(comme quoi y'a toujours quelque chose qui peut arriver )
bon puisqu'on le demande voilà un article qui je pense résume bien l'origine de la fête de la musique (amusez vous bien)
Maurice Fleuret, en découvrant en 1982, à l'occasion d'une étude sur les pratiques culturelles des français, que cinq millions de personnes dont un jeune sur deux, jouent d'un instrument de musique, qu'il se prend à rêver de faire descendre les gens dans la rue. Ainsi en trois semaines, la Fête de la Musique est lancée, le 21 juin 1982, jour du solstice d'été, nuit païenne se référant à l'ancienne tradition des fêtes de la Saint-Jean.
Fixée à la date unique et symbolique du 21 juin, solstice d’été, la Fête de la Musique concerne tous les publics, amateurs et professionnels, et toutes les musiques. Sur l’initiative du ministère de la Culture et de la Communication, l’impact de la Fête de la Musique a dépassé la France, et a commencé à s’exporter dès 1985. En commençant dans l’ensemble des pays européens, elle s’est aussi développée à San Francisco, New-York, Manille, au Brésil, en Colombie, dans de nombreux pays africains… La Fête de la Musique est bien plus qu’une manifestation de centre-ville, elle prend d’autres dimensions, en entrant dans les hôpitaux, les prisons, les écoles, les zones rurales etc.… Les principes de cet événement sont basés sur la gratuité, l’ouverture de la musique à tous les publics, qu’ils soient amateurs ou professionnels, et quel que soit le style de musique.
LA MUSIQUE, SON ORIGINE DANS LA BIBLE : «Cet art, presque aussi ancien que le monde, et qui doit survivre au monde, cet art magique dont la puissance se fait sentir pour le mal comme pour le bien, qui élève les âmes vers l’Eternel, et qui souvent divinise la matière et favorise tant de désordres, qui souffle la guerre, qui inspire la volupté, qui, tour à tour calme les douleurs ou arrache des larmes aux cœurs joyeux, puissant dans le Rantz des vaches, puissant dans la Marseillaise, puissant dans les Te Deum, bienfaisant et malfaisant, religieux ou impie, cet art connu des anciens Hébreux, et maintenant encore cultivé avec tant de succès par leurs descendants, depuis Asaph jusqu’à Mendelson, a été connu dès avant les jours du déluge, et peut être que le premier homme a entendu déjà les chants meurtriers des enfants de Caïn. C’est à cette famille en effet, que l’Ecriture sainte attribue l’invention des instruments de musique ; Jubal, dont le nom rappelle la joie et les jubilations, fut le premier qui découvrit ou qui inventa les sons éclatants des instruments de cuivre. Génèse 4 :21.» J.A. Bost
« … De l'Ancienne à la Nouvelle Alliance. La période de l'histoire biblique où les prophètes insistent le plus sur l'art musical, le chant et la joie, est celle où ils annoncent une "Nouvelle Alliance" entre Dieu et l'humanité. Les prophètes Esaïe (2:2,30:29,4:10, le fameux chant du Serviteur: 5:13 à 53:12), Jérémie (31 :12,31 :34), et de nombreuses autres prophéties annoncent la venue de Celui qui répandra une joie sans fin pour celui qui entre dans cette alliance que le Christ scellera de son propre sang (Jean 1 :22, Hébreux 13:20-21, Apocalypse 21 :4). L'arrivée de ce messie est célébrée par des chœurs célestes (Lc 2:13-14), son parcours le conduit au sacrifice total de lui-même pour le rachat du monde, puis un triomphe incomparable s'ensuit (Hébreux 3:13, Philippiens 2:5-11).
Ainsi le Nouveau Testament décrit l'expérience de celui qui entre dans la Nouvelle Alliance où la joie et le chant intérieur s'élèvent comme une louange qui monte vers Dieu (Ephésiens 5:19-20).
