La légende de Naïa

Ceci est une oeuvre de fiction totalement ecrite par moi meme.

Je poste ici un petit morceau puis au fur et a mesure de la correction du texte posterais d'autre parties du roman.

Donnez moi vos avis ça fait toujours plaisir ^^

voici le premier paragraphe
(vers la fin du roman les paragraphes seront tres court mais je ferais quand meme un message pour chaque) :

La légende de Naïa

Prologue

Serait-il possible qu’il existe d’autres mondes, d’autres temps, d’autres univers dans cet espace infini que nous voyons lorsque nous levons la tête ?
Est-il possible, sans que nous le sachions, qu’il y ait un monde ou atterrissent les personnes que l’ont perds qui n’ont pas eut le temps de poser leur pierre afin qu’ils aient une nouvelle chance de le faire ?
Notre monde a nous n’est qu’une poussière dans cet espace infini, nous-même ne sommes que des molécules vivantes qui oublions notre véritable identité et notre véritable statut.
Peut-être au départ le savions nous. Peut-être avions-nous la vérité dans nos veines dés la naissance. Mais le fait est que le temps passant, nous avons oublié.
Nous avons oublié la réalité, nous nous sommes corrompu jusqu'à l’âme. Nous avons oublié d’aimer, oublié de pleurer, oublié de rêver et surtout nous avons oublié de vivre.
Que se passe t-il dans ce ciel qui s’obscurcit de jour en jour a force de nous voir l’oublier ? Qu’y a-t-il derrière ces nuages noirs ? Que se cache t-il derrière la foudre ?
Les nuages seraient-il annonciateur d’un déluge d’horreur ? La foudre annonciatrice de colère d’autres lieux, a d’autres temps, d’autres univers ?
Nous ne savons pas… Ou alors l’avons-nous oublié ?

Notre monde n’est pas le seul à exister. Ceci est certain. Chacun a son propre univers, ses façons de le voir, de l’approcher, de le tenir. Nous sommes tous au centre d’un univers qui n’appartient qu’a nous. Il existe ainsi des millions d’univers sur cette planète que nous appelons ’terre’. Et tous ces univers sont perdus au milieu d’un autre univers bien plus grand. N’y a-t-il pas quelqu’un qui comme nous pourrait diriger cet univers ? C’est possible. Mais pas tout le monde n’y croit. A chacun son univers, a chacun sa vision des choses. Nous ne pouvons forcer quelqu’un à rentrer dans notre univers. Même si il en fait partit il a son univers a lui et ne peut vivre que dans le notre en y perdant son âme et devenant une marionnette sans vie.

La vie est un don extrêmement précieux que nous n’apprécions souvent pas à sa juste valeur. La preuve en est par nos actes : nous nous entretuons, nous laissons des gens mourir dans des maladies pour lesquels nous avons des médicaments, nous laissons mourir les gens de faim alors que nous puisons leurs richesses afin de nous enrichir sans rien leur donner en échange que de quoi mourir plus vite. Nous oublions les valeurs véritables et pensons être au dessus de tout. Alors qu’en vérité nous ne sommes même pas maître de notre propre univers car les univers des autres nous influencent.

Nos vies n’ont qu’une existence futile pour l’univers, l’on dirait, mais c’est faux et cette histoire en est la preuve.

« Lâche-moi !
_Non !
_Si ! Nous n'avons pas le choix ! Soit c'est moi, soit c'est nous deux !
_Je ne peux pas...
_Ne t'inquiète pas : je sais voler...
_C'est pas le moment de faire de l’humour ! »
Elle serra sa main tandis que l'autre fit le contraire. Elle ne voyait pas les traits de la femme, juste ses yeux; des yeux qui la fixaient; des yeux verts qui semblaient sonder son âme. Il faisait sombre, ce qui était normal en pleine nuit, mais pas suffisamment pour qu'elle ne vit pas les cheveux verts de cette femme pendue à son bras, qui lui demandait de la lâcher alors qu'elles étaient sur le toit de le tour magaz', la tour la plus grande de la ville. Il devait y avoir plusieurs dizaines de kilomètres avant le sol.
Elle songea alors qu'elle ne se souvenait même pas de la hauteur de la tour, qu'elle n'avait jamais vu le sol, ni les anciennes habitations de ses ancêtres. Elle voulait maintenant tout connaître pour tout montrer à cette femme qui lui disait de la lâcher. Jamais personne n'aurait voulu mourir comme ça. Une chute interminable (plusieurs minutes d'après ce qu'on lui avait dit), pour finir écrasé au sol comme un grostique sur un pare brise de fly-car.
Soudain elle se demanda pourquoi cette femme avait les cheveux verts; Etait-ce une coloration ? Faisait-elle partie de cette nouvelle race d'humains aux couleurs différentes de celles auxquelles tous s'étaient habitués ?
Elle se souvenait des dires du professeur qui s'occupait de son éducation : « j'ai moi-même vu un enfant à la peau bleue, nous lui avons fait des analyses pour voir d'où venait cette... nouvelle couleur ! »
Non ! La femme avait la peau blanche, peut-être un peu trop pâle même.
« Je ne plaisante pas ! Je suis un ange ! Un ange déçu, mais un ange !
_Déçu ? ...Déchu, tu veux dire ! Nous naissons tous déchus, d'après les religions !
_Non ! Déçu ! Le monde d'où je viens m'a déçue...
_C'est pas pour ça que tu dois mourir ! Essaie de remonter...
_Je ne mourrais pas ! Je sais voler !
_...
_Puisque tu ne veux pas me lâcher... »
La main de la femme passa au travers de la sienne. La femme chuta quelques mètres puis se mit à illuminer l'espace entre les tours. Pendant quelques secondes elle ne vit rien d'autre que la lumière si blanche, si pure, si belle, si parfaite que la femme laissait échapper puis, peu à peu, elle vit.
Presque nu était son corps mais sans formes intimes, comme un dessin que l’on n’aurait pas terminé, par pudeur, mais qui resterait sensuel et magnifique. Un léger voile transparent partait de son cou, passant sur sa poitrine puis sur son entrejambe pour finir par flotter autour d'elle comme un bouclier. Ses cheveux s'amusaient avec le voile. Ses cheveux et son voile semblaient danser, devant elle se jouait un ballet de perfection inégalée. La femme ne semblait toujours pas avoir de traits et pourtant elle ressentait la présence d'un visage doux et calme, comme celui d'une mère. Ses yeux la fixait et semblaient lui dire : « Je ne t'ai pas menti ! »
Le plus extraordinaire restait ses bras... ou plutôt ses ailes. Car à la place des bras de cette femme stupéfiante régnait des ailes de lumières, merveilleuses ailes qui semblaient douces comme la soie.
La femme était splendide tout autant qu'effrayante.
« Nous nous reverrons bientôt, je te le promets. » lui dit-elle.
Puis elle s'envola et disparu rapidement.
Quant à elle... Elle restait abasourdie, la main pendue dans le vide, cherchant une réponse rationnelle à ses questions.
Puis enfin elle se tourna... Pour se retrouver nez à nez avec le professeur.
« V... Vous étiez là ? Vous avez vu ?
_Oui !
_Qui était cette femme ? Une nouvelle race ?
_Non !
_... »
Il y eut un silence pendant lequel elle remarqua les hommes armés autour du professeur.
« Que se passe t'il?
_Tu en sais suffisamment !
_...J'en ai peut-être trop vu mais ce n’est pas une raison... Puis j'ai rien compris !
_Là où tu vas tu comprendras !
_Hein ? Hey ! Ho!... »
Un homme leva son arme.
« J'aurais préféré que ça se termine autrement !
_Attendez ! Non ! Dites-moi au moins, qu'est-ce que ça change ?
_Ca change qu’ils t’attendent depuis trop longtemps déjà. Ils t'ont élue pour les aider.
_Mais je comprends rien à votre charabia !
_Tu comprendras là-bas. Adieu. J'aurais vraiment aimé que ce soit quelqu'un d'autre qui soit choisi. Mais il y a trois élues et tu en fais partie.
_Hein ? »
L'homme enclencha l'arme.
« Payé pour le sale boulot, Hein?
_Tu ne mourras pas ! ... Enfin pas vraiment... Oui et non quoi !
_Quoi ? Expliquez-vous à la fin !
_La fin, on y est presque. Je suis désolé, on n’a pas de temps à te faire perdre ici ! Vas-y toi ! Adieu ! »
Puis l'homme tira. Le professeur lâcha une dernière phrase : « Libère-nous ! »
Et elle sentit le flash lui traverser la poitrine, elle se sentit partir en arrière mais elle savait qu'elle ne sentirait pas ni le vent de la chute ni l'impact au sol. Elle ne cria pas. Elle ne pleura pas. Elle ne fit rien. Mais elle ne comprenait rien non plus.
Puis elle se sépara de son corps et elle le regarda tomber. Ce corps modifié par les technologies modernes par cent fois qu'elle aimait tant, elle avait appris à l’aimer autant, serait bientôt écrasé au sol. C'est alors qu'elle se sentie aspirée par quelque chose, la mort peut-être. Tout devint noir et elle renonça à comprendre.

