je me suis endormie ?
_Il y a plus étonnant, viens ! »
L’ange noir se releva et suivi Kiscerane. Elle se retrouvèrent à l’une des chambres et plus précisément la fenêtre de cette chambre.
« Regarde dehors ! »
Il y avait un ciel bleu azur, les arbres paraissaient pleins de vie, un léger vent agitant leurs feuilles…
« Le temps a reprit… »
Kiscerane hocha la tête.
« Je ne sais pas ce qu’a fait Naïa mais elle a rétabli le cours de la vie ici !
_Si c’est elle ! »
Kirianne s’assit sur le lit et Kiscerane s’installa sur le fauteuil.
« C’est absurde depuis la nuit des temps tout est bloqué ici et elle, elle aurait réussi a tout remettre en ordre ? Où est-elle au fait ?
_Je ne sais pas. Je ne sais rien a vrai dire on a juste a attendre qu’une mission nous soit donnée ou que Naïa nous revienne.
_J’aime pas attendre !
_Moi non plus mais la nous n’avons pas le choix ! En outre, le fait que le temps se soit rétabli explique le fait que nous dormions beaucoup ces temps-ci étant donné qu’on en n’avait jamais eut besoin !
_Mouais… »
Les deux femmes n’eurent pas besoin de parler plus. Elles se demandaient toutes les deux ce qui se passait. Qui était vraiment Naïa ? Quels étaient ses réels pouvoirs ? Et surtout elles se demandaient a quoi elles servaient…


(pour ce soir c'est la derniere!)

aujourd'hui on reprend là ou on avait laissé ^^

Autre part dans la ville de Nayud, la ville mère de l’ange noir…
« Ca a commencé ! Le temps reprend, la vie va reprendre aussi… Mais les fusions n’ont pas été faites ! Que compte-elle faire réellement ? Sans les fusions le monde va voler en éclats ! Je dois rejoindre les autres ! »
Le sage mage de Nayud rejoint la ville de Farjity la ville mère de l’ange de sang…
« Oyko ! Il faut rejoindre la ville de Kiritsh et vite !
_ Ce n’est pas la peine de t’agiter autant ! Le temps a reprit et alors c’est un bon pas en avant non ?
_Tu réfléchis de temps en temps ? Les fusions n’ont pas été faites ! Le monde va exploser si on ne réagis pas très vite !
_Rejoignons Kiritsh ! Moïshe nous en diras plus ! »
Les deux sages rejoignirent Kiritsh ville de résidence de l’ange sans ailes…
« Ainsi vous êtes la…
_Moishe ! Les fusions…
_Nauël ! Du calme ! Les fusions vont arriver mais il nous faut retrouver la croyante…
_L’ange pur ? Mais elle a disparut depuis des lustres…
_ Tu ne l’as donc jamais revue ? Ne me dis pas que tu as fait comme le peuple : arrêter de croire en elle ?
_Qu’est-ce que cela change ?
_Elle ne se montre qu’à ceux qui croient en elle…
_Laisses, Oyko ! Cet homme a déjà perdu tout esprit de croyance, ou même toute imagination ! De plus nous n’avons pas le temps de le lui rappeler même si tout cela va un peu trop vite… »
Les deux sages de Farjity et de Kiritsh s’éloignèrent de l’homme en qui ils avaient auparavant toute confiance. Nauël ne comprenait pas ce qui se passait il avait perdu son imagination, avait essayé d’être le meilleur sage des trois et finalement, même si les deux autres lui semblaient gâteux, ils avaient raison…
Il avait privilégié la réflexion, la justice et en avait oublié l’essentiel…
Il s’était perdu dans tout ça… Où était l’ancien Nauël ? Où était passé celui qui ne pensait qu’avec son imagination ? Il devait se retrouver, s’éloigner quelques temps voir même à jamais et se retrouver…
Le sage se tourna et, malgré les monstres, malgré tout le reste, il quitta la ville…
« Oyko crois-tu que nous ayons bien fait ? Il est sorti hors de la ville ! Il va se faire tuer par les monstres…
_Laisse le ! C’est a lui de se retrouver seul ! Nous ne pouvons plus rien pour lui a présent malheureusement ! »
Les deux sages se rendirent au château des anges que tant avaient surnommé l’Insondable ou encore l’Introuvable…
Ils trouvèrent dans une des chambres l'ange de sang et l'ange noir. Les deux jeunes femmes s'apprêtèrent à les saluer dés lors qu'elles les virent mais le sage de Kiritsh leur fit signe d'arrêter.
"Inutile on a pas le temps en formalités banales ! Il faut retrouver l'ange pur...
_L'ange pur ? Vous parlez de la croyante ?
_Oui ! Elle possède autant de surnoms que de facettes...
_C'est à dire ?
_Kiscerane, ramène toi ! On va la chercher ! Pas le temps de comprendre ! Faut retrouver Naïa et l’aider !
_Résumé simple et réaliste ! Ange de sang, ange noir, tout repose sur vous et sur l'ange sans ailes..."
Kirianne s'assit sur le rebord de la fenêtre et, les jambes pendues dans le vide, elle tourna la tête vers les sages :
"Remarque qu'on soit la ou non je fait confiance a Naïa pour nous sauver ! Si on doit faire confiance a quelqu'un c'est bien a elle. Mais je la trouverais et quand on sera de retour ce sera fini."
Puis elle se laissa tomber dans le vide. Elle fit durer quelques instant la chute puis quand elle vit le sol se rapprocher elle ouvrit ses ailes et s'envola au loin. Elle ne vérifia pas si Kiscerane était derrière elle, elle savait qu'elle n'était pas seule.
L'ange de sang passa lui aussi par la fenêtre et suivit l'ange noir. Ni l'une ni l'autre ne savais ou était Naïa ou la croyante mais elles savaient ou aller. Leur instinct les guidait et elles étaient sûres de leurs chemins.