Le parcours terrestre du chrétien, malgré cette joie profonde, ne passe pas sans souffrance ni combat (Ephésiens 6: 10-18, 1 P 4:12-16). Il y a comme une tension profonde en lui entre la séduction permanente du "mal" (Matthieu 13) et l'attrait qu'exerce la "Cité du Dieu du Vivant" dans laquelle il a commencé d'entrer et où une musique céleste d'adoration s'exprime (Hébreux 12:22-24).
Quel style musical
Même si les lignes précédentes nous introduisent dans une sorte de musique parfaite, céleste, que nous pourrions appeler "archétypale", la Bible est trop respectueuse de la notion de "patrimoine culturel" pour imposer un style "sacré" excluant tous les autres.
Ainsi la description des seize instruments musicaux contenue dans la Bible laisse supposer qu'il y avait une forme d'adaptation aux réalités culturelles. La Nouvelle Alliance, qui vise l'humanité entière, ne donne pas de directives précises pour un style particulier; elle laisse aux musiciens qui sont entrés dans cette Alliance le soin d'être "renouvelés dans leur intelligence" (Amos 12:1-2). C'est à eux de discerner ce qui, dans leur culture, pervertit leur vision du monde, ou est entaché de manipulations sociales et morales, afin que, comme tout communicateur, ils indiquent la "bonne direction".
Conclusion : Ainsi la Bible nous paraît décrire la musique essentiellement comme un moyen d'expression de ce qui est "beau" et de la "joie". Elle n'en occulte pas une mauvaise utilisation et laisse aussi la place à un art plus neutre ou plus fonctionnel d'une musique utilisée pour les différentes circonstances de la vie.
Dans son usage positif, la musique, tout comme les autres arts, ainsi que la beauté de la création (Romains 1 :20, Psaume 19:1), et toute connaissance ou sagesse authentiques, pointe le doigt, pour celui qui veut le voir, vers Celui qui est la source de toute Vie et de toute Beauté.
L'un des psaumes bibliques dit : "Ceux qui chantent comme ceux qui dansent s'écrient: "Toutes mes forces sont en Toi" (Ps. 87).
J.S. Bach l'exprimait à sa manière dans toutes ses pièces par les trois lettres SDC : Soli Deo Gloria, c'est-à-dire la Gloire, ou la Beauté, ne sont et ne viennent que de Dieu.» Extraits d’un article de Reynald Kozycki
La musique apparaît dès les premières pages de la Bible. En Genèse 4.21, nous lisons que "Youbal fut l’ancêtre de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau". Ainsi, la Bible donne à la musique une place importante dans les activités humaines, au même titre que l’agriculture et l’artisanat. Genèse 4.20, 22
La musique a joué un grand rôle dans la vie du peuple de Dieu. Elle tenait une place importante aussi bien dans la vie quotidienne que dans la vie religieuse personnelle et collective…
La musique hébraïque
Jusqu’à une période récente, on ignorait presque tout des caractères de la musique hébr. Mais grâce aux découvertes de Mlle S. Haik Ventura, qui a déchiffré les signes notés sur les manuscrits des Bibles hébreux (A.T.), on a pu reconstituer la "gamme" hébr., ou "échelle lydienne", à 8 sons; Mlle Ventura a pu retrouver ainsi la mélodie sur laquelle se chantaient tous les textes bibliques (A.T.). Cette mélodie suit le sens des mots, anime le texte et l’enrichit. Cette cantilation est très ancienne et remonte pt-être au temps de l’Exode. Les chœurs exécutaient, probablement à l’unisson, la même mélodie sacrée, fort simple, divisée en une partie masculine et une partie féminine, chantée une octave plus haut.
Les instruments accompagnaient à l’unisson. 1 Chroniques 15.20-21
Les titres de Psaume 9, 22, 45, 56, 57 et d’autres psaumes indiquent probablement ces mélodies.
On pratiquait l’antiphonie et les répons Exode 15.21; Néhémie 12.31-43 souvent, même dans le Temple. Esdras 3.10, 11; Jerémie 33.11. La disposition de divers Psaumes le prouve.