EDIT: « Waaah ! Putain ! »
Elle vit les draps trempés de sueur. Elle se leva. La pièce lui était inconnue mais avait tout l’air d’une chambre d’hôtel. Il y avait un miroir dans cette pièce. Un de ces miroirs suffisamment grands pour se voir des pieds a la tête. Elle regarda de ses yeux son corps et vit que ses vêtements n'étaient plus les mêmes. De plus quelque chose... Bougeait derrière elle, elle passa sa main dans son dos et attrapa quelque chose qui ressemblait à des ailes de libellules en plus long et plus costaud, ou, avec un rapprochement poussé, aux voiles de la femme qui se prétendait ange déçue. Elle tira dessus et eut mal à l'épaule, endroit d'ou semblait partir le "voile". Elle avait un de ces « voiles » de chaque côté et ils étaient tous deux... incrustés dans ses omoplates.
Elle prit peur et s'approcha du miroir, le tournant vers elle pour se voir, pour vérifier qu'elle n'avait pas subi d'autres transformations.
Le miroir la reflétait sans se soucier de ce qu’elle pouvait penser d’elle-même, de ce corps qui était le même mais en différent, de ce visage qui restait le sien malgré ses yeux verts devenus bleus, ses cheveux sombres qui s’étaient assouplis et allongés tout en devenant bleu océan. Et puis ces habits… Ces habits qu’elle n’avait jamais vus et n’aurait jamais osé porter parce que trop courts, trop indécents. Où était ses fringues, sa maison, ses amis, son corps, son visage, ses cheveux ? Toutes ces choses qui lui étaient personnelles de droit et auxquelles personne n’avait le droit de toucher. Et surtout où était-elle ? Qu’attendait-on d’elle ? Qu’allait-elle devenir ?
Elle prit attention sur ses nouveaux membres, ces « ailes », ces « voiles »… qui lui sortaient des omoplates. Elle se rendit compte qu’elle pouvait les bouger à sa guise sans les toucher. Mais restait une question : A quoi cela servait ?
Que se passait-il à la fin ? Où était-elle ? Et pourquoi seule ? Quelle était la raison d’une telle transformation ?
Ne trouvant pas de réponses à ses questions, elle se mit à hurler de toutes ses forces. Elle cassa le miroir d’un coup de poing. Cela ne lui donna pas de réponses mais lui fit du bien. Elle se calma, s’assit sur le lit et réfléchit. Elle se rappelait les derniers instants avec cette femme sans visage et les paroles sans queue ni tête du professeur. Puis soudain une idée vint en son esprit.
« Je suis une nouvelle race ! »
Elle savait qu’on ne devenait pas une nouvelle race, mais à part cette solution elle n’avait rien de plus rationnelle, alors elle s’accrocha a ça.
« Ca ne résout pas tout : je suis où là ? »
Puis quelque chose lui remis les pieds sur terre. Le professeur… L’homme… Le flash… Elle était morte. En supposant qu’elle ait survécu au flash, elle n’aurait pas survécu à la chute. Les nouvelles races étaient plus costauds mais pas a ce point. De toutes façons elle n’était pas une nouvelle race.
Enfin autre chose lui revint : La femme… Un ange… Le professeur… Elue… Morte… Ange… Tout tenait : elle avait été choisie pour mourir et devenir un ange avec une quelconque mission à effectuer. Mais tout le monde devait mourir alors pourquoi elle et pas quelqu’un qui attendait la libération de la mort ?
C’était injuste ! Elle était tranquille avant tout ça.
Elle se décida à sortir pour demander des réponses à quelqu’un, mais la porte lui résista, apparemment fermée. Elle inspecta alors la fenêtre. Aucune chance par là non plus : elle ne voyait pas le sol tellement l’habitat ou elle se trouvait était haut. Elle ouvrit la fenêtre et regarda dehors, apparemment elle était dans un château, un château volant. Autour du château elle ne voyait qu’un ciel blanc sans couleur abritant une forêt interminable. C’était beau, magique mais d’un triste…
« Et si je volais ? »
Elle enjamba le rebord de la fenêtre et resta assise un instant, comme ça, les jambes pendues dans le vide. Elle s’apprêta à sauter quand elle se dit : « Qu’est ce que je suis en train de faire ? » Elle stoppa son élan. Et si elle se trompait ? Si elle n’était pas un ange ? Et puis même si elle était un ange, peut-être ne volait-elle pas ! Pourquoi tant de doutes la prenaient tout d’un coup ? Elle savait qu’elle pouvait voler ! Elle inspira.
« Tu peux le faire ! »
Elle sursauta.
« Tu peux voler, même sans ailes ! »
Elle regarda derrière elle. Un autre ange assurément. Elle aussi avait des voiles, mais à sa différence elle avait des cheveux et des yeux rouges.
« Je suis l’ange de sang, Kiscerane. Essaie de voler, nous parlerons après.
_Mais si je n’y arrive pas ?
_Tu y arriveras ! »
Enhardie par les paroles de l’autre ange, elle sauta. Le vent de la chute lui fouetta le visage. C’est ce qu’elle aurait du sentir en tombant de la tour magaz’. Elle ferma les yeux et vida toutes questions et tout doutes d’elle-même puis elle s’empli de sa certitude : « Je peux voler ! »
Alors elle se sentit flotter dans le vide. Elle ouvrit les yeux, elle ne brillait pas comme l’ange déçue, elle n’avait pas d’ailes mais elle volait. Elle revint à la fenêtre. L’ange de sang l’attendait en souriant.
« Tu est la première !
_Hein ?
_Tu est la première à arriver à voler toute seule du premier coup !
_Alors j’aurais pu ne pas réussir !
_Je savais que tu y arriverais. »
Elle dévisagea cette femme, ange elle aussi, sans aucun doute, elle était vêtue de rouge, ses cheveux étaient rouges, ses yeux aussi. Ce devait être en rapport avec son nom.
Elle se rappela qu’elle-même était en bleu.
« Je suis un ange d’eau ? »
L’autre secoua la tête.
« Tu est Naïa, l’ange sans ailes. Mais tu dois protéger Kiritsh la ville de l’eau.
_Donc je suis en rapport avec l’eau… Mais pourquoi moi ?
_Je ne sais même pas pourquoi ils m’ont choisie alors…
_Ils ?
_Les maîtres. Ceux qui dirigent une partie de ce monde.
_Houlà ! C’est complicatoche.
_Oui. Viens je t’expliquerais en route.
_Attends ! On est ou, là ?
_Dans l’Insondable, au milieu de la forêt obligée.
_...
_C’est le domaine des maîtres et la demeure des anges.
_Ah ! Y en a d’autres !
_Tous ici sont des anges. Ceux qui se démarquent sont les élus, les maîtres et l’ange déçu. Du moins pour cette partie du royaume.
_ Tu connais l’ange déçu ?
_Non ! Personne ne l’a jamais rencontrée. Beaucoup l’on vue, mais personne n’est venu dire qu’il lui avait parlé. On l’appelle aussi la croyante… Va savoir pour quelle religion. Pourquoi ?
_Pour rien ! (Elle se méfiait, on lui avait changé son nom, elle ne savait rien d’ici et ne préférait pas s’attirer d’ennui.) Disons plutôt… avant que… »
Que fallait-il dire ? Avant que l’on me tue ? Avant tout ça ?
« J’en ai entendu parler, je suis surprise, c’est tout !
_Mouais… Tu n’es pas douée !
_Pardon ?
_Tu mens mal ! »
Naïa soupira. Un ange ne peut pas mentir, ça faisait partie des règles qui s’étaient gravées en elle en même que ses pouvoirs.
« Et c’est quoi cette histoire de partie de royaume ?
_Le royaume où nous sommes est divisé en deux par la frontière de feu. De notre côté il y a quatre villes sans compter le château des anges. C’est peu mais c’est tout ce qu’on a pu construire avec les monstres qui détruisent tout. De l’autre côté, il y a des monstres encore plus redoutables et notre ennemi, celui qui créé les monstres. Les élus protégent les villes qui leurs sont attribués et empêchent les invasions des monstres par la frontière.
_Qui protége le château ?
_Il n’a nul besoin de protection : a part les élus, personne ne peut trouver l’Insondable ! »
Naïa réfléchit. C’était compliqué parce qu’elle ne s’y attendait pas et que l’on ne lui en avait jamais parlé. Quelque chose en elle criait que c’était injuste. On lui avait pris sa vie, son nom, son corps, et maintenant on lui volait sa liberté. On ne lui laissait pas le choix : elle devait protéger une ville qu’elle ne connaissait pas et dont elle n’avait rien à fiche et une frontière contre les invasions de monstres dans un monde inconnu aux noms plus que douteux. Non, non et non ! Qu’ils se débrouillent sans elle, entre eux. Et qui était cet ennemi qui, a coup sûr, les vaincra ?
En même temps autre chose lui disait que c’était une expérience à prendre comme une autre surtout maintenant qu’elle était morte et que l’on risquait de ne pas lui donner d’autre expérience ou « amusement ».
« Attends ! C’est qui l’ennemi créateur de monstres ?
_Personne ne sait ! Il vit de l’autre cote de la frontière tout le temps et aucun élu ou ange normal n’est ressortit vivant de là-bas.
_Et les autres avant nous ?
_Elles… Elles n’en sont pas ressorties.
_On peut mourir ici ? Je croyais qu’on était déjà morts !
_Ici vivent les esprits échappés de nos corps avant qu’ils ne meurent. Si ton esprit est détruit, tu es rayée de la carte.
_Super ! Bon ! Ecoutes-moi bien : Ils se demmerdent sans moi, Okay ? »
Naïa se dirigea vers la porte.
« Et que comptes-tu faire ?
_Je vais chercher l’ange déçu ! Je l’ai vue quand j’était en vie, elle sait peut-être comment je peux rentrer. »
Naïa ouvrit la porte. Kiscerane baissa la tête, inspira fortement, se mordit la lèvre inférieure, expira et lui cria, au bord des larmes :
« On ne peut pas retourner chez nous : on est morts ! Moi, je n’ai pas vu la croyante mais elle en sait pas plus que les maîtres ! J’aurais voulu vivre encore moi aussi, je n’avais même pas vingt ans.
_Moi j’allais en avoir seize ! Mon tuteur m’a tuée en me disant qu’on m’attendait.
_Quand as-tu vu la croyante ? »
Naïa se retourna.
« Avant que l’on me tue. Elle allait tomber de la tour magaz’. Je l’ai rattrapée…
_Mais ?
_Mais sa main est passée au travers de la mienne. Elle s’est transformée en ange et puis… Elle est partie.
_...
_Un peu dur a gober, hein ? Moi non plus je ne comprends et ne crois pas tout. »
Kiscerane s’assit sur le lit, la tête entre les mains.
« Elle t’a parlé ?
_L’a juste dit qu’elle était un ange déçu…
_Mouais. »
Kiscerane se redressa et s’étira. Naïa remarqua alors combien Kiscerane était belle malgré les muscles un peu trop marqués et le ventre trop creux de celle-ci. Un charme inhumain s’évadait d’elle, quelque chose d’envoûtant sans être énervant. Naïa se demanda si c’était une particularité des anges.
« Allez ! Viens : on va chercher la troisième.
_La troisième ?
_La troisième élue ! »
Kiscerane se leva et passa devant Naïa pour sortir.
« Elle a aussi dit qu’elle était déçue par son monde. »
Kiscerane ralentit jusqu’à arrêter ses mouvements. Elle hocha la tête et repris son chemin. Naïa la suivit.
Mais en plein milieu du couloir l’ange de sang s’immobilisa. Naïa se demandait ce qui lui arrivait quand, en se tournant vers elle, elle la questionna :
« Et… C’est quoi la tour magaz’ ?
_Ben c’est une tour pleine de magasin. C’est l’une des plus grande tour du monde. Remarque : même si tu tombes d’une autre tour tu n’as aucune chance de survie, a moins qu’un fly-car passe à ce moment.
_Ah… Et un fly-car ?
_Ben une voiture volante, l’anglais est devenue une langue mondial peu sont ceux qui ne la connaissent pas. Il y a aussi des mutations végétales, animales, humaines et insectoïdes : Les moustiques sont devenus tellement gros qu’on les a surnommés les grostiques. Par contre le nom scientifique a peu changé : on rajoute muté pour l’espèce qui a muté. Beaucoup de choses ont subis des transformations mais les anciennes espèces sont restées. Par exemple il y a une nouvelle race d’humain depuis peu mais la race habituelle existe toujours.
_Mmmh… »
Kiscerane semblait ne pas tout suivre.
« Mais tu sors de quel socle paumé toi ?
_Je crois que je ne viens pas de la même année que toi.
_Quoi ? C’est possible ?
_Oui ! Ici il n’y a pas de temps. Apparemment la croyante a un rapport avec ça. »
Kiscerane parut alors très gênée comme si elle avait avoué un tabou. Puis en chuchotant rajouta :
« Ne dis à personne ce que je viens de dire, de même : ne dis à personne que tu l’as vue.
_Mais pourquoi ?
_Elle n’est pas aimée. Il parait que c’est elle qui dirige et qui a créée la quatrième ville. Indépendamment des maîtres. C’est pour ça qu’il n’y a que trois élus. On ne peut défendre que les créations des maîtres.
_Et ça continue ! »


le fichier sur lequel j'ai tapé le roman a ete abimé par un virus assez gravement a partir de là... je dois retaper des tas de phrases et comme cela fait longtemps que j'ai fini ce roman j'ai du mal a retrouver mes mots...

Je risque de mettre un moment avant de poster le reste desolée mais donnez moi vos avis quand meme ^^"

voila j'ai tout réécris et corrigé il ne me reste plus qu'a tout poster mais j'ai la flemme là.

Donc demain :p mais bon courage c'est de la lecture ^_^

pis j'en ait un autre a taper donc vous allez deguster XD

J'attend l'avis de Laure :p vu que c'est une lectureuse fanatique !

Naïa soupira. L’ange de sang parut surpris.
« Quoi ?
_Ces lois. Ces règles. Je n’aime pas ça.
_Tu dois obéir sinon ils t’exileront de leur royaume.
_Je veux voir les maîtres !
_C’est que… On ne peut pas. Eux nous voit mais nous non.
_Hein ?
_En fait… Ils sont invisibles. Personne n’a jamais pu les voir. »
Naïa restait incrédule. C’était normal que ce soit le bordel : quand on créé on agit ensuite sur le devenir de sa création mais si eux ne le faisait pas… Elle comprenait mieux les invasions de monstres et les élus.
« Allons chercher l’autre !
_Je me demande comment elle va réagir…
_Comme toi et moi : elle sera indignée et écoeurée ! »
Naïa en était sûre. Comment pouvait-on accepter une telle chose ? Il fallait être anormal pour apprécier de se faire voler sa vie.
Elles arrivèrent devant une porte de bois. Naïa n’avait même pas remarqué que beaucoup de choses étaient en bois. Pourtant cela aurait dû la marquer plus tôt : elle était habituée aux habitations ou immeubles en p.v.c, aluminium, plastique traité ou acier trempé (pour les immeubles les plus lourds, donc pratiquement tous) parfois revêtu d’étain (pour des raisons d’esthétisme). Ici tout était en bois sauf les murs qui étaient fait en petits blocs de roche taillé brut. Il n’y avait même pas de parpaing ! Tout lui donnait l’impression qu’il fallait fuir avant que tout ne s’écroule.
« Elle est ici, normalement.
_Normalement ?
_Peut-être a-t-elle découvert un pouvoir d’invisibilité ou de porte dans le temps. C’est ce que j’avais trouvé moi.
_Un pouvoir de porte dans le temps ?
_Ou d’espace-temps, si tu préfères. Ca permet de créer un trou dans l’espace ou le temps pour passer à travers une porte ou raccourcir une distance. C’est le premier pouvoir que j’ai découvert.
_Au fait qui t’as guidée toi ?
_Les anciennes élues. Celles que vous -elle (elle fit un mouvement de tête vers la porte) et toi- remplacerez.
_Cela fait longtemps que tu es là ?
_Le temps ne s’écoule pas ici. »
Naïa secoua la tête. C’était trop compliqué et en même temps cela lui semblait évident comme si elle connaissait déjà tout ça, comme si elle était déjà venue ou plutôt comme si elle avait un rapport avec tout ça. Non ! Elle devait se faire des idées elle ne pouvait pas avoir de rapport avec ici : elle n’était jamais venue.
« Pourtant tu connais déjà ce monde ! Tu sais même où est la quatrième ville. »
Elle sursauta. Qui ? Qui lui avait parlé ? Ce n’était pas la voix de Kiscerane. Il n’y avait même pas eu de voix lorsqu’on lui avait parlé. Et si…
« Est-ce qu’il est possible de faire de la télépathie ?
_Oui. J’y arrive parfois mais c’est rare dans l’ensemble. Sinon les maîtres nous parlent comme ça aussi. D’ailleurs… C’est leur seul moyen de communiquer avec nous.
_Et la croyante ? Elle peut nous parler comme ça aussi ?
_Je ne sais pas ! Pourquoi ? Elle t’a encore dit quelque chose ?
_Je ne sais pas trop… Je… J’ai entendu quelque chose dans ma tête mais je n’ai pas trop compris ce que ça voulait dire. D’ailleurs… »
Elle inspira pour mieux soupirer
« D’ailleurs ça ne veut rien dire.
_C’était quoi ?
_Je préférerais comprendre avant d’en parler. »
Kiscerane hocha la tête. Naïa lui fit signe d’ouvrir la porte. L’ange de sang s’exécuta. Les portes étaient bloquées par un sceau magique. Kiscerane frôla le sceau du bout des doigts, il se mit alors à scintiller puis un point blanc plus lumineux que tout le reste apparut au milieu du sceau. Kiscerane prononça une incantation muette.
« Elle fait appel à ses pouvoirs. »
Apparemment les « pensées » que Naïa recevait ne lui voulaient pas de mal, juste lui expliquer ce qui se passait.
Les yeux de Kiscerane passèrent de l’iris rouge et pupille noir au rouge lumineux. Puis elle fit un demi cercle avec son doigt autour du sceau, descendit vers le centre en verticale parfaite et apposa son empreinte sur le point lumineux. Enfin le sceau s’illumina en cercle deux à trois fois et disparut.
Kiscerane ferma les yeux et quand les rouvrit, ils avaient repris leur iris rouge et la pupille était revenue. Il y eut un déclic et elle appuya sur la poignée. Elle prit une profonde inspiration et poussa la porte.
La pièce n’était pas vide mais on aurait dit qu’un cyclone était passé par là. Tout était renversé, cassé, démoli. Il n’y avait rien de récupérable à part le lit. Le lit dans lequel le cyclone s’était endormi, probablement a bout de force.
« Il y aura tout à refaire je crois. » remarqua Naïa.
Kiscerane secoua la tête en signe de négation. Elle leva la main et claqua des doigts. Alors la magie fit son charme : une sorte de légère brise étincelante passa dans toute la pièce et tout retrouva sa place et son aspect originel.
« Wouah ! Je veux le même pouvoir. C’est pratique pour tout ranger après. »
La jeune fille se releva sur ses coudes et regarda Kiscerane et Naïa.
« Bon ! Trêve de blagues, je veux rentrer chez moi !
_C’est impossible !
_Je vais tout te lancer à la figure tu vas voir si c’est impossible.
_Ce n’est pas nous qui choisissons. T’énerver ne changera rien. »
La jeune fille s’écroula, dépitée, sur le lit.
« Mais j’ai rien demandé, moi. »
Puis elle éclata en sanglots. Naïa fit la moue. Des larmes ? C’était donc ça ? Dans son monde les sentiments étaient prohibés. Comment réagir lorsque quelqu’un pleure ? Elle n’en savait rien : elle n’avait jamais pleuré et n’avait jamais vu quelqu’un pleurer. Elle savait être passablement énervée, parler fort et grave lorsque ça lui arrivait mais elle ne connaissait rien d’autre des sentiments. Par exemple cette haine qu’elle devrait éprouver contre le professeur n’existait pas dans son esprit. Pourtant rien ne l’empêchait de penser que c’était injuste. Elle avait donc un sens de la justice assez précis. Mais les deux (la justice et les sentiments) n’étaient-ils pas reliés ? Cette fille qui pleurait ne ressemblait-elle pas à ce qu’elle éprouvait bien souvent ? Elle était triste, triste parce que seule et sans amour pour combler cette solitude. Comment avait-elle pu vivre jusqu'à maintenant sans s’en rendre compte ?
Kiscerane ne savait pas comment réagir. Elle avait déjà perdu deux amies ici, elle ne devait pas s’attacher et ne devait pas se faire apprécier. Qu’est-ce qu’on faisait dans ces cas-là, déjà ? On prenait la personne dans ses bras, on la berçait, la rassurait… Tout était si loin maintenant. Elle le sentait. Elle commençait à oublier. Non ! C’était faux ! Ca, c’était ce qu’elle espérait : oublier pour ne plus souffrir. Oublier ses parents qui s’adoraient, oublier ses amis, ceux qui tenait à elle, ceux qu’elle aimait, puis oublier son copain et la façon dont ils étaient morts tout les deux. Alors elle se souvint encore plus clairement que si elle y était de leur accident de voiture. Elle était morte. Mais lui ? Elle ne l’avait pas trouvé ici. Comment savoir ? Allait-il bien ? Ou était-il mort lui aussi ? Si il vivait où était-il ? Avec qui ? Avait-il une nouvelle petite amie ? Et si il était mort pourquoi ne le trouvait –elle pas ? Puis elle pensa aux deux anciennes élues… C’était très souvent des femmes. Les anges normaux lui avaient dit que c’était les plus agile qui était élus. Elles étaient parties toutes les deux de l’autre côté de la frontière et lui avait dit d’attendre. Attendre ne représentait rien grâce à l’absence de temps. Mais les maîtres lui avaient signalé qu’il était trop tard pour elles. Que deux autres viendraient les remplacer. Kiscerane n’avait pas bronché mais s’était juré de venger ses deux alliées. Elle avait décidé de passer la frontière à son tour lorsqu’elle aurait suffisamment guidé les deux nouvelles élues. Elle préféra ne rien faire et resta dans l’encadrement de la porte en attendant que ça passe lorsque…
Naïa regarda Kiscerane. Elle paraissait songeuse et serrait la mâchoire. Alors Naïa inspira le plus profondément qu’elle pu et passa devant Kiscerane, la poussant un peu même, et s’assit sur le lit à côté de la jeune fille et se pencha pour la serrer dans ses bras un peu maladroitement. Elle lui parla doucement lui disant de se calmer, qu’elle était d’accord avec elle, que c’était injuste et qu’elles chercheraient un moyen de rentrer ensembles mais que plus elles attendraient plus elles perdaient du temps.
« C’est vrai ?
_Qu’on perd trop de temps à ne rien faire ? Oui !
_Non ! Qu’on cherchera un moyen de rentrer ?
_J’ai dit qu’on chercherait pas qu’on trouverait, hein !
_Chercher est le début d’une trouvaille. »
Naïa la regarda et lui sourit en hochant la tête.
« Bien dit ! »
La jeune fille sourit à son tour. Kiscerane attendait des maîtres le nom de la jeune fille mais n’eut aucune réponse. C’est alors que Naïa le lui demanda :
« Et comment tu t’appelles ?
_Kirianne !
_Elle est l’ange de la nuit, c’est ça Kiscerane ?
_Elle est l’ange noir, sa ville est Nayud, la ville…
_...Du sommeil. Et toi ta ville est Farjity, la ville de l’oublié.
_Exact ! Mais tu l’as su comment ?
_Je ne sais pas ! »
Kiscerane fronça les sourcils. Naïa lui cachait quelque chose. Etais-ce important ? Pourquoi lui mentait-elle ainsi ? Pourquoi n’avait-elle pas confiance ? Et qu’est-ce que la croyante lui voulait ?
Naïa se releva et aida Kirianne à en faire de même. La jeune fille semblait aller mieux. Un petit peu mieux en tout cas. Enfin c’est ce qu’elle voulait paraître mais elle avait aussi l’air de pouvoir fondre en larmes à tout moments. Naïa se tourna vers Kiscerane et lui dit :
« Je pense que tu peux nous dire où on va maintenant… Ou ce qu’on doit faire.
_Je vais vous conduire à vos villes respectives où vous subirez l’entraînement que doit subir tout élu. Vous apprendrez à vous servir de vos pouvoirs et à tenir physiquement. Je vous conseille de ne pas prendre cet entraînement à la légère car je peux venir vous chercher pour une mission pendant votre entraînement. Alors faites ce qu’il faut.
_Okay ! Bon, on y va ?
_Tu est si pressée que ça ?
_Oui ! J’en ai marre d’attendre ! »
Kiscerane sourit. Elle était morte jeune mais elle sentait que Naïa l’était encore plus : elle n’avait aucune conscience des dangers qu’elle pourrait avoir à affronter. Kiscerane se demanda si il y avait des monstres dans le monde de Naïa : elle n’avait pas paru surprise lorsqu’elle lui en avait parlé. Est-ce que dans le futur il y avait des monstres ? Et dans le passé ? Y avait-il des minorités pauvres ou des majorités ? Comment était le monde de Naïa ? Que s’y passait-il ? Vu avec quel aise elle avait réconforté Kirianne on devait y privilégier les sentiments. Comment éduquait-on les enfants ? Comment punissait-on les malfrats ? Que faisait-on ? Elle avait tant de question en tête qu’elle ne pouvait demander directement à Naïa sans passer pour quelqu’un de curieux à l’infini. Puis elle se demanda quel âge avait l’ange noir avant de mourir.
Naïa se demandait à quoi pouvait penser l’ange de sang quand…
« Elle se pose des questions sur ton monde, se demande jusqu’où vont les différences entre ce monde d’où tu viens et son monde ou plutôt son époque. »
Pourquoi ne posait-elle pas la question directement ? Quelle honte y avait-il à poser des questions ?
« Elle ne veut pas passer pour une curieuse. Dans son époque tout ce dont on ne parle pas est tabou. Poser des questions est mal vu. La curiosité est un défaut sans avenir et rien ne compte plus que l’avenir. »
Quelle stupidité !
« Maintenant elle s’interroge sur l’âge à lequel est morte le nouvel ange. »
Malgré sa mort, Kiscerane avait peu changée est était restée coincée dans des tabous et des lois qui n’existait plus ici. Il est difficile de changer son éducation lorsque l’on a connu que ça. Naïa se jura de transformer Kiscerane en quelqu’un qui n’ait pas peur de parler franc et de poser des questions, même gênantes.
« Kirianne, tu avais quel âge avant de clamser ?
_Donc je suis bien morte ?
_Oui ! Comme tous ici !
_J’avais quinze ans. Enfin, j’allais les avoirs. »
Naïa s’énerva :
« _Et le prochain ange il aura combien ? Douze ans ? Six ? »
Naïa avait désormais envie d’exploser la tête aux maîtres mais d’abord elle devait trouver ce qui clochait. Trouver le problème et le changer en avantage. En général elle était douée pour ça. Il le fallait lorsque l’on passe son temps à s’attirer des problèmes. Mais elle ne savait pas de quel problème il retournait.