(la suite nous plonge vers la fin de l'histoire)

(suite a une proposition faite a marc je poste une aile de naia xD)

Sur un terrain neutre, loin des villes et de l'insondable mais prés de la frontière de feu, Naïa attendait. Elle savait que les fusions devaient être faites rapidement le cas échéant le monde disparaîtrait. Mais elle devait attendre... Et elle attendait celle qui devait faire les fusions. Elle devait attendre la croyante, l'ange pur.
Sur le terrain que Naïa venait de créer il n'y avait ni monstres ni signe de vie. Il n'y avait pas non plus de plantes ni de nature et encore moins de terre. Le terrain semblait irréel. Naïa sourit... Elle se demandait ce qui lui prenait de penser cela : elle savait très bien que le terrain était irréel puisqu’elle l'avait créé. Il n'était ni en terre ni en pierre ni en quelconque matière existante. Elle avait créé un espace qui n'était que magie.
Naïa s'assit au sol. Elle attendait un ordre, ou quelqu'un... Elle attendait soit que la croyante vienne la voir, soit que son instinct lui dise quoi faire.
Plus loin la croyante avait créé elle aussi son terrain magique. Elle avançait tout en créant son chemin. Elle savait qu’à partir de maintenant toute la magie qu'elle avait devait être utilisée pour commencer les fusions.
Tout en réfléchissant elle avançait vers Naïa. Son instinct la guidait vers le terrain qu'avait créé Naïa. La Croyante s'arrêta quelques secondes. Non ce n'était pas de l'instinct, elle le savait mais elle commençait à l'oublier. L'ange pur secoua la tête et reprit sa marche. Il fallait tout finir et très vite : Elle perdait de plus en plus le contrôle de Naïa.
Elle accéléra le pas. Il fallait se dépêcher si tout ratait par manque de temps elle n'aurait pas le temps de s'en vouloir même si elle l’aurait préféré.
Sur le coup du stress qu'éprouvait l'ange pur son chemin magique s'agrandit et fut de plus en plus rapide à se former.
Elle arriva rapidement sur le terrain de Naïa et s'assit derrière elle. Naïa sentit que la croyante était derrière elle.
"Tout commence n'est-ce pas?
_Oui. Il est temps pour nous de commencer les fusions"

(puis vint le blanc)