(La suite dans demain :p si j'y pense)

bon je suis pas une critique littéraire génial mais personnellement j'aime beaucoup cette histoire (pour le moment faut que je vois la suite maintenant :p)

le scènario est prenant et (pour le moment) facil à suivre ^^
on s'attache bien aux personnages (j'aime bien Kirianne moi XD) et je trouve bien le fait qu'on ai le droit de savoir les pensées de plusieurs personnages (comme le passage des pensées de Kiscerane à celles de Naïa )

[c'est un point de vue omniscient nan ?]

par exemple Naïa nous dit un moment que dans son monde les sentiments sont prohibés et qu'elle ne sait pas vraiment quoi faire devant quelqu'un qui pleure

darkcristal a écrit:

Naïa fit la moue. Des larmes ? C’était donc ça ? Dans son monde les sentiments étaient prohibés. Comment réagir lorsque quelqu’un pleure ? Elle n’en savait rien : elle n’avait jamais pleuré et n’avait jamais vu quelqu’un pleurer.

pourtant plus tard on voit Kiscerane imagine le "monde de Naïa" (ça sonne bien comme titre de film XD) tout autrement

darkcristal a écrit:

Vu avec quel aise elle avait réconforté Kirianne on devait y privilégier les sentiments.

et donc moi je trouve que c'est bien comme procédé ^^ ça permet de mieux cerner les personnages ....

enfin voilà quoi ^^ continue poulette !!!!

(merci wai j'aime bien faire comme ça :p sui tres axée sur les sentiments)

la suite:

Kiscerane leur fit signe de la suivre. Elle les emmena devant une sorte de porte/miroir qui ne les reflétaient pas. Elles pouvaient voir une carte dans le miroir. Kiscerane appuya sur un des points indiquant la présence d’une ville et la carte laissa place à des habitations, on aurait dit un village fatigué ou tout semblait dormir, d’ailleurs il y faisait nuit.
« C’est la ville du sommeil, Nayud. Ta ville, Kirianne.
_Je dois passer au travers de ça ?
_Oui ! »
L’ange noir s’avança passa sa main en premier puis traversa sans ciller. Dés lors qu’elle fut passée, Kiscerane frôla le miroir du bout des doigts comme elle l’avait fait pour le sceau et la carte réapparut, elle choisit alors un autre point. Une ville sous une bulle d’eau prit, cette fois, place à la carte.
« C’est Kiritsh, ma ville. N’est-ce pas ?
_Oui ! »
Naïa n’hésita pas, elle passa au travers du miroir. Restant seule, Kiscerane choisit de rejoindre sa ville.
Kirianne n’était pas surprise de ce monde, elle n’était pourtant plus de l’âge où l’on croit aux fées et aux elfes. Mais elle semblait tout connaître comme si elle était déjà venue. Pourtant cela était impossible. Mais peut-être faisait-elle seulement semblant de ne pas être décontenancée. Un homme vint la voir. Il lui fit savoir qu’il était son aide, celui qui lui apprendrait à se servir de ses pouvoirs.
« Peut-on commencer maintenant ? »
L’homme acquiesça. Il lui fit savoir qu’il ne connaissais pas les maîtres lui non plus mais que c’était eux qui lui avait demandé de former l’ange de la ville du sommeil et que cela faisait depuis longtemps qu’il cherchait à former celle qui les délivrera des monstres. L’homme était bavard. Il lui parla de la croyante, lui disant qu’il ne lui avait jamais parlé mais qu’il l’avait vue dans son sommeil : elle parcourait les villes à la recherche de l’ange éternel. Celui qui était décris dans la prophétie. Cette même prophétie auquel personne ne croyait plus. Seule la croyante espérait encore. Et les maîtres l’avait bannie car elle croyait en ce qu’eux ne croyaient plus. Et elle avait créée la quatrième ville, celle dont personne ne connaissait le nom. Et puis avait-elle créé cette ville ou l’avait-elle trouvée ? Tout le monde se posait des questions à propos de l’ange déçu mais personne n’osait dire quoi que ce soit à cause des maîtres. Mais une rumeur commençait déjà à enfler : Et si elle avait trouvé ? Si elle avait trouvé l’ange éternel ? Cet ange qui les sauverais tous et qui, d’après la prophétie, ferait éclater la vérité. Et si la prophétie n’existait pas ? Si c’était une rumeur que la croyante faisait circuler pour que lorsqu’elle reviendrait un jour avec un autre ange qu’elle aurait formé on ne les détruise pas tout les deux ? Il lui avoua qu’il n’y croyait pas vraiment.
L’ange noir n’écoutait pas plus que ça : Elle semblait attendre quelque chose mais l’homme ne s’en aperçut pas. Il l’emmena là ou il avait formé les autres anges : Sur la plaine à l’extérieur du village. Le nouvel ange ne semblait gêné en rien. Les monstres autour de la plaine ne la gênaient pas, les couleurs irréelles de tout ce qu’il y avait autour d’elle ne semblait pas la choquer outre mesure. Rien ne semblait être anormal pour elle ou bien elle ne le faisait pas savoir.
Pour l’ange sans ailes c’était une tout autre histoire : les monstres l’effrayait, les couleurs lui donnait mal à la tête, et on avait beau tenter de lui expliquer pourquoi tout était comme ça, elle ne comprenais que peu de choses. Celui qui devait la former n’était pas bavard mais ne se retenait pas de parler non plus. Lorsqu’elle posait des questions il répondait sans détour et sans s’imaginer qu’elle ne pouvait pas comprendre. Au bout d’un moment il l’emmena dans une bulle éloignée de celle de la ville. La bulle était assez grande pour contenir la ville elle-même. Naïa se demanda ce qu’elle allait apprendre quand elle décida de prendre l’initiative. Elle appela son pouvoir, le seul qu’elle connaissais, et vola. Elle fit quelques tours dans l’air de la bulle essaya tout ce qu’elle pouvait faire en volant puis redescendit au sol devant l’homme qui devait la guider.
« Je me débrouille bien pour un début, n’est-ce pas ? »
Elle failli prendre peur : elle n’avait pas parlé, elle lui avait transmis sa pensée.
L’homme sourit.
« Oui, c’est vrai. »
Il ne semblait pas contrôler de lien télépathique. Naïa voulu refaire un essai.
« J’arrive réellement à contrôler ça ? Vous me comprenez toujours ? »
L’homme parut intrigué.
« Oui tu contrôles bien ce pouvoir. Tu contrôles tout ce dont auquel tu crois. Si tu crois que tu peux devenir invisible, tu y arriveras. Si tu crois que tu peux maîtriser la magie noir ou la magie blanche tu y arriveras.
_Tout ce que je crois ? »
Naïa réfléchit : Kiscerane ne lui avait-elle pas parlé de passage dans le temps ? Ou dans l’espace ?
« Et qu’est-ce que c’est que le pouvoir espace-temps ?
_Si tu y crois tu y arriveras. Mais je dois te prévenir ceux avant toi n’y sont pas parvenu.
_A contrôler ce pouvoir ?
_Non à ramener la vérité.
_Quelle vérité ? »
L’homme s’approcha d’elle jusqu’à lui chuchoter dans l’oreille : « Les maîtres n’existent pas ! »
Naïa fit un bond en arrière.
« Quoi ?
_N’en parle à personne ! Peu de gens le savent. Les maîtres ne sont pas des maîtres.
_Alors ils sont quoi et les voix télépathiques alors ?
_La voix de ta conscience te guide. Mais les maîtres ne sont qu’une ancienne légende pour donner espoir au peuple. Ils ont existés mais ont fait ce qu’ils ont voulu alors les sages des trois villes les ont détruits. La croyante était une des élus à ce moment-là. »
L’homme se redressa, Naïa s’accroupit, la tête dans les mains pour éviter qu’elle n’explose. C’est impossible, pensait-elle. Et ce que Kiscerane lui avait dit alors ?
« Mais les autres anges ? L’ange de sang et l’ange noir… Ne sont pas au courant alors ?
_Non ! Les autres sages préfèrent ne rien dire pour ne pas briser l’espoir du peuple.
_Quel espoir ? Celui de tous se faire détruire sans réagir ?
_Non celui de voir apparaître l’ange éternel.
_C’est quoi cette histoire encore ?
_Tu sais qu’avec tes pouvoirs tu peux faire apparaître n’importe quoi ? Un canapé, par exemple.
_Quel rapport ?
_Si tu veux que je t’explique tout autant s’asseoir car c’est long.
_Je croyais que le temps n’existait pas ici.
_Pour l’endroit, la place, tout sauf les choses vivantes c’est vrai.
_...
_Si il n’y avait pas de temps pour nous, être vivants, nous ne pourrions pas nous mouvoir. Les monstres ont un temps ralentis, de plus la reproduction ne marche pas ici donc lorsqu’on en élimine un ça fait un de moins. Bon, tu le fais apparaître ce divan ? »
Naïa se redressa. Comment faire pour un divan ? Elle désira le meuble et claqua des doigts. Un canapé de cuir apparut sur sa gauche, il était comme celui qu’elle avait vu au musée sans les marques du temps gravés dessus. L’homme s’assit.
« Tu as du goût ! »
Naïa sourit. Comment pouvait-il savoir qu’elle ne s’était jamais assise sur un canapé ou un divan ? Toujours des chaises, les banquettes n’existant plus dans son monde. Elle avait créé à partir de connaissances infimes mais suffisantes. En réalité elle s’était toujours demandée si on était bien installé là-dessus. C’était juste un bon moyen de le savoir. La jeune fille s’assit aux côtés de son instructeur.
« L’histoire est longue mais la croyante m’a prévenu : elle a trouvée l’ange éternel… »


(lorsque j'aurais tout posté on pourra debattre sur ce que j'ai voulu imager :p pour l'instant c'est hyper flou mais je vous dirais rien de special avant que vous n'ayez une piste :p)

question: est ce que je poste la suite?

Passque si personne suit ben c'pas la peine >_<

ben moi je suis (et sans doute Gidget quand elle sera revenue) mais bon ça fait pas grand monde ^^°°°°°

(je reflechi à des portraits des personnages par contre :) )

bah je sais pas fait comme tu le sent (mais j'aimerais bien savoir la suite mwa :p)

voici la suite alors ^^

Kiscerane ne savait que faire. Pas d’attaque de monstres à l’horizon. Pas de problème avec les autres anges. Rien à faire. Elle ne pensait pas s’ennuyer quand elle avait appris qu’elle était un ange et de plus une élue mais peut-être y avait-il quelque chose qu’elle ne comprenait pas. Où quelque chose que l’on ne lui avait pas dit. Elle décida de rejoindre le sage de Farjity, celui qui lui avait appris à être patiente pour mieux connaître ses pouvoirs, celui qui lui avait appris à ne pas avoir peur des monstres, à ne pas avoir peur de la destruction qu’elle pourrait avoir à subir un jour ou l’autre. Elle le chercha à travers toute la ville mais ne le trouva pas, elle se décida alors à demander aux anges qui habitaient la ville. Le problème c’est que les anges d’ici avaient tendance à se faire oublier, de leur vivant ils vivaient dans la misère, étaient trop vieux ou trop jeunes, ou bien étaient détestés, on les oubliait de ci de là. Kirianne trouvait injuste que l’on séparât ainsi les pauvres des riches, elle n’aimait pas ce ghetto qui existait d’avant la naissance jusqu’après la mort.
Elle attrapa un gamin qui courrait pour rejoindre quelqu’un dans l’ombre.
« C’est pas moi ! J’ai rien fait !
_Regardes- moi ! Je ne te veux pas de mal ! »
Le gamin tourna la tête vers l’ange de sang.
« Tu es une des élus ?
_Oui ! Tu viens d’arriver ? Je ne t’ai jamais vu !
_Oui ! Ils m’ont ouvert pour voir pourquoi j’étais fou.
_Tu es fou ?
_Oui ! Ils ont dit : « C’est fou ! Ce gamin à ce qu’il faut pour l’opérer. » Tu vois ils ont dit que c’était fou ce que j’avais dans la corps quand ils ont fait les analyses.
_Je vois ! »
Une demande d’organe, assurément. Quelqu’un de riche qui a payé au pris fort pour qu’on lui trouve tel ou tel organe. De n’importe quel moyen.
« Sais-tu où est le sage de la ville ?
_Non !
_Sais-tu où je peux trouver quelqu’un qui saurait quelque chose ?
_Non ! »
Kiscerane soupira et ferma les yeux : encore cette loi du silence à la con. Elle lâcha le gamin qui reprit sa route sans pour autant courir. Immobile en pleine rue elle souhaita la pluie et les gouttes commencèrent à tomber petit à petit, de plus en plus fort. Elle leva la tête vers le ciel sans couleur. Quand trouveras t’on le moyen de trouver la vérité ? Et si la croyante connaissait un moyen pour cela ? Il fallait qu’elle la voie. Elle se décida à chercher la croyante jusqu’à sa destruction. Les gouttes d’eau roulait jusqu’à son cou, lui couvrait le visage, la calmait, la rafraîchissait même.
Le gamin s’arrêta mais elle ne le vit pas. Il se retourna vers elle.
« Et où vas-tu la trouver ? »
Kiscerane rouvrit les yeux et baissa la tête.
« Qui ça ?
_Ben la croyante ! Quand je suis mort elle m’a dit qu’il fallait que les élues la trouvent. »
L’enfant fronça un sourcil et réfléchit.
« Ah non ! Elle m’a dit qu’une élue devait la trouver. Qu’elle avait trouvé l’ange éternel. Qu’on serait bientôt libérés si l’ange éternel voulait bien. »
Kiscerane regarda le gamin qui détala le plus vite qu'il le pouvait. Elle restait incrédule. C’était quoi cette histoire d’ange éternel ? Il fallait qu’elle trouve le sage et vite. Il fallait qu’il lui explique tout ça. Elle entra dans une maison ou il y avait quatre personnes assises autour d’une table de bois basse. Ce n’était pas une famille mais quatre personnes se serrant les coudes. Ils la regardèrent prêts à esquiver si elle leur sautait dessus. Kiscerane leur sourit. Ils se détendirent et se forcèrent à sourire eux aussi.
« J’ai besoin d’un renseignement : Savez-vous ou se trouve le sage de cette ville ? »
Les quatre personnes se consultèrent du regard, se demandant si elles devaient lui répondre. L’un se penchant sur l’autre pour chuchoter quelque chose de temps à autres. Kiscerane attendit. Elle savait qu’ils lui répondraient au bout d’un moment. Elle soupira. La seule femme des quatre personnes se leva et la toisa avant de s’incliner.
« Excuse-nous de t’avoir fait attendre : nous n’étions pas sûrs que c’était toi, ange de sang. Le sage est parti sur la plaine d’entraînement, il a dit qu’il t’attendrait là-bas. »
La femme se releva. Kiscerane s’inclina légèrement aussi et la remercia. Elle allait sortir quand la femme rajouta :
« La croyante est passée… »
Kiscerane se retourna. La femme s’était rassise et s’était remise à manger comme les autres. Etait-ce réellement elle qui lui avait parlé ? Avait-elle eu une hallucination auditive ? Et qu’est-ce que la croyante serait venue faire ici ? Sans réponses et les autres l’ignorant, elle sortit.
Dehors elle remarqua qu’elle avait oublié d’arrêter la pluie. Elle répara son erreur immédiatement après s’en être aperçut. Puis elle se dirigea vers la plaine d’entraînement. L’endroit où elle avait appris à contrôler ses pouvoirs. La femme ne lui avait pas menti : Le sage l’attendait. Assis en tailleur en plein milieu de la plaine, le sage attendait en position d’inter-esprit. Kiscerane s’assit elle aussi en tailleur face à celui qui lui avait pratiquement tout appris. Elle attendit qu’il sorte de sa parfaite organisation d’esprit. Elle savait qu’il l’avait sentie, qu’il savait qu’elle était là. D’ailleurs peu après il entrouvrit les yeux et sourit avant d’ouvrir complètement les yeux et de lui parler :
« Je savais que tu reviendrais, Tu m’as cherché au village n’est-ce pas ? »
Kiscerane hocha la tête. Elle était arrivée déterminée, décidée à obtenir des réponses et devant lui se sentait plus sereine, plus calme devant son regard doux et rassurant. Après tout si il ne lui avait rien dit c’est qu’il y avait une raison. Il soupira.
« Poses tes questions, ma fille. Ne t’inquiète pas, je ne le prendrais pas mal. Mais ne crois pas que je t’ai trahie en te cachant des choses : il n’était simplement pas temps. Mais beaucoup de questions vont trouver leurs réponses maintenant. »
Kiscerane inspira profondément. Comment faisait-il pour tout connaître d’elle avant même qu’elle ne parle ?
« Maître sage, que veut la croyante à Naïa ?
_C’est tout une histoire à raconter ça.
_Nous avons le temps pour les histoires.
_La croyante était une élue avant de devenir la surveillante de la quatrième ville. Il y a une prophétie qui raconte qu’un élu un jour viendrait nous délivrer et faire éclater la vérité. La croyante cherche cet élu.
_Quelle vérité doit éclater ?
_Personne ne sait puisqu’elle doit éclater.
_Mais ça ne répond pas à ma première question pourquoi Naïa a-t-elle une relation privilégiée avec l’ange déçu ?
_Il se peut que l’ange sans ailes soit cet élu !
_Raconte moi tout. Et pourquoi l’ange déçu est-il venu ?
_Pour me prévenir qu’elle avait trouvé l’ange éternel ! L’élu sacré qui nous libérera est bel est bien Naïa. Mais ne lui dit rien il faut qu’elle s’en rende compte elle-même.
_Pourquoi ? Elle va penser qu’on l’a trahie si on ne lui dit rien.
_Elle ne pensera pas ça.
_Comment peux-tu en être aussi sûr ?
_C’est la croyante qui me l’a dit.
_Et tu la crois ? Et depuis quand ? Je croyais qu’elle n’était pas aimée !
_Beaucoup de gens ne l’aime pas parce que beaucoup de gens croient qu’elle a trahi les maîtres. Mais ce n’est pas vrai ! »
Il la regarda comme il faisait parfois : en sondant sa réaction.
« Ce sont les maîtres qui l’ont trahi ! »
Kiscerane suffoqua :
« Comment peux-tu ? N’est-ce pas toi qui m’as dit qu’il fallait respecter les maîtres ?
_Non, je t’ai juste demandé de ne pas les chercher. Qu’ils n’existaient pas.
_Ils n’existent pas ?
_Non. La croyante ainsi que les sages des trois villes les ont détruits.
_Pourquoi ?
_Parce que ce n’était que des anges comme les autres : avec des envies, des mal intentions… Ils n’ont fait que ce qu’ils ont voulu, et le monde où nous vivons sombrait encore plus dans le chaos. Nous avons fait uniquement ce que nous nous devions de faire ! »
Kiscerane se releva. Et commença à partir.
« Où vas-tu ? »
Elle s’arrêta et sans se retourner lui répondit :
« Ils m’ont parlé trop souvent pour que je crois à ton histoire.
_Est-ce eux ou ta conscience et ton sixième sens qui t’a parlé ?
_Je vais chercher la vérité.
_Ouvre la porte scellée : tu sauras alors où est la vérité ! »
L’ange de sang quitta la plaine, et dans la ville retrouva la porte/miroir. Elle allait retourner au château quand le gamin qu’elle avait vue en arrivant l’interpella.
« Et pourquoi tu le crois pas ? »
Elle tourna la tête vers l’enfant.
« Quoi ? »
L’enfant se rapprocha. Il n’avait pas de visage, remarqua-elle, juste un regard vert profond, un regard qui semblait sonder son âme.
« Le sage est sensé te guider ! Pourquoi ne le crois-tu pas ?
_Personne n’est parfait ! Peut-être m’a-t-il menti !
_Il ne t’as pas menti.
_Eh ! Comment sait-tu ce qui viens de se passer ? Et puis comment sais-tu qu’il ne pas menti ?
_Je contrôle l’esprit de cet ange mais ne suis autre que celle que tu crains. »
Kiscerane se retourna.
« La croyante !
_Oui ! Moi-même à travers le petit.
_Pourquoi n’as-tu pas de visage ?
_Car il n’est pas encore temps pour que je dévoile mon identité. Naïa me connaît mieux qu’elle ne le pense je ne veux pas qu’elle sache tout de suite qui je suis ou plutôt ce que je suis. Ne fais pas de bêtises ! Va voir derrière la porte scellée, avec les deux autres élues si possible, tu comprendras ou croiras certaines choses alors. »
Un rai de lumière passa sur le visage de l’enfant et il retrouva son aspect originel. L’enfant regarda l’ange de sang d’un air surpris.
« Qu’est-ce que je fais ici ? »
Puis il détala a nouveau comme un animal chassé. Kiscerane resta plantée devant la porte quelques temps puis secoua la tête : La croyante possédait des pouvoirs qu’elle ne connaissait pas. Elle retourna dans la forêt obligée, et plus précisément dans l’insondable.

ah lalal ça devient de plus en plus précis ^^

mais dis moi .....y'a les gens dans la maison qui disent qu'ils étaient pas surs qu'ils avaient Kiscerane devant eux .....


ça aurait pu être qui d'autre ?? est ce qu'il y a des monstres qui peuvent penetrer ce coin et prendre la forme d'autre personnes ??

(peut etre que la réponse était dans le texte ^^°°°mais je prefère poser la question :))


autre chose ....pour la croyante ...; euh ...quand tu dis qu'on voit pas son visage ....ça veut dire que ça fait un peu comme un masque ? on voit que ses yeux mais la bouche le nez les joues son pas "déssinés" c'est ça ?

Hum pour ta premiere question, Cela se tient a la ville dans laquelle Kiscerane est : Les gens sont d'un naturel mefiants et meme si ils sont certains quelque part d'un truc ben yaura toujours quelque chose pour les faire douter... J'ai mal retranscris les sentiments des peuples dans les villes, desolée...

Ensuite oui la croyante c'est assez complexe ... on est tellement captivé par son regard que le reste de son visage en est invisible, je pense que c'est un des pouvoirs de l'ange deçu ;)