Beaucoup plus loin dans le ciel, deux anges cherchaient l’un des leurs. Ils ne savaient pas où il était mais se sentaient appelés par cet ange perdu.
Kirianne et Kiscerane entendaient le cri d’au secours de Naïa. Où plutôt le ressentait dans leur cœur, leur âme et toutes leurs cellules nerveuses.
Naïa appelait à l’aide. Elle s’était perdue dans un endroit noir et introuvable. Elle était perdue au plus profond de son corps. Quelque chose la contrôlait. En vérité, une part d’elle-même avait pris le contrôle.
Les deux anges et amies de Naïa savaient qu’elles devaient se presser. Que la Naïa qui occupait le corps de leur amie ne leur voulait pas de bien.
« Kiscerane…?
_Hm ?
_Tu crois que… Les « choses » que j’ai vues dans mon rêve… Les ombres contre lesquelles je n’ai pu me battre ont pu contrôler Naïa ?
_C’est une possibilité, en effet. Mais ça peut être aussi la croyante voire même les deux « guirlandes électriques » qu’ont a vu dans notre rêve commun, qui sait vraiment ?
_Mouais ! Bref ça ne me dit rien qui vaille… »

(et la cuisse)

Tout se précipitait. Le peuple, les sages, les anges et même les monstres avaient a peine le temps de réaliser ce qui se passait et ce qui pourrait se passer si un miracle ne se produisait pas dans les instants qui suivaient…
Personne n’avait le temps de souffler. Il fallait dés maintenant agir. Oublier les peurs, croire en soi et avancer. Même en souffrant mais avancer quand même.
Il fallait retrouver ses rêves. Son imagination d’enfant. Il fallait que tout le monde s’unisse dés maintenant. C’était là la vraie fusion. La seule qui pouvait tout sauver le plus rapidement possible.
Mais le temps manquait… Comment le faire comprendre a des gens qui avaient désormais tout oublié ?
Nauël cherchait comment agir lorsqu’il réalisa qu’il était dans une forêt qu’il croyait disparue. La forêt dans laquelle auparavant vivaient les licornes argentées…
Il sourit alors lorsque devant lui se présenta un troupeau de licornes argentées.
Il savait qu’il ne serait pas seul : les licornes avaient toujours œuvré pour la survie de ce monde, qu’elles soient argentées, dorées ou cristallines !
Il n’y eut pas besoin de paroles ni de beaucoup de temps. Il savait ce qu’il devait faire et qu’il ne le ferait pas seul heureusement. Il savait qu’il allait contribuer à sauver ce monde qui lui était si cher.
Il savait parfaitement quoi faire mais pas comment ce qu’il envisageait se déroulerait. Malgré tout il avait toute confiance en l’aide qu’il venait de trouver.
Il s’inclina devant les majestueuses créatures, les remerciant ainsi de leur aide.
Il fut décidé par un seul regard échangé qu’il n’y avait plus de temps a perdre plus une seconde ne devait s’écouler sans que ce monde n’avance dans le bon sens.

Notez que j'ai edité le debut du sujet pour y coller le prologue fraichement ecrit ^^ (ecrit hier)

J'espere que ça vous plaira et vous aidera a decouvrir les TRES nombreuses signification cachées du roman

(deux morceaux ce coup-ci parceque ça devient de plus en plus court)

Dans une rue, un enfant courrait. Il ne savait pas pourquoi il courrait mais il savait qu’il devait avancer, qu’il n’avait plus le temps et que si il tombait il n’aurait pas le temps de se relever. Il devait arriver a destination. Vite, plus vite.
Il espérait que ses jambes aillent plus vite qu’il arriverait a temps et qu’il ne tomberait pas mais il commençait à sentir ses muscles fatiguer. Cela faisait trop longtemps qu’il courrait. Il voulait aller plus vite, encore plus vite. Arriver a temps là ou il devait être.
Mais était-ce possible ? Etait-il possible qu’il arrive enfin a destination ? Il cherchait depuis si longtemps cet endroit dont il ne connaissait pas l’exact emplacement. Trouverait-il ? A temps ?
Non ! Il n’avait pas le droit au doute ! Il devait croire ! Non pas pour lui mais pour ce monde qu’il chérissait. Il arriverait a temps il le savait. Il ferait partit de ceux qui arriverons a temps.
Petit à petit le paysage changeait. Des prairies, des champs, des parties de ce monde qui avaient été oubliées apparaissaient. Il n’avait pas le temps de les admirer, il devait passer devant cette source au loin puis suivre le courant de l’eau et « les » trouver…
Il savait qu’elles étaient la. Qu’elles les aideraient. Il arriverait a temps. Il le savait. Il y croyait de tout son cœur. Et sans se reposer, sans s’arrêter une seule fois, il trouva…