suite=>

Kirianne exultait : elle était libre ! Et utilisait ses pouvoirs autant qu’elle le voulait. Elle était même douée dans l’apprentissage de ses compétences d’après le sage. Avait-elle des pouvoirs lorsqu’elle était en vie ? Elle ne le savait pas et ne se souvenait pas l’avoir su un jour. Que se passait-il pour les autres ? Sa mère, son père, cette famille qu’elle devait bien avoir quelque part, était-elle toujours en vie ? Quelle était l’histoire de sa planète ? Plus rien ne comptait maintenant que sa liberté ! Cette liberté qu’elle n’avait jamais connue auparavant. Le sage lui parlait d’une rumeur d’un ange spécial. Elle n’était pas sûre de tout comprendre mais aimait cette histoire de sauveur venant libérer tout le monde. Et si c’était l’une d’entre elles ?
Naïa décida de retourner au château lorsqu’elle eut compris qu’elle pouvait tout faire rien qu’en y pensant parce qu’elle était une élue. Le sage lui avait demandé de trouver l’élue sacrée. C’était l’une des trois élues du moment, lui avait dit le sage, mais laquelle ? Kiscerane ? Kirianne ? Elle ? Non ! Pas elle ! Ce n’était pas possible ! Elle n’était pas capable d’assumer un tel rôle. Et si, malgré ses doutes elle était l’élue ? Après tout n’étais-ce pas à elle que l’ange déçu s’était révélé ?
Kiscerane ne savait plus que croire : On lui avait bâti un univers lorsqu’elle était devenue un ange élu. On lui avait appris à tout contrôler même ses sentiments. Mais maintenant elle se sentait trahie. On lui avait menti pour une chose, on pouvait lui avoir menti pour d’autre. Par exemple qu’est-ce qui lui prouvait que derrière la frontière de feu il y avait réellement un monde hostile ? Peut-être étais-ce le contraire ! Mais alors pourquoi ses anciennes alliées n’étaient pas revenues ? Qu’est-ce qui pouvait les avoir retenues si ce n’est des monstres ou la destruction ?
Kirianne ne cessait de s’amuser, tout était jeu pour elle : les monstres à tuer comme l’histoire de ce monde à apprendre. Mais le sage lui demanda d’arrêter, qu’on l’attendait au château et qu’elle devait se dépêcher. Elle arrêta à regrets ses loopings et ses exercices de magie. Puis suivi le sage pour repasser en sens inverse le miroir. Elle se retrouva au château mais ne connaissait rien de celui-ci. Elle préféra attendre que quelqu’un vienne.
Naïa passa à travers la porte bizarre et trouva Kirianne adossée au mur d’en face.
« Tu m’attendais ?
_Non je ne connais rien d’ici, alors j’ai préféré ne pas bouger. »
L’ange sans ailes acquiesça en souriant. Il fallait qu’elles retrouvent Kiscerane. Naïa savait qu’elle était déjà là. Comment l’avait-elle su ? Elle pensait que c’était une sorte d’instinct qui le lui avait dit. Ou peut-être un nouveau pouvoir, ou un nouveau sens.
Kiscerane attendait dans sa chambre. Quelque chose lui disait de ne pas se lever, que quelqu’un viendrait la rejoindre. Qu’elle devait attendre. Attendre… Elle n’avait fait que ça ici. Attendre une mission, attendre un nouvel élu, attendre une réponse, attendre quelque chose. On avait beau lui dire que le temps n’existait pas elle s’ennuyait. Et si on lui avait menti sur cette histoire de temps inexistant ? Elle était fatiguée, elle attendait, elle bougeait, elle pensait, elle parlait, elle était constamment à la recherche de quelque chose mais toutes ces choses étaient en rapport avec le temps qui passait. Y avait-il deux temps ? Un pour les anges et un pour le monde d’ici ? Mais comment était-ce possible ? Tout ici dépassait le rationnel, comme si tout relevait de l’imaginaire de quelqu’un.
Naïa se dirigeait par intuition. Elle savait que l’ange de Farjity n’était pas loin, qu’il les attendait. Que dans une chambre l’ange ne savait plus où elle en était, ne savait plus que croire, qu’il fallait la rassurer et lui expliquer ce qui pouvait être fait pour comprendre.
Kirianne se demandait ce qui se passait. Leur avait-on conféré une mission ? Déjà ? Mais si c’était le cas, serait-elle à la hauteur ? Arrivera-t-elle à détruire tous les monstres présents sur son chemin ? Déchiffrera-t-elle les énigmes qui lui seront posées ? Etait-elle vraiment morte ? Elle avait tellement l’impression de vivre ! Elle se fichait pas mal de n’importe quelle mission que l’on aurait pu lui attribuer : elle défendrait ses ailes de liberté coûte que coûte. Elle était si libre enfin qu’elle ferait n’importe quoi pour garder cette impression de vivre.
Naïa s’arrêta devant une porte, elle était ouverte, elle le savait. Et l’ange de sang était dedans à les attendre. Naïa poussa la porte.
Kiscerane sursauta malgré le fait qu’elle s’attendait à ce que la porte s’ouvre. Encore une intuition ? Oui, elle le savait bien depuis le début. Les maîtres ne lui avait jamais parlé, ce n’était que son instinct, cette voix de la conscience, qui lui parlait. Cela la rassurait mais elle ne savait pas vraiment pourquoi.
Kirianne entra à la suite de Naïa. Elle se disait que celle-ci était bien sympathique. Elle se demandait ce que les deux anges pensaient d’elle. Et comment était leur monde lorsqu’elles étaient encore en vie ? Etait-il beau ? Etaient-elles libres ? La maladie existait-elle ? Qu’y avait-il de beau ou de laid dans leur monde ?
Naïa fut quelques peu déstabilisée : l’ange de sang paraissait énervée comme un loup enragé. Mais pourquoi l’était-elle ? Quelqu’un avait-il fait quelque chose de mal ? Si oui, quoi ? Elle avait un peu peur de poser la question directement tellement Kiscerane paraissait prête a mordre, mais le fit avec une contenance remarquable :
« Qu’est-ce qu’il t’arrive ?
_Quoi « qu’est-ce qu’il m’arrive ? »
_Tu a l’air d’un loup enragé : Je viens de poser une question et tu ripostes comme si je t’avais donné un coup. Le loup enragé mord lorsqu’il voit quelqu’un.
_Tu connais les loups enragés, toi ? Je croyais que toutes les espèces avaient mutées ? »
Naïa fut vexée : qu’avait-elle fait pour mériter autant de haine ?
« Si tu te souvenais de ce que j’ai dit, madame je-sais-tout, tu saurais que les espèces qui n’ont pas mutées sont restées. Mais, je te l’accorde, pour les loups c’est différent : hormis la nouvelle espèce, ceux qui restent sont des loups enragés. Ca te va ? »
Kiscerane se redressa sur son siége. Et lui fit un sourire crispé signifiant qu'elle avait compris. Naïa lui répondit par un faible sourire ne voulant, pour lui, absolument rien dire. Naïa était fatiguée : trop de choses arrivait en même temps et si en plus elles commençait déjà a se taper sur la gueule… Kiscerane tenta de se rattraper :
« Excuse-moi. Je suis énervée : beaucoup de choses auxquelles je croyais se sont avérée n’être que des mensonges.
_Comme les maîtres ?
_Il t’en a parlé ?
_Ben oui : sinon moi, je ne t’en parlerais pas.
_Très juste ! »
L’ange noir ne suivait pas tout. Qu’est-ce que c’était déjà des maîtres ? Elle ne s’en souvenait plus, mais le sage lui en avait parlé. Lui avait dit qu’ils dirigeaient ce monde. Mais qu’était sensé faire les maîtres exactement ?
L’ange de sang se releva.
« Nous devons ouvrir une porte scellée. Derrière se trouve la vérité. Nous saurons alors si les maîtres ont existés ou existent toujours.
_Nous te suivons.
_C’est quoi les maîtres déjà ? »
Les deux anges se retournèrent vers Kirianne.
« Le sage ne t’en a pas parlé ?
_Si mais je me souviens pas de ce qu’il a dit. »
Kiscerane réfléchissait : les souvenirs aussi étaient en rapport avec le temps et les deux anciennes élues qui l’avait guidée n’était plus que ça : des souvenirs.
« Ca n’a que peu d’importance puisqu’ils n’existent plus, répondit Naïa. Mais c’était ceux sensés guider le peuple des anges et les élus, malheureusement ils n’étaient pas différents des autres : ils ont fait ce qu’ils ont voulu et ont entretenu le chaos.
_Moi, je n’y crois pas, coupa l’ange de Farjity. Les maîtres m’ont parlé bien souvent.
_Ecoute : je ne suis ni psychiatre ni liseuse de passé, présent, futur, mais je pense que c’est un sixième sens qui t’a parlé. En tout cas, moi, c’est ce qui m’a guidée ici : ça m’expliquait quoi faire. C’est aussi ce qu’on appelle l’instinct. »
L’ange de sang secoua la tête.
« On dirait un sage… Mais, toi-même, ne m’as-tu pas dit que tu avais entendu une voix te parler ?
_C’était la croyante ! »
Naïa réalisa ce qu’elle venait de dire. Qu’est-ce qu’elle en savait au fond ? Qu’est-ce qui lui disait que c’était l’ange déçu qui lui avait parlé ? Rien pour prouver cela mais elle en était sure ! Ce pouvait être le monde entier contre elle rien ne lui ferait maintenant changer d’avis.
« Bon on y va ? » Pressa l’ange noir.
Naïa hocha la tête. Elle sortit suivie de Kirianne mais l’ange de sang les arrêta :
« Et je suppose que tu sais ou est cette porte ?
_L’ange déçue me guidera si je me goure ! »
Alors Kiscerane rejoignit les deux autres anges. Elle se sentait prête à affronter la vérité mais n’était pas si sûre de vouloir la connaître. Elle n’avait jamais été très déterminée mais jamais rien ne l’avait empêchée d’avancer. Tandis que là c’était différent, tout était différent. Elle se sentait trahie et n’avait pas envie de découvrir d’autres mensonges. Pas tout de suite. Le problème c’est qu’elles n’avaient pas le temps.


Enjoy :p

j'enjoy :p


décidement je crois que j'aime bien Kirianne moi XDDD elle me parait rigolote :p

j'ai pas tout bien suivi dans ce passage parce que les pensées sont quand même bien présentes et parfois on s'emmêle les pinceaux (enfin ...je m'emmêle les pinceaux ), j'ai eu besoin de relire plusieurs fois certains passages ...
Sinon le scenar' devient vraiment interessant là ...hum....m'étonnerait pas que Naïa soit l'ange Elu héhé XD
(après tout ça s'appelle "la légende de Naïa " Xp mais bon c'est qu'une intuition et la suite me diras si elle est bonne ou pas )

Par contre l'état d'esprit de Kiscerane me préoccupe ... (enfin je le comprend un peu aussi ) si elle continue à avoir trop les nerfs elle pourrait bien faire une bêtise :/

vivement le prochain épisode ;)


Edti : merci pour les réponses au questions ^^

ouais ça devient assez complexe a partir de là ^^"

donc sinon de rien pour les reponses faut bien repondre aux questions non? XD

Je poste la suite demain ;) j'editerais mon message

Editationnage: voila la suite:

Les trois anges se trouvèrent rapidement devant la porte scellée. Naïa était un guide infaillible. Elle s’apprêtait à détruire le sceau lorsque Kiscerane l’arrêta.
« Attends ! Attend ! Juste une minute ! »
Naïa se retourna, excédée, vers la première amie qu’elle eut ici.
« Quoi, encore ?
_Je n’ai pas envie de rentrer là-dedans sans savoir quels liens as-tu avec la croyante ? »
Naïa failli s’étrangler de stupeur.
« Qu’est-ce que tu crois ? Aucun ! Je n’ai aucun lien avec la croyante.
_Pourtant elle m’a bien dit le contraire !
_Parce que tu l’as vu ? Depuis quand ?
_Je ne l’ai pas vraiment vue, on ne peut pas dire ça, non ! Mais elle m’a parlé.
_Et que t’as t-elle dit ?
_Que tu la connaissais mieux que tu ne le pensais. »
Les mots frappèrent l’esprit de l’ange sans ailes comme une matraque l’aurait ferait sur sa tête : ça cassait tout ce qui pouvait être détruit. Et si ce qu’elle avait pensé follement il y a peu de temps, avec le sage, n’était pas si fou ? Et si elle et la croyante avaient des liens communs ? Peut-être même bien ceux auxquels elle pensait. Mais si cela était vrai pourquoi ne savait-elle pas où était l’ange déçu ?
« Ce n’est pas possible !
_Ah non ? Et pourquoi ?
_P… Parce que ! »
Kiscerane pencha la tête de côté en faisant la moue. Que se cachait-il derrière la tête à Naïa ?
L’ange noir ne comprenait pas tout. Pourquoi l’ange de sang ne voulait pas que l’on ouvre cette porte ? Qu’y avait-il derrière ? Fallait-il la forcer ? Non, savoir les vérités pouvait attendre. Mais l’ange n’était pas pur : elle était curieuse et son défaut réveilla ses pouvoirs endormis qui ouvrirent la porte dans une tempête de cris et de magie noire. Les portes gelèrent et se brisèrent grâce aux cris. Les sceaux furent immolés par le feu. Le tonnerre électrifia les bougies et torches qui s’illuminèrent pour briller mieux que n’importe quoi d’autre. L’eau noya les mauvaises idées et pensées qui se baladaient depuis tant d’années dans la pièce. Les ténèbres forcèrent ses anciens alliés à fuir. L’ange noir contrôlait ses pouvoirs à merveille.
Naïa se tourna vers Kirianne :
« Est-ce réellement toi qui a fait tout ça ? »
L’ange noir la regarda, gênée :
« Oui, je crois bien… Il ne fallait pas ? »
Naïa sourit… Puis secoua la tête.
« Ne t’inquiète pas ! Tu n’as pas fait exprès et tu as mis d’accord tout le monde.
_C’est vrai ? Alors allons-y ! »
Elle entra la première, et fut suivie de l’ange sans ailes, et un peu plus tard par l’ange de sang. Elle se demandait si ces pouvoirs qu’elle venait d’invoquer étaient les pouvoirs cachés de chaque ange ? Et pourquoi les autres n’avaient pas de pouvoirs ? Pourtant il suffisait d’y croire, à ce qu’on lui avait dit. Alors si il suffisait d’y croire pourquoi ne réagissait-ils pas ? Pourquoi attendre que les élus se fassent tuer au lieu de les aider ? Elle avait beau ne pas tout avoir écouté elle se souvenait petit à petit de beaucoup de choses. En elle montait une colère dévastatrice. Une haine qu’elle ne contrôlera pas lorsqu’elle s’évadera mais qu’elle calmera autant qu’elle le pouvait. Et puis même la colère lui plaisait, pas par sadisme, non, mais parce qu’elle ne l’avait jamais éprouvé auparavant. Cette folle sensation de liberté qu’elle avait maintenant plus que quand elle était en vie devait-elle en parler aux autres anges ? Non ! Passer pour quelqu’un de normal, quelqu’un de libre, quelqu’un en bonne santé… Elle devait faire ça pour ne pas paraître différente et… pour ne pas avoir honte. Elle devait mentir, s’inventer une famille, une mère, un père, une sœur, un frère, etc.… Elle devait tout faire pour paraître normale, ne serais-ce qu’aux yeux de Naïa et de Kiscerane. Mais sauras t-elle ne pas aller trop loin dans le mensonge ? Sauras t-elle ne pas se faire prendre ? Au fond tout les risques qu’elle allait prendre en mentant l’amusait, l’intéressait, parce que le risque faisait monter l’adrénaline et que ce n’était pas désagréable juste… paniquant. Elle mentirai et avouerai son méfait si ça lui pesait trop ou si ses amies se doutaient de quelque chose. Seulement une question persistait : Arriverait-elle à avouer sa faute ? Mais elle ignorait cette question parce que le doute est le début de la brèche vers l’immobilisme. Si tu doutes tu ne fais rien de bon ! C’était sa pensée et elle n’avait pas si tort que ça mais… ce n’était pas aussi simple et elle allait le découvrir.
La pièce était pleine de livres, de parchemins et autres papiers écrits en latin. Il y avait une sorte de tribunal en plein centre : De hautes chaises de bois au nombre de huit formaient un rond non fini. En effet il y avait un passage pour une personne, une sorte de tapis partait de la porte jusqu’au centre du cercle de chaises. On aurait dit la place du condamné et les siéges autour abriterait les juges. Sur chaque siège il y avait un vase fermé. Et sur chaque vase, un nom gravé trônait. Contre chaque mur reposaient de lourdes étagères remplies de livres. S’il fallait tout lire pour comprendre ce qui s’était passé dans cette pièce elles en auraient pour un moment. Mais rien n’était trop pour connaître la vérité, surtout quand on en avait le temps, mais encore fallait-il vouloir la connaître.
« Eh ! Les filles ! Vous connaissez le latin ? »
La voix de l’ange sans ailes résonna dans le vide de la pièce.
« Moi oui ! » répondit Kiscerane.
L’ange noir secoua la tête qu’est-ce que c’était le latin, encore ? Et puis de toutes façons elle ne savait même pas lire. Elle était morte sans avoir pu apprendre à lire.
« Moi… moi non. J’était malade, mes parents ne me laissait pas sortir et puis j’était trop fatiguée pour apprendre quoi que ce soit (elle sourit : c’était facile quant on était lancé) alors désolée je sais pas le latin.
_C’est pas grave, moi je le connaît ! Kiscerane et moi on va traduire ces livres et paperasses. T’as qu’a rester prêt de l’une d’entre nous pour apprendre en même temps car si on doit te faire un résumé de ce qu’on trouve à chaque fois… -elle inspira- On n’est pas sortis de l’auberge. D’accord ? »
Les deux autres anges hochèrent la tête.
« Bon ! Alors au boulot ! »
Alors les deux femmes se mirent au travail sans s’arrêter. Kirianne écoutait ce qu’on lui disait mais demandait des explications assez souvent alors ralentissait très souvent le travail. Les livres racontaient tel ou tel histoire d’élu. Racontait de sa première apparition jusqu’à sa destruction. Ce n’était pas exactement ce qu’elles cherchaient. Malgré tout elles apprirent qu’il n’y avait eu en tout que quatre hommes élus. Tous les élus étaient morts de la même manière : ils avaient traversés la frontière de feu.
« Kiscerane !
_Quoi ?
_Elle est où la frontière ? »
Kiscerane leva les yeux du livre dans lequel elle était plongée pour regarder Naïa. Celle-ci n’avait pas bougée, elle était toujours en train de lire son livre comme si elle n’avait rien dit et tourna même une page mais elle insista :
« Tu y est allée non ?
_Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
_C’est écrit là ! »
Elle lui montra le bouquin qu’elle lisait. C’était l’histoire de la vie de l’élue avant Naïa, Mirandia. Kiscerane secoua la tête en soupirant.
« Et alors ? Tu ne comptes pas y aller tout de même ?
_Non ! Enfin… Pas pour l’instant en tout cas !
_Hé là ! Hé là ! Hé là ! C’est quoi c’te histoire encore ?
_Rien ! Oublie ! »
Naïa replongea dans le bouquin. L’ange de sang l’observa incrédule. Qu’est-ce que mijotait cette tête de mule ? Pourquoi s’intéressait-elle à la frontière de feu ? Avait-elle trouvé quelque chose ?
« Je ne pense pas que ce soit ça qui va beaucoup nous aider. »
L’ange noir secoua la tête puis demanda à Naïa :
« Qu’est-ce que tu veux dire ? »
Naïa posa le bouquin par terre à côté d’elle. Il n’y avait ni table ni chaises sur lesquelles les trois femmes auraient pu s’asseoir ainsi s’étaient-elles toutes les trois assises à même le sol.
« Qu’est-ce qu’il y a d’intéressant dans la vie, la mort, et la destruction totale des autres élus avant nous ? Rien qui puisse servir nos affaires, en tout cas.
_C’est vrai que ça va pas beaucoup nous aider mais qu’est-ce que tu cherches ?
_Une légende. Quelque chose qui nous guides vers ce qu’on doit faire. »
Les trois anges réfléchirent. Naïa ferma son livre et en pris un autre, elle le feuilleta puis le posa avec l’autre livre. Elle tria plusieurs bouquins comme ça. Quoi qu’on puisse lui dire elle avait fait son choix et plus rien ne lui ferait changer d’avis. Comme le pensait déjà Kiscerane (et elle était proche de la vérité), Naïa était entêtée. Limite casse-pieds, même.
Kirianne avait envie de poser une question mais avait peur de passer pour une idiote. Tant pis, elle était trop curieuse.
« Et qu’est-ce qu’on est sensées faire au fait ? Parce que c’est bien beau cette histoire d’élus, de pouvoirs, mais personne ne m’a dit ce qu’on devait faire. »
Naïa attendait la réaction de Kiscerane et celle-ci ne se fit pas attendre :
« Quoi ?
_Elle t’a posé une colle on dirait.
_Elle nous l’a posée à toutes les deux.
_C’est toi l’ancienne. Puis de toutes façons… (Elle s’étira) je n’ai pas la réponse. »
Kiscerane soupira puis remit le nez dans son bouquin, elle le feuilleta comme Naïa et le posa à côté d’elle.
« Tu as raison : ce n’est pas ce qu’on cherche. »
Naïa sourit. Le prétexte top naze pour ne pas répondre. Même elle n’aurait pas trouvé mieux. Pourtant elle était douée pour les prétextes nuls. Malgré tout l’ange leur répondit.
« J’en sais rien. »

j'ai eu du mal à tout comprendre (même pas sure d'avoir tout compris d'ailleursXD) dans ce passage : /

le moment où Kirianne ouvre la porte , j'ai cru au début que toute les descriptions avec le feu, la fourdre etc... correspondaient à des choses qui avaient lieu derrière la porte Oo

Sinon j'ai beaucoup aimé l'humour à la fin .....avec la question de Kirianne (qu'est ce qu'elle nous cache celle là ?) ^^

euh sinon y'a comme un truc qui me parait bizarre là :

darkcristal a écrit:

Les mots frappèrent l’esprit de l’ange sans ailes comme une matraque l’aurait ferait sur sa tête

wala wala ^^ la suiiiiiiteuh gnaaaa ze veux savoir la suiteeeeeuuuuuuuh !!!!^^

pour la faute engueule works il corrige sans me demander la permission!

ensuite le reste se passe en partie sur la porte puis quand la porte s'est ouverte c'est a l'interieur que ça se passe

La suite j'ai la flemme de la chercher maintenant alors je le ferais un peu plus tard ^^"

EDIT:

Suite:

Cela devait faire des heures qu’elles lisaient ces histoires. Le seul truc qu’elles avaient retenu c’est que tout les élus moururent de la même manière : Ils avaient passés la frontière et l’avaient payé cher. Enfin c’est ce que les livres disaient car on n’avait aucune preuve, on les avaient juste jamais revus mais ça ne prouvait rien. Ils pouvaient avoir découvert quelque chose de mieux de l’autre côté de la frontière. Mais… Si c’était le cas, pourquoi ne pas être revenu prévenir les autres ? A moins que ce ne soit pas possible pour tel ou tel raison.
Tout d’un coup Kiscerane se leva. Elle cria presque :
« Il y a un monstre prés de Nayud, nous devons y aller.
_Ils peuvent pas se demmerder seuls ? »
Les deux anges jetèrent à Kirianne des regards effarés.
« Kirianne, lâcha l’ange sans ailes, réfléchit deux minutes : ils n’ont aucun pouvoirs, ils vont se faire massacrer si on y va pas.
_Mais je ne comprends pas moi ! Le sage m’a dit qu’il suffisait de vouloir faire ça pour y arriver pourquoi que nous on peut et pas eux ?
_Tu utilises un français magnifique. Bravo ! J’ai de l’admiration pour toi, là.
_Tais-toi, Kiscerane. Tu ne trouves pas qu’elle a raison ? Moi aussi on m’a dit ça. Tu le sais, toi, pourquoi ?
_Non. Je sais juste qu’avant les autres avaient des pouvoirs eux aussi.
_Et comment le sais-tu ?
_Je l’ai lu dans un des livres. Dites, faut y aller là. »
Et elle s’en alla. L’ange noir n’aimait pas cette façon de clore un débat mais quand elle vit l’air méchant de Naïa elle pensa qu’il y en avait qui devait haïr ça.
« Suivons-là ! »
Kirianne hocha la tête et courut après les deux femmes. Quels secrets pouvaient-il y avoir ici ? Tout le monde cachait quelque chose à quelqu'un. Si on passait son temps à fuir ou cacher la vérité comment pouvait-on avancer ?
L'ange noir rattrapa Naïa. Elle vit que celle-ci était énervée à mordre et qu'il valait mieux apparemment ne rien lui dire ou lui demander pour le moment.
Elles passèrent la porte/miroir et se retrouvèrent devant Nayud ou, plus précisément, devant le monstre. C'était une grosse bête grande et lourde. Apparemment très lente aussi. Elle avait des bras ainsi que des jambes grands comme des maisons. Sa bouche ouverte laissait voir des crocs acérés. Il paraissait évident qu'il n'avait aucune intention de les laisser le battre. Kiscerane resta quelques instants figée de peur. On avait beau lui avoir appris à ne pas craindre les monstres elle restait toujours impressionnée devant leur immense taille. Heureusement, dans l'ensemble, ils n'apparaissaient pas souvent. Kirianne lança un sort de feu qui sembla chatouiller le monstre. L'ange de sang lui jeta des lames sortant de terre derrière elle. Et Naïa réfléchissait. Le monstre colla une baffe spectaculaire à l'ange de sang en représailles de ses coups qui n'avait qu'eut pour effet de l'énerver davantage.
Et Naïa réfléchissait, semblait pétrifiée.
Kirianne lança d'autres sorts de glace, de tonnerre, de foudre sur un monstre qui semblait ne rien craindre. Et Kiscerane qui était évanouie. Et Naïa qui ne réagissait plus. Il fallait qu'elle s'en sorte seule. C'était son épreuve et c'était à elle de s'en sortir seule. Il ne fallait pas qu'elle loupe le coach sinon... Sinon elles mourraient toutes les trois.
Et Naïa réfléchissait, semblait appeler quelque chose dans son esprit.
" Naïa, aide-moi ! Ah ! "
Le monstre en eut d'un coup marre de sentir de la magie lui ronger lentement sa cuirasse d'acier et tenta de frapper d'un coup autrement plus spectaculaire le jeune ange mais celle-ci s'esquiva en se jetant au sol.
" Arrête ! " hurla l'ange sans ailes à l'adresse du géant.
Celui-ci lui obéis immédiatement. Naïa s'approcha de Kiscerane et vit qu'elle se relevait. Puis elle regarda l'ange noir en lui demandant si ça allait. Kirianne répondit par l'affirmative. Enfin Naïa s'approcha du monstre qui ne broncha pas et la laissa avancer vers lui sans bouger. Elle leva la main à hauteur de son visage et invoqua sa magie à elle qui était bien la plus puissante des trois. Elle prononça un monologue peu compréhensible puis se mit à parler de plus en plus fort pour finir par crier :
" Par les pouvoirs qui me sont conférés depuis le début, j'ordonne au sort qui t'a été jeté de disparaître et de te laisser en paix. Reprends ta forme initiale ! "
Le monstre s'illumina et se mit à rapetisser et à changer de forme. Lorsque la lumière s'éteint il ne restait qu’un ange noir ébahit, un ange de sang qui ne savait pas vraiment ce qui venait de se passer, un ange sans ailes qui ne semblait plus si surprise que ça et... Un cheval blanc qui s'approchait doucement de celle qui l'avait libéré du mauvais sort. Naïa reprit peu à peu ses esprits et s'approcha elle aussi du blanc destrier. Elle caressa sa longue crinière. Puis elle se tourna vers les deux autres filles.
"Il y a trop de mensonges, il y en a même entre nous trois et c'est pour ça que l'on cherche dans ces bouquins pourri une solution que l'on ne trouvera pas forcément surtout si l'on se ment tout le temps. "
Kiscerane secoua la tête.
" Je ne vois pas de quoi tu veux parler.
_Non, bien sûr ! "
Naïa soupira.
" Je m'y attendait. Alors jouons franc jeu : mensonges égal souffrance, okay ?
_Pour qui tu te prends ?
_Pour celle que je suis : un ange qui connaît toute la valeur de ses pouvoirs. "
Kiscerane serra les dents. En voilà encore une qui prenait la grosse tête parce qu'elle avait des pouvoirs. Puis elle s'énerva :
" Parce que toi tu ne nous as pas mentis, peut-être ? Tu ne sais pas ce que tu as comme liens avec la croyante, peut-être ? Tu ne sais pas ce qu'ils croient que tu es, peut-être ? "
Elle inspira et vit le visage étonné de l'ange, non visiblement elle ne savait pas. Quelque chose lui dit de se taire mais elle ne pus s'empêcher de rajouter :
" N'est-ce pas, ange éternel ? "
Naïa s'ébahit. De quoi parlait-elle ? Elle, Naïa, l'ange sans ailes ici, Dalissia de Cheark dans son monde, l'ange éternel ? C'était absurde ! Illogique. Pourquoi elle, d'abord ?
Et pourquoi pas ?
Ce n'était pas ce qu'elle voulait, loin de là. Elle voulait seulement vivre tranquille et voilà ce qui lui arrivait. Mais on ne pouvait pas lui foutre la paix de temps à autre ? N'importe quel prix pour une explication pour cela, elle était prête à payer. Peu lui important ce qu'elle perdrait au change elle ne comprenais plus rien et voulait qu'on lui explique.
Mais tout ça est de toi ! Tout vient de toi ! La solution c'est toi !
Encore cette voix idiote qui, au lieu de l'aider, l'embrouillait encore plus. Elle n'avait même plus envie de comprendre. Finalement elle voulait juste qu'on la laisse s'effacer d'ici, qu'on lui explique comment rentrer chez elle.
" Qui t'as dit cette énormité aussi stupide que fausse ?
_Le sage de ma ville. Tu n'y crois pas ? Pourtant tu devrais être bien placée pour connaître la vérité là-dessus : Tu sembles tellement tout connaître d'ici. "
Naïa ne rajouta rien, ne préféra rien dire. Elle se laissa tomber au sol avec l'impression désastreuse que tout lui échappait. Kirianne, qui jusqu'ici n'était pas intervenue, cria à l'intention de l'ange de sang :
" Tu m'énerves ! T'en as pas marre de passer tes nerfs sur tout le monde ? T'es énervée, d'accord ! Mais tu fatigues tout le monde. On te pose des questions et tu te barres, Moi j'aime pas cette façon de réagir. Même si tu sais pas la réponse à la question tu réponds que tu sais pas mais tu casse pas les cojones à tout le monde ! Si t'es énervée t'as qu'à trouver un monstre et taper dessus, ça te calmera. Et fous la paix à Naïa : il t'as pas dit aussi de fermer ta gueule le sage ? Les secrets lourds il faut les apprendre en douceur et ce que tu as fait était tout sauf de la douceur. "
L'ange noir inspira profondément et regarda Kiscerane dans les yeux, prête à relever n'importe quel défi. Puis elle s'approcha de Naïa pour s'asseoir à côté d'elle et la prendre dans ses bras aussi maladroitement que Naïa l'avait fait plus tôt, lorsqu'elle était arrivée ici. Un lien les unissait toutes les trois et si elles ne l'acceptaient pas elles passeraient leur temps à se taper dessus.
Kirianne finit par tourner la tête vers l'ange de sang sans toutefois lâcher Naïa.
" Je suis désolée, j'ai été grossière. Mais tu es fatigante quand même. Si on accepte pas toutes les trois que nous sommes liées l'une à l'autre et que nous devons marcher en commun et non l'une contre l'autre on va faire exactement ce qu'on doit pas faire..."
Elle caressa les cheveux de Naïa puis la laisser s'écarter avant de se relever pour faire totalement face à Kiscerane.
" On offre la victoire à l'ennemi. "
Kiscerane hocha la tête. Elle était d'accord. Elle avait mal réagit et elle en était honteuse. Elle décida qu'il était temps qu'elle se rattrape.
" Si on allait discuter dans le château ? On sera plus à l'aise dans une pièce avec des sièges ou un canapé. "
Kirianne hocha la tête. Naïa n'écoutait plus. Elle se demandait quels liens l'unissaient avec la croyante. Pourquoi lui avait elle dit qu'elle était la solution alors qu'elle ne comprenait plus rien ? C'est mû par un réflexe naturel qu'elle suivit celle qui l'avait réconfortée alors qu'elle n'en pouvait plus.

j'etait tellement plongé dans l'histoire que j'ai pas vu le temps passé xD (2h de lecture^^)
j'adore cette ambiance de doute et de mystére que t'as reussi à mettre en place, pour tout comprendre parfaitement faut tout lire plusieur fois.
chaque élue a bien son caractére specifique, moi aussi je prefere Kirianne, elle semble pas avoir tout comprit son role mais pourtant elle maitrise bien sa magie, j'ai pu m'apercevoir qu'elle a une certaine sagesse malgres son jeune age (cf -> quand elle dit au 2 autre elus de ne pas se battre entre eux)

je me régale, vivement la suite^^

Tu comprendras bien vite d'ou elle tiens cette sagesse des bagarres. Je poste la suite demain mais je ne pense pas qu'il y ait l'explication.