Naïa ne savait que faire. Elle était prisonnière quelque part en elle. Une force surhumaine avait pris le dessus et elle n’arrivait pas à récupérer le contrôle de son corps. Elle appelait à l’aide, lançait ses pensées dans le vent, en direction de ses alliées qui la cherchait.
Derrière elle la croyante ne sentait pas ce qui arrivait. Elle tombait dans le piège. Peut être était-elle elle-même contrôlée par la même force que celle qui la tenait en respect.
Elle se trouvait dans le noir. Elle courait, cherchant une porte, un chemin pouvant la mener vers la sortie. Mais elle avait beau se presser, courir de plus en plus vite, elle ne trouvait rien. Dépitée elle se laissa tomber au sol. Elle se voyait alors telle qu’elle avait toujours été : humaine, faible lorsqu’elle ne savait que faire, en position de défense lorsqu’elle se retrouvait face a une chose inconnue, complètement inutile lorsqu’elle oubliait de croire.
Elle releva la tête et sourit. C’était ça ! Elle savait maintenant ! Il fallait qu’elle se dépêche.
Très vite ses pensées, son cœur se mirent à l’œuvre. Elle savait que le temps manquait, qu’elle n’avait aucunement droit à l’erreur. De plus en plus vite elle parcouru les chemins inconnus de son âme. De plus en plus rapidement elle avançait vers la solution.
Elle savait que ce ne serait pas aussi simple. Qu’il y aurait une porte, un sort quelconque l’empêchant d’arriver a temps mais elle y arriverait ! Elle l’avait promis. Et même sans cette promesse elle savait qu’elle ne pouvait pas échouer. Elle n’y croyait plus, elle le savait

(un ptit passage pour snipe pour bien dormir (hihi tu vas encore vouloir de la suite mais j'vais me coucher XD))

En Farjity même, des vampires arpentaient la ville précédée par une femme dont le seul souci auparavant était de faire à manger. Les vampires étaient sortis de leur sommeil lorsque la femme les avait appelés. Elle venait de se rappeler quel était son devoir. De se rappeler ce que tout le peuple avait oublié : la ville était protégée par le peuple vampire.
Les gens sortaient tour à tour de leurs maisons à l’appel de la femme. Enfin ils se rappelaient. Enfin Quelque chose bougeait. Enfin le temps avait repris. Enfin ils se libéreraient. Elle le savait. Ils n’avaient pas le choix. Ils y arriveraient.
Elle redressa fièrement la tête et vit alors que les villageois se mêlaient aux vampires. Comme avant les vampires et les humains ne firent plus qu’un peuple.
Elle s’adressa à la foule tout en marchant :
« Auparavant nos peuples étaient unis, je suis heureuse de voir que le futur nous prévoit une nouvelle unisson. Auparavant le peuple de Farjity comptait des archers et des guerriers vampires, je compte sur nous pour retrouver nos instincts de combattants pour défendre la ville car ce qui va arriver nous le connaissons tous… »

L’insondable commença à s’effondrer. Les tours s’écroulant dans un fracas assourdissant mais bien heureusement personne n’était la pour l’entendre.
Des nuages de poussières montèrent aux cieux au milieu des arbres qui se couvraient des morceaux de poussières et de plâtre qui retombaient. L’espace dans lequel flottait l’insondable redeviendrait calme bientôt mais pour l’instant des ombres, quatre en tout, faisaient apparition au milieu du désastre.
L’une était noir, l’autre bleue, une autre encore était rouge et la dernière était Orange. Elles avaient en leur centre un joyau de la même couleur qu’elles ce qui les rendaient difficiles a discerner. Elles se dirigèrent chacune dans une direction différente.
L’insondable continuait de tomber. Il symbolisait l’impossible. L’impossible était en train d’être transformé en passé.

j'ai finiiii de lire.........
.............(silence)..............
je repete j'ai finiiii de liiiirreeeuuuuh
...... liirreuuh.......liirreuuh......
(elle est vraiment parti se coucher >_<)
un jour j'aurait va revenche^_^, quand tu me demandera les musiques que je vais enregistré niak

MOUHAHAHAHAHA
.....MOUHAHAHAHAHA..............MOUHAHAHAHAHA.........................MOUHAHAHAHAHA........................................MOUHAHAHAHAHA

hehehehe


M'en fous tu pourras pas m'egaler sur ce plan là!

Bon un ptit morceau pour faire plaisir :p

Au milieu d’une longue frontière de feu un village nommé Nekayul dont les habitants étaient des golems et des androïdes se préparaient au combat. Pour eux rien n’avait changé, ils n’avaient jamais arrêté de croire ce qui leur avait valu de s’éloigner des trois autres villes qui, elles, avaient arrêté de croire en tout.
Depuis l’arrivée de la croyante parmi eux ils n’avaient pas changé leurs habitudes, ils avaient continué à attendre l’ange éternel qui devait les sauver. Ils avaient continué à fabriquer des armes et à se procréer pour se défendre contre ce qui arrivait.
Maintenant ils étaient tous en position de combat. Tout était prêt depuis des années, ils ne pouvaient pas perdre. Ils le savaient.

Deux anges volaient au secours de l’un des leurs. Un homme galopait sur le dos d’une licorne vers Nayud, la ville sombre, suivit d’une meute d’autres créatures merveilleuses. Un enfant avait plongé dans la mer en même temps qu’un fleuve et se dirigeait vers Kiritsh, la ville bulle, avec le peuple sirène. Naïa cherchait le moyen de se libérer. Les archers et les guerriers de Farjity attendaient le combat. L’impossible s’écroulait. Les androïdes et les golems de Nekayul, la ville de feu s’étaient positionnés sur leurs machines de guerre.
Et le temps coulait entre les doigts de tout le monde.

avant de tuer mon ordi a coup de balai je vous montre un autre blanc de naia!

Naïa se releva. La croyante s'arrêta.
"Naïa... Que ?
_Désolé. Naïa se débat bien mais elle n'est pas assez forte ! Je la retiens prisonnière au fin fond d'elle même.
_Tu es une ombre, n'est-ce pas ? J'ai sentit ton aura malfaisante, certes pas assez tôt mais je la sens !
_Tu es intelligente, Nylissia. Peut-être trop même ! Cela me gène ! Toi et ce monde devez disparaître. Votre présence même est un scandale total !
_Tu as toujours été fou, Edel ! Où sont les autres ? Se sont-ils ressuscité comme toi ?
_Seuls ceux qui ont oubliés pourquoi existe la frontière de feu et qui l'ont traversée ne sont pas ressuscité car ils ne voulaient pas de la force de l'autre coté !
_L'autre coté n'est pas fort, il est fou ! Bien malheureusement plus que toi mais pour l'instant cela m'arrange ! Je vais te faire quitter de force le corps de Naïa !
_Ha ! Essaie donc ! Rappelles-toi qu'en tout plan tu as toujours été bien plus faible que moi, Nylissia !»
La croyante se tu ! Préférant garder sa colère pour le combat qui venait. Elle ne devait pas faire de mal a Naïa mais éviter les coups que porterais Edel a travers elle. Cela s'annonçait difficile. Naïa était forte. Elle espéra qu'Edel ne connaisse pas les capacités de Naïa. Si il ignorait ce dont l'ange sans ailes était capable il n'attaquerait que physiquement ce qui rendrait le combat largement plus aisé. Mais elle n'osait trop y croire...