BRef je suis contente d'avoir bien rendu l'esprit de mystere ^_^ *fiere*

(suite de la legende)

Elles arrivèrent au château par la porte/miroir (que Kiscerane avait surnommée la porte des frontières) et se dirigèrent vers une pièce qui servait à l'évidence de salle de rencontre. Naïa s'avachit sur un fauteuil. Elle semblait avoir repris quelques onces d'esprit. Kirianne s'installa confortablement sur un canapé de satin vert pale, se saisit finalement d'un oreiller et s'allongea de tout son long de façon à ce qu'il n'y ait plus de place autour d'elle. Kiscerane regarda les deux autres anges. Avec l'air dépité de Naïa et celui fatigué de Kirianne la discussion risquait d'être joyeuse et concluante. Mais elle ne savait pas quels problèmes cela allait soulever. Elle ne savait pas qu'elles allaient créer autre chose que tout ce que tout le monde connaissait depuis des milliers et des milliers de décennies. Cela dit seraient-elles prêtes à en payer le prix ?
" L'une de nous a menti. " lâcha Naïa, qui avait repris ses esprits suffisamment pour réaliser où elles en étaient, après que l'ange de sang se fut assit sur un confortable fauteuil de style mérovingien.
Kirianne tressailli : elle n'avait pourtant pas dit grand-chose. Elle n'avait pas tellement menti que ça mais elle savait que les mensonges ne mènent à rien sinon à la souffrance. Elle savait aussi que les anges ne pouvaient pas mentir. Mais pourquoi avait-elle fait ça ? Pourquoi avait-elle trahi leur confiance ? Elle devait rattraper ce mensonge et récupérer leur confiance. Mais c'était dur. Comment faire ? Comment leur dire ? Comment leur expliquer tout ce qu'elle ne savait pas ?
" Cherchez pas, c'est moi. " Lâcha Kiscerane.
Kirianne loucha d'un air surpris sur l'ange à sa droite.
" Ben ouais ! Mais vous vous en doutiez, non ?
_Un petit peu. "
L'ange noir ne dit rien. Sur quoi pouvait-elle avoir menti ? Elle n'était donc pas la seule à avoir menti ? Tant mieux ! Pour ainsi dire ça l'arrangeait : ce serait peut-être plus facile d'avouer une faute commise si elle n'était pas la seule à avoir fauté.
" Je vous ait menti sur deux choses. "
Apparemment l'ange de sang ne voulait pas en rajouter plus.
" Ben maintenant rattrape-toi ! Dis nous la vérité !
_Vous vous souvenez, je suppose, de cette discussion que nous avons eue, il y a de cela peu de temps, dans la pièce scellée ? "
Les deux autres hochèrent la tête machinalement. Kiscerane regarda l'ange noir :
" Tu m'as demandé ce que l'on était censées faire toutes les trois en réalité je connais la réponse. (Elle décroisa ses jambes pour les recroiser aussitôt.) En fait on est sensées réapprendre aux gens à manier leurs pouvoirs.
_Mais pourquoi nous ? Les sages savent eux aussi comment manier les pouvoirs que l'ont peut contrôler ici. "
Kiscerane soupira et planta son regard fatigué dans les yeux de l'ange noir, puis rapidement baissa la tête et la releva aussitôt pour faire face au regard interrogateur de Naïa.
" Les mages contrôlent eux aussi quelques pouvoirs mais à part à nous ils ne peuvent les enseigner à tout un peuple.
_Pourquoi ?
_Parce que c'est plus rassurant pour tout le monde de croire qu'il y a des élus qui viendront un jour tout leur réapprendre. Enfin... Je pense.
_Je suis d'accord avec toi. Les gens croient plus à quelque chose lorsqu'on en fait quelque chose de sacré ou une sorte de religion. "
Kirianne hocha la tête. Ce que disait les deux anges était très intéressant et elle aussi était d'accord mais ça ne réglait pas son problème : Comment leur dirait-elle la vérité ?
" Et l'autre chose concerne elle aussi les pouvoirs des autres. Je sais comment ils ont perdus leurs pouvoirs... Il y a longtemps... Euh... Bien avant nous trois, je veux dire, (Naïa hocha la tête et l'ange noir ne réagit pas, concentrée apparemment sur autre chose.) Il y avait quatre élus mais tous moururent en traversant la frontière. Le peuple, en ce temps-là, possédait encore ses pouvoirs mais lorsqu'ils surent pour les quatre élus ils perdirent l'espoir d'un jour battre l'ennemi aussi inconnu qu'insaisissable et en même temps qu'ils perdaient foi leurs pouvoirs disparurent. Seuls trois personnes des trois villes différentes réussirent à conserver leurs pouvoirs et ils devinrent les trois sages des trois villes. Et ce... "
Elle inspira profondément avant de reprendre :
" Ce sont les mêmes depuis. La quatrième ville n'existait pas encore ou alors tous l’ignoraient. Puis la croyante est arrivée et a détruit les mensonges des maîtres avec l'aide des sages et des autres élus puis, un jour, elle déclara qu'elle avait trouvé, on ne sait ou, une légende parlant d'un ange éternel (Naïa se raidit.) qui devait leur apprendre plusieurs vérités oubliées. Les sages lui demandèrent de quelles vérités elle parlait et elle répondit qu'elle ne savait pas. Le peuple la hua, la traita de folle et l'excommunia. Condamnée à vivre en dehors des villes elle s'y résigna et disparut de la circulation pendant longtemps puis un sage la revit et finit par croire à son histoire. Les autres sages suivirent peu après mais le peuple ne fut pas informé. Et l'ange déçu resta haï. Et elle continua à chercher l'ange de la prophétie. Et apparemment elle...
_S'est complètement gourée. Franchement, moi, un ange éternel ? Déjà que j'assume pas le rôle de morte.
_Je t'ai dit ce que moi j'en savais, après tu en fait ce que tu veux.
_Okay ! "
Naïa mima le geste d'un papier que l'on froisse avant de le jeter à la poubelle. Puis elle prit la parole avant que Kiscerane ou Kirianne puisse protester sur son geste ou dire quoi que ce soit d'autre.
" Moi je sais que j'ai menti sur quelque chose mais j'arrive pas à choper sur quoi alors, je suis désolée, mais va falloir attendre que ça me revienne. "
Kiscerane secoua la tête en souriant, amusée par la franchise de Naïa et sa manière de détourner les choses lamentablement. Puis elle tourna la tête, en même temps que l'ange sans ailes, vers Kirianne. Celle-ci rougit comme une pivoine et baissa la tête.
" D'accord ! Moi aussi j'ai menti. Je vous demande pardon d'avance pour ce mensonge qui n'avait aucune raison d'être. J'ai menti sur ce que j’étais avant de mourir. Je ne me souviens pas de ma famille, depuis que je suis petite je suis à l'hôpital un jour dans le coma et le lendemain dans un état approchant. Quand j'avais neuf ans, en pleine nuit il y a eu un bombardement prés de là ou j’habitais, mes parents ont tentés de me protéger mais... C'était des gens de l'armée allemande, ma famille était juive et un allemand les a butés. Mes parents ne m'ont laissée aucun souvenir. J’étais trop petite. Mais quand je suis arrivée ici je me suis dit que je devais passer pour quelqu'un de normal, qui à une famille. "
L'ange noir n'avait pas relevé la tête mais les deux autres virent qu'elle pleurait. Elles s'approchèrent toutes les deux et la rassurèrent comme elle le purent. Elles lui dirent que ce n'était pas grave, que ce mensonge n'était pas insurmontable et qu'elles avaient déjà entendu pire. L'ange noir sécha ses larmes et les remercia.
Naïa se releva (elle s'était accroupie pour parler à Kirianne) et lança dans l'air comme si elle se parlait à elle-même :
" Bon ben il reste moi ! Malheureusement je n'ai plus qu'à chercher moi-même ma vérité. "
Elle resta debout songeant à ce qu'elle devrait faire, puis Kiscerane se releva à son tour et essaya de deviner ce à quoi pensait l'ange sans ailes. Elle n'y parvint pas. Alors l'ange noir se releva elle aussi et, en attrapant Naïa par les épaules, lui répondit :
" Et moi je vais t'aider. D'accord ? Même pas d'accord je t'aide. Tu n'as pas d'autre choix que celui d'accepter mon aide. "
Naïa sourit puis hocha la tête. Alors Kirianne prit dans ses bras celle qui était comme une famille pour elle. Kiscerane failli en pleurer : Elle n'avait pas vu autant d'affection dans un petit bout d'humain depuis longtemps, elle ne se souvenait même pas si elle l'avait vu quelque part ailleurs même lorsqu'elle était encore en vie.
Kirianne s'écarta de l'ange sans ailes puis lâcha comme si leur secrets n'avaient jamais été :
" Bon on repart à la découverte du passé ? En espérant découvrir une once de vérité où on laisse l'ennemi gagner ?
_On y va ! " Lui répondit Naïa.
Alors les trois anges retrouvèrent la salle, qui était encore scellée peu de temps auparavant, comme elle l'avait laissée mais... Quelque chose leur paraissait plus clair. Elles ne savaient pas encore quoi mais s'étaient jurées de tout comprendre afin de ne pas tomber elles aussi sous l'affluence des monstres de l'ennemi.

Le but des élue se précise bien mais malgrés cela, j'ai encore un doute sur ce que les sage leur ont dit.
ça serait possible que les maitres existent et que les sage disent des mensonges pour que les élue fassent une erreur qui pourrait les faire bannir du royaume vers la frontiere du feu comme les anciennes élue, ce qui casserait les plans de l'ange déçu(ce n'est que supposition, je sais j'ai les idée tordue xD)

j'ai hate de voir la suite, c'est encore bien flou dans ma tete >;<

Je repond au message de snipersnake et je poste aprés ce message la suite du roman.

Le but des élues... oh tu verras je garde le suspens j'aime bien!

Ensuite pour les maitres et les sages hem hem tu verraaaaaaaaaaaas!

^_^

Bon ben je poste la suite dans un autre message sinon j'ai pas la place je crois

Si yen a qui ont des questions hesitez pas...

Sinon pour repondre a une question que m'a posé snipersnake sur skype et que certains peuvent se poser aussi:

Pourquoi je ne decris pas les villes ? Je ne decris pas non plus enormement les personnages je me focalise sur l'histoire et le suspens mais la verité c'est que je suis pas tres douée pour decrire cela. Alors peut etre ferais-je quelques petites histoires a part pour decrire les villes et tout ça... Pour le moment je travaille sur l'histoire du pamplemousse geant (visible sur mon blog) et sur mon tableau et ça fait deja beaucoup.

Bref la suite dans le message qui suit.

Donc la suite du roman:

Les trois sages avaient invoqués leurs pouvoirs pour se parler mentalement et se donner rendez-vous. Ils se demandaient comment la croyante comptait gagner le combat contre l'ennemi avec Naïa. Puis comment en était-elle sûre ? Comment savait-elle que c'était Naïa et pas une autre ? Où avait-elle su qu'un jour une élue spéciale apparaîtrait et les sauverait ? Et puis comment quelqu'un pouvait les sauver ? Tout ces monstres, cet ennemi invisible, ce temps qui refusait obstinément de redémarrer, quelqu'un pouvait-il réellement changer tout ça ? Ca paraissait improbable, impossible même ! Depuis le début tout était comme ça, alors pourquoi cela devrait-il changer ? Les sages avait beau être des sages c'était aussi des êtres humains avec des peurs, des incertitudes, des questions et surtout des sentiments autant mauvais que bons. Pour eux si tout était comme ça c'est qu'il y avait une raison et rien ne devait changer tant que la raison n'avait pas été trouvée. Qu'y avait-il de si effroyable dans ce qui leur arrivait maintenant ? Il y avait les monstres, d'accord ! Mais les élus s'en chargeaient ! Il y avait la destruction aussi mais tout but d'une existence est de finir, non ? Les sages parlèrent de ça longtemps, chacun ayant sa vision des choses. Puis ils se mirent en accord finalement en écoutant le plus ancien d'entre eux : le sage de Kiritsh, la ville bulle qui stagnait dans un profond lac turquoise, au milieu de nulle part comme les autres villes. Dans un monde qui ne semblait être réel que dans un jeu vidéo ou une imagination qui se fatiguait pour inventer un monde tragique ou tout les habitants n'attendaient qu'une chose qui n'existait pas et qui n'arriverait jamais. Tous, même les sages, espérait revivre comme avant qu'ils arrivent dans ce monde perdu mais en mieux si c'était possible. C'est pour cela que les sages écoutèrent le plus vieux d'entre eux avec l'espoir qui leur livre un secret capable de les rassurer et de leur redonner un morceau d'espoir. Ils écoutaient, comme beaucoup passait leur temps inexistant à l'écouter ou à penser à ce qu'ils connaissaient puisqu'ils ne pouvaient rien faire d'autre. Le sage parlait, on l'écoutait. On l'écoutait et puisqu'il avait une bonne relation avec la croyante, il devait en savoir plus qu'eux.
" La croyante ne me parle pas tellement de la nouvelle élue. Je sais juste qu'elles sont liées toutes les deux. Peut-être parce que toutes les deux sont mortes de la même manière : elles ont été tués par quelqu'un qu'elles connaissait bien et respectait tout autant. Elles sont déçues par ce qui leur arrive maintenant et par ce qui se passe dans ce monde. Je n'en sais pas tellement plus que vous mais vu comment la croyante pense que l'élue va réussir quelque chose de magnifique j'ai envie d'y croire aussi. Mais va t'elle réellement nous sauver ? Ca je ne peux pas vous le dire vu que je n'en sais rien. Mais la croyante est persuadée que l'ange sans ailes va nous faire avancer ou plutôt évoluer. Je vais maintenant vous dire ce que j'en pense... "
L'homme inspira profondément puis, en gardant la tête haute, et en regardant l'un après l'autre les deux autres sages, continua :
" Quoi que puisse nous apporter cet ange, que ce soit bon ou mauvais, ce sera aussi un coup de fouet certain pour le peuple. Quoi que cet ange nous amènera le peuple y réagira. Si elle nous amène le mal et la douleur le peuple s'y opposera. Si elle nous amène le bon et la joie le peuple l'aidera. N'êtes vous pas d'accord ? "
Les deux autres sages se concertèrent puis l'un d'entre eux lâcha :
" Ce serait prendre un risque immense.
_Je suis d'accord ! Le peuple souffre suffisamment avec les monstres qui viennent souvent détruire l'un ou l'autre d'entre eux on ne peut pas laisser un ange élu briser leur espoir.
_Le peuple souffre aussi de l'effet « stagnatif » qui s'est installé ici depuis la nuit des temps de ce monde. Il en a marre de rester à regarder les élus mourir pour essayer de les sauver alors que eux ne font rien. Vous voulez une preuve ? "
Les deux sages, représentant pour l'un Nayud et pour l'autre Farjity, hochèrent la tête en même temps.
" Alors il faudra la trouver vous-même. Interrogez les habitants de vos villes ils vous diront tous qu'ils veulent faire quelque chose de n'importe quelque moyen qu'il soit. "
Le sage se leva et s'en alla : il devait rejoindre sa ville. On avait souvent besoin de lui et il le savait. Il passa la porte/miroir. Beaucoup de gens l’appelaient plus simplement la " frontière des villes ". Les sages ne pouvaient qu'aller d'une ville à l'autre. Les habitants étaient consignés dans leurs villes respectives. Les élus pouvaient, quant à eux, aller où ils le voulaient. Beaucoup en avaient marre de ces lois qui les bloquaient. Les lois donne toujours une envie : les briser, passer outre. Le peuple voulait tellement vivre libre qu'il croyait en n'importe quoi censé les libérer. Ils voulaient tous visiter le monde dans lequel ils vivaient depuis leurs disparitions et dont ils ne savaient que ce qu'on voulait bien leur dire.
Même les sages voulaient que ça change. Tous, du plus ancien arrivant au plus jeune, voulaient changer les habitudes pesantes qui tournaient toutes autour de la peur et de la mort. Même si ils étaient tous déjà morts d'après ce que l'on en disait, les monstres les détruisaient sans ménagement.

y'a moin d'action dans cette parti la du roman^^
la reunion des sages me donne l'impression que c'est eux les maitres, ils décident un peu de ce qui va se passé
le lien entre l'ange deçu et naia s'éclairsi quelque peu mais reste toujour flou xD

ce ptit temps de pause promet de l'action à venir^^
vivement la suite

a un moment ça va etre tellement rapide qu'il va falloir relire pour comprendre XD

Voici la suite:

Naïa se leva et sortit de la pièce sans mot dire. Intriguées de cette attitude étrange, Kirianne et Kiscerane la suivirent. Naïa passa par la porte frontière et rejoint Nayud. Ou plutôt l'étendue d'herbe ou elles s'étaient battues quelques temps auparavant. Alors les deux anges comprirent pourquoi Naïa s'était levé si précipitamment. Le cheval blanc que Naïa avait libéré d'un sort lors de la bataille précédente l'attendait. Elle l'avait sauvé et il voulait la remercier. Il lui appartenait de décider de son sort et c'est ce pourquoi Naïa s'était déplacée.
" Tu m'as appelée et je suis venue, lâcha l'ange. Que veux-tu que je te dise ? Que je suis madame je-sais-tout et que je sais ce que je peux faire pour toi ? Tu n'y es pour rien dans le fait que tu aies été envoûté ! Je t'ai délivré et si tu as peur des monstres qui rôdent encore autour -et qui ne doivent être que d'autres animaux envoûtés- restes ici. Je vais demander au sage si il veut bien s'occuper de toi. "
Elle se retourna et remarqua alors la présence des deux autres élues.
" Pardon ! Je vous avais totalement oubliées avec tout ça. "
Kirianne sourit. Ce n'était pas grave après tout. Tant que l'ange sans ailes allait bien...
" Je t'attend ! Je suis là pour t'obéir car tu m'as délivré du sort qui me retenait prisonnier. La croyante m'a dit aussi que tu libérerais tout le monde ici. Tout le monde te sera redevable. "
Naïa s'arrêta brusquement et se retourna tout aussi brusquement que surprise vers le cheval blanc éclatant.
" Tu peux parler ?
_Oui ! C'est un minimum pour que tu comprennes ce que je dis, libératrice.
_Et tu connais la croyante ?
_Avant que je ne sois envoûté je l'ai rencontré. Elle m'avait prédit le sort que je subirais et le fait que l'ange éternel viendrait me libérer. "
Naïa décida d'aller voir le sage. Celui-ci ne croyait pas l'histoire que lui contait l'ange. Un cheval ? Il n'y en avait plus depuis bien avant qu'il n'arrive dans ce monde. Mais autant aller voir. Après tout le sage de Kiritsh ne lui avait-il pas dit qu'elle était spéciale ? Qu'elle devait les sauver ? Pourquoi ne pas sauver les monstres et, si ils avaient été envoûtés, les soigner ? Au fond, ce qu'elle lui racontait n'était pas idiot, juste incroyable.
Alors il quitta la ville et se dirigea vers la plaine d'entraînement accompagné de Naïa. Lorsqu'il vit que l'ange sans ailes ne lui avait pas menti, qu'il y avait réellement un cheval blanc qui pouvait parler devant lui, il en resta bouche bée. Naïa se dirigea sans hésiter vers l'animal. Elle caressa sa crinière et regarda le sage.
" Vous voyez il est inoffensif !
_En êtes vous réellement sûre ?
_J'ai donc l'air si monstrueux ? "
Le sage failli s'évanouir. Ainsi tout était vrai. Le cheval parlait. D'ailleurs comme pour prouver au sage qu'il n'avait pas rêvé l'animal ajouta :
" Dis-moi cher ange éternel, (Naïa se tourna vers son interlocuteur) ai-je la crinière en bataille pour qu'il ait si peur de moi ?
_Non, tu as l'air d'un cheval magique très poli... Et en plus tu es un beau cheval. Je ne vois pas ce qui l'effraie à ce point.
_Il ne t'as pas crue lorsque tu lui as raconté comment nous nous sommes... rencontrés ? N'est-ce pas ?
_Non ! Ce doit être ça qui le surprend : le fait qu'une histoire aussi impressionnante ne soit pas une blague. Je suis désolée mon ami mais je ne peux pas te garder avec moi. Je dois trouver un moyen de joindre la croyante et lorsque je l'aurais trouvé je te préviendrais. Il est d'ailleurs possible que j'aie besoin de toi à ce moment-là.
_Tout tes problèmes seront les miens désormais. "
L'ange hocha la tête et se tourna vers le sage qui restait malgré tout incrédule.
" Je n'ai jamais vu de magie suffisamment puissante pour délivrer un monstre d'un enchantement.
_Vous saviez que les monstres sont enchantés ? S’étonna Kirianne.
_Ils ne sont pas tous enchantés ! Certains sont réellement des monstres. Il y avait beaucoup d'animaux ici avant mais notre ennemi les a enchantés pour que nous n'osions plus nous attaquer à ses monstres sans se demander si c'était l'un de nos amis ou non.
_Pourquoi ne rien avoir dit plus tôt ? S’insurgea l'ange de sang.
_Cela aurait pu compromettre vos missions.
_Tiens au fait quels sont nos véritables missions ? Pas les secondaires, comme éliminer un monstre parce qu'il est trop proche d'une ville ou gnagnagna, mais quel est notre but ? A part se faire tuer par l'ennemi ? "
Le sage perdit ses moyens : c'était vrai ! Naïa était spéciale ! La première à râler publiquement sur les lois et sur le rôle qui lui avait été confié. Après tout peut-être que cette histoire d'ange éternel était vraie. Au fond de lui même il avait envie d'y croire et puis l'envie se changea en réalité : il y cru !
" Personne ne sait quel est votre véritable mission. Peut-être n'y en a t’il jamais eu. Peut-être quelqu'un a t'il inventé les élus pour redonner espoir au peuple. Je n'en sais pas plus que vous trois. Et je ne sais pas... si la croyante sait quelque chose que nous ne savons pas. Personnellement je pense que la croyante fait aussi partie de la légende.
_Avec ce que vous savez on n'ouvrirait pas une usine à savoir. Heureusement d'ailleurs car les gens qui viendrait pour apprendre risquerait d'être sacrément surpris en voyant qu'ici, ce qui règne, c'est la peur.
_Vous avez raison je ne sais pas grand chose de ce qui se trame ici. "
Soudain le visage de l'homme s'illumina.
" C'est peut-être ça votre mission : découvrir ce qui se trame derrière la frontière. Découvrir pourquoi cet ennemi dont nous ne connaissons ni le nom ni le visage nous veut du mal.
_Comment êtes-vous sûr qu'il y ait réellement un ennemi ? Peut-être que tout est fausse croyance, comme les maîtres. "
L'homme parut surpris.
" Je ne m'était jamais posé la question. Mais si il n'y avait pas d'ennemi pourquoi les anges qui sont partis derrière la frontière ne sont pas revenus ? "
Naïa réfléchit la réponse à la question n'était pas sensée mais plausible. De toutes les façons ce ne pouvait être que ça. Puis une autre réponse se montra à elle.
" J'ai deux suggestions autant valable l'une que l'autre mais elles sont un peu...
_Insensées ? Proposa le cheval.
_Oui, c'est ça !
_N'as-tu pas remarqué, chère libératrice, que tout est insensé ici ?
_Tu as raison. Je pense que derrière la frontière de feu il y a soit un temps plus lent pour eux qu'ici ce qui aurait pour force de grandement ralentir leur mouvement, soit un moyen de rentrer chez soi sain et sauf.
_Pourquoi pas un monde meilleur aussi ? Maugréa le sage.
_C'est une possibilité à ne pas exclure. Pour tout vous dire, j'y avais pensé ! " Répondit Kiscerane.
Les trois anges étaient d'accord : rien n'était sûr ! Et elles découvriraient la vérité. Quoi qu'il leur en coûte elles chercheraient et trouveraient un moyen d'accomplir une mission dont elles ne connaissaient aucun des termes. Mais toutes les trois étaient décidés à comprendre ce qui s'était passé, ou qui se passait encore, dans ce monde pour que tout stagne ainsi.
" Je prendrai soin de l'animal mystérieux que tu as libéré, élu Naïa, tu peux compter sur moi. Mais seulement... "
Le sage s'approcha du cheval puis, en inclinant la tête, continua sa phrase le plus respectueusement du monde :
" A t’il un nom ce bel ami ? "
Naïa regarda le sage, aussi surprise que les deux autres élus et que le cheval. Mais ce dernier se repris bien vite et répondit sur le même ton respectueux qu'avait utilisé le sage :
" Jadis l'on m'appelait Nerios le blanc.
_Tiens donc ! Ce nom te va comme un gant, tu sais ? " Ajouta Kirianne.
Quelques temps plus tard le sage retourna alors vers la ville avec Nerios et les anges retournèrent au château. Arrivées dans la pièce qu'elles avaient ouverte quelques instants plus tôt, Kiscerane demanda à Naïa :
" Quand même, la prochaine fois que tu as quelque chose à faire préviens-nous avant de partir, d'accord ?
_Okay ! Je suis désolée, mais cet animal m'a appelée mentalement et m'a demandée de le rejoindre sur la plaine d'entraînement de Nayud... "
Naïa s'assit par terre et parut réfléchir. Puis elle soupira et expliqua aux deux anges qui s'étaient assit à leur tour en face d'elle.
" En fait quand je suis arrivée là-bas, j'était déçue. Je sais que n'importe qui aurait pu m'appeler pour aller là-bas, enfin... un des sages, par exemple, mais moi... "
Elle baissa la tête d'un air exténuée.
" Mais moi je pensais que c'était la croyante. "
Kirianne et Kiscerane se regardèrent d'un air entendu mais au fond d'elles-mêmes elles se posaient beaucoup de questions. Pour chacune d'entre elles les questions se posaient différemment mais c'était les mêmes thèmes. Les mêmes notes pour des mélodies différentes. Pourtant chaque nouvelle mélodie effrayait les trois anges.
Naïa sentait que ses amies portaient le fardeau du doute mais même si elle ne savait pas si elle serait capable de l'alléger elle tenta malgré tout de le faire.
" Je sens que vous avez des questions. Et même si je ne sais pas si je pourrais y répondre posez les moi qu'on puisse y réfléchir ensemble.
_Je... Heu... Tu sais vraiment pas quel lien t'uni à la croyante ? "
Kirianne rougit légèrement, elle venait de poser sa question et, déjà, le regrettait. Après tout si Naïa savait quelque chose elle le leur aurait dit.
" Je ne suis pas sure mais je pense que l'une d'entre nous est une ombre, ça peut être elle ou moi, la partie qu'on se cache, l'autre est le corps, la partie que l'on montre. Mais je n'en suis pas certaine... "
Naïa secoua la tête. Pourquoi tout devait être aussi compliqué ? Pourquoi ne pouvait on pas lui fournir des réponses directes et simples de compréhension ? Tout était si dur ici, elle rêvait de retourner dans son monde ou tout était plus simple. En fait tout n'était pas plus simple c'était surtout le fait qu'elle connaissait tout qui rendait les choses plus simples.
Mais pourquoi s'acharnait-elle à essayer de sauver ce monde après tout ? N'avait-elle pas décidé en arrivant de laisser ce monde se débrouiller sans elle ? Au fond d'elle-même elle désirait rentrer mais c'était trop facile. Trop facile de se voiler la face et de ne rien faire pour les autres alors que l'on est autant concerné. Trop facile de se dire que l'on ne peut rien faire alors que l'on sait que ce n'est pas vrai. Trop facile de ne pas essayer de tenter quelque chose alors que l'on sait qu'il y a une chance de s'en sortir. Trop facile de partir, tout oublier sans rien se reprocher. Trop facile que tout en devient mensonge.
On ne peut pas oublier le malheur des autres, on en rêve, on en fait des cauchemars, on en pleure en se demandant pourquoi on pleure mais on n'oublie pas c'est impossible. Puisque la facilité est le premier pas vers l'oubli et l'oubli le second pas vers la décadence... Notre âme aime à nous rappeler que nous ne sommes qu'humains. Des humains incapables d'oublier mais capables de mal juger et de mal punir. Car après tout l'erreur est humaine.
Naïa connaissait cela que trop bien. Se mentir pour ne pas voir. Se voiler la face pour ne pas comprendre. Essayer d'oublier parce que c'est trop laid. Beaucoup de gens qu'elle connaissait avaient fait de leur vie un mensonge sans fin. Beaucoup trop de ses amis avaient décidés d'arrêter de marcher le long du chemin de la vie parce que tout autour d'eux était trop sombre. Elle avait vu ça trop souvent. Des gens qu'elle aimait qui partait. Des suicides à des âges qui effrayent. Elle connaissait la mort. Le monde d'où elle venait en était enveloppé.
Elle comprenait le lien petit à petit. Elle s'était voilée la face trop longtemps. Mais au fond elle savait depuis le début. Sa vie n'était qu'un mensonge et elle commençait à l'accepter. Par contre sa " mort " était réelle. Elle comprenait jusqu'à l'arrêt du temps qui faisait loi ici. Le temps n'était pas arrêté mais en stand by. Une machine en stand by marche quand même. Elle continue à faire tourner sa pendule ou à chercher des virus qui pourrait la gêner. Ici c'était pareil. Les gens continuaient à manger et à réfléchir. Il fallait rallumer la machine. Mais seulement une deuxième colle se posait : comment rallumer la machine ?
La machine a trois positions : marche, stand by et arrêt. Comment rallumer la machine simplement sans risquer de l'éteindre ? Même si elle se posait des questions Naïa savait comment faire. Tout devenait clair petit à petit. Elle savait. Petit à petit elle commençait à se souvenir.

ce qu'a dit naia a propos de l'ange deçu me laisserai croire qu'elle est skysofrene mais je pense pas que ça sois ça, elles se sont deja vu au debut du roman(à moin que ça sois de la skysopfrenie comme dans le film fight club xD).
le but des elues s'est un peu éclairsie dans cette partie, maintenant faut savoir comment elle vont reussir à remettre la machine en route^^