"Kiscerane, là ! Regardes !"
L'ange de sang tourna le regard vers l'endroit qu'indiquait l'ange noir et tressailli : sur une étendue de magie pure, Naïa et une femme combattaient.
"Kirianne qui est cette femme dont on ne peut voir les traits ?
_C'est la croyante ! Naïa nous envoie encore des SOS tu crois qu'il faut...?"
Elle se tu d'un seul coup. Elle et Kiscerane venaient de recevoir le dernier message mental de Naïa, plus limpide que de l'eau clair. Les deux anges et amies de Naïa se jetèrent un regard attristé, sachant très bien qu'elles n'avaient pas le choix.
Elles se dirigèrent vers les deux femmes qui combattaient encore. Il était évident que la croyante perdait. Naïa était possédée par une force incroyable et ne pouvait s'en défaire seule.
Le message était simple : faire croire a l'ombre qu'on ignore sa présence et au moment le plus certain... tuer Naïa.
Kirianne retint ses larmes. Kiscerane serra les mâchoires. Et toutes deux se posèrent aux cotés de Naïa...

bon je vais tout poster dans la semaine. J'ai trop peur de perdre ce roman.

je formate dans le week end et je veux absolument pas perdre la legende de Naïa

Bref voici un morceau de la suite:

Autour de la ville bulle des sirènes guerrières attendaient le signal. A l'intérieur même de cette ville le peuple avait retrouvé sa magie ancestrale et se préparait à l'utiliser. Un jeune garçon attendait l'heure pour donner le signal. Il savait qu'il y avait quelque chose en ce monde qui ne devait pas survivre.

Autour de la ville de feu des golems insensibles aux flammes attendaient eux aussi le signal. A l'intérieur des remparts de la ville des androïdes armés de technologie de pointe étaient en position de combat. Une sphère attendait que le sacrifice se fasse pour briller et ainsi donner le départ. Mais il y avait quelque chose qui retardait mortellement la survie de ce monde.

Autour de la ville du sommeil des licornes dorées, argentées et cristallines faisaient croître leurs forces le plus possible. A l'intérieur, derrière la palissade le peuple ayant retrouvé sa magie protectrice mettaient en réserve leurs meilleurs sorts. Un sage attendait le moment pour donner le signal. Il savait que les anges allait faire a temps les fusions mais il savait aussi que d'anciens mauvais anges étaient revenus de leur voyage derrière la frontière de feu.

Autour de la ville de l'oublié des guerriers vampires affûtaient leurs crocs. A l'intérieur, à l'abri des meurtrières les archers tendaient leurs arcs. Une femme attendait que se déclare le signal afin de le donner aux autres. Elle sentait le retour de la croyante. Elle savait que les fusions avaient commencées mais que les ombres empêchaient la suite de l'invocation.

(prevenez-moi quand je poste la suite je crois que je peux encore en taquiner un, un peu mais au pire vous aurez tout vendredi aprem'!)

Quelque part dans l'inexistence deux sages parlaient. Ils s'étaient transformés l'un en une lueur chaleureuse l'autre en une lueur guerrière.
"Tout va bien se passer.
_Oui. Même les ombres ne peuvent plus rien a présent.
_Ils n'espèrent même plus.
_Non, ils croient ! Ils sont sûrs. Ce monde va perdurer.
_Penses-tu qu'ils aient découvert notre vraie nature ?
_Il y a tellement de sentiments vivants indispensables à cette planète qui prennent forme humaine et se dissipent après coup que cela passera inaperçu. Ils ne nous oublierons néanmoins pas.
_Ils y arriverons. Mais...
_Qu'y a t'il ?
_Il pleureront un être cher.
_Elle savait qu'elle devait en arriver là. Mais ne t'inquiète pas. Elle lui a donné une vie pure.
_Tu parles de sa création ?
_Bien évidemment.
_Oui, je le sens moi aussi. C'est grâce à elle que ce monde perdurera même si ce n'est pas elle qui se sacrifiera c'est bien elle qui remettra tout en ordre.
_Regardons la suite même si nous la connaissons. Cela est si beau à voir."


hop avant de dormir un morceau :p

La suite demain (et la fin peut etre aussi)