Bonjour à tous les membres de ce forum, et tout d'abord un grand merci à Snipe qui nous permet à tous de nous exprimer ici...Mon histoire risque d'être longue, car j'ai un passé quelque peu chargé, néanmoins je l'écris ici afin de décharger d'un poids lourd...
J'apparais sous le pseudo de madmax06, mais en réalité je m'appelle Maxime (bon ok, Max pour les intimes). Je suis né en ce jour maudit du 22 Juillet 1985 à Falaise, une petite ville de Normandie (eh oui, le pays du cidre, du calva et du camembert!!!). Moins d'un an plus tard, c'est le premier drame familial : mon père et ma mère se séparent, et après huit mois de vie chacun de son côté, ils décident de divorcer en Février 1987, me laissant seul aux côtés de ma mère. Jusqu'à mes trois ans, je voyais mon père tous les 15 jours ; puis, pour des raisons que je n'ai jamais vraiment compris (et que je pense ne jamais comprendre), mon père décide de tout plaquer. Je n'ai aucun souvenir de cette période, si ce n'est un moment ou j'étais chez ma grand-mère paternelle ou j'étais en train de pleurer aux larmes :gotejupet:
Puis vint mon beau-père (que j'appelle papa) qui rencontra ma mère, la venue de mon frère Geoffroy en 1989 (qui est mon demi-frère, mais que je considère comme mon frère), et le mariage de mes parents deux ans plus tard. Cette période heureuse allait de pair avec un repliement sur moi-même et une tendance à m'isoler des autres à l'école maternelle, en réalité j'étais plongé dans "mon" monde (je fais des crises d'autisme), d'où des visites chez la psychologue.
En école primaire, mon comportement était tout autre : j'étais bavard et assez bagarreur dans la cour de récré, car je me faisais souvent emmerder(je rentrais même chez moi avec des pulls tagués au marqueur) mais aussi bon élève (je ne cherche pas à me vanter dans mes propos). C'était aussi l'époque de mon premier grand amour, Aurélie, que j'ai aimé pendant des années et qui me l'a rendu...l'espace d'une soirée!!!(signe prémonitoire???)
En 1994, ma petite soeur Axelle est née : Geox et moi on était super content que ce soit une fille...Mais c'est les relations avec papa qui en ont souffert, car déja fraîches avant la naissance, elles se refroidirent davantage, d'où une certaine sorte de jalousie envers ma soeur(je sais c'est moche, mais mes parents y ont aussi contribué en la laissant tout faire)
Les dernières années de primaire se sont très bien passées, avec à la prime une soirée en amoureux avec Tanya, une allemande (lors de l'échange scolaire en CM2). L'entrée au collège devait être un grand évènement, il s'est transformé en un véritable enfer...Du fait de mon physique, car je suis roux, grand et maigre,et peut-être aussi parce que j'avais des bonnes notes, je faisais l'objet de moqueries de toutes sortes dans le collège entier ; les surnoms tels rouquemout, ou tringle à chiotte m'accablaient quotidiennement. La 6ème-5ème furent des années à oublier (sauf le 12 Juillet 1998, lorsque la France gagna la Coupe du Monde :grtoujtpi: )
La 4ème fut une année de rupture pour plusieurs choses. Tout d'abord les relations avec mes parents furent de plus en plus tendues (eh oui la crise d'adolescence!!!), au point que je finis par dire à ma grand-mère maternelle que je voulais revoir mon père que je ne conaissais pas. Quelques jours avant Noël, je reçois un coup de fil...Le jour du réveillon, on se revoit, 10ans après...avec la connaissance de mon frère Antoine et de ma soeur Elise.
Mais si je me calmais avec mes parents, c'était à l'école que cela a chauffé fort, avec mon pire rateau jamais pris. C'était avec la belle Aurélie (l'amour d'enfance)qui faisait tourner la tête de tous les mecs. J'en étais fou amoureux, et toute la classe le savait. Ils m'encourageaient à aller la voir pour lui demander de sortir avec, sauf quelques filles (mes futures amies) qui m'ont mis en garde, mais aveuglé, et un peu naïf, je ne les ai pas écoutées (donc tout de même un peu coupable sur ce coup la). Et après le rateau monstrueux, je compris un peu tard que tout le monde s'était foutu de ma gueule : cela a tout de même eu un effet redoutable, car je n'avais plus confiance en personne et c'est à cause de cette histoire que je n'ose pas aborder les filles désormais...Il m'a fallu un certain temps pour pardonner...
Ce courage d'aborder les filles qui m'avait abandonné, je l'ai retrouvé l'année d'après avec une allemande (encore!?), et surtout grâce à la bière, qui m'a permis de sortir avec l'espace de 2h (record de longévité à battre!!!) Si je savais...
L'entrée au lycée m'a permis de découvrir de véritables amies qui ont toujours été la pour moi en cas de pépin, notamment lors des fameux débats pendant les cours de latin(grand souvenir) où l'on parlait principalement des cours, de cul, des mecs et des nanas : merci CC, Méli et Z'Ag
En revanche, avec mes parents, ca ne s'arrangeait pas, car ils me reprochaient fréquemment de leur préférer mon père à eux alors que je reprochais à papa de préférer Geox et Axelle parce que je ne suis pas son fils...Puis, en fin de 2nde, c'est le début des soucis : mon grand-père maternel est atteint d'un cancer du poumon (donc moralité ne fumez pas), je me brouille avec mon père parce qu'il ne m'a pas appelé pour me prévenir de la naissance de mon petit-frère Paul, et ma grand-mère maternelle décède lors de l'été 2001.
L'année 2001-2002 se déroulait sous fond de crise et fut très sombre. A la suite d'un nouveau clash avec mes parents en début de soirée(vers 20h), je décide d'une fugue en emportant mon vélo afin de rejoindre mon père (avec qui j'étais pourtant en froid et que je n'avais pas de nouvelles depuis des mois), mais ce sont les gendarmes qui finirent par me trouver à 30km de chez moi et qui m'emmenèrent au poste à 3h du matin. C'est à ce moment que mes parents comprirent que quelque chose n'allait vraiment pas, et les relations s'en sont arrangées (néanmoins, je ne conseille absolument pas la fugue, car j'avais froid et faim). Mais une triste nouvelle en suit une autre avec le décès de mon grand-père, qui fut dur sur le coup, mais dont on réussit à se remettre tant bien que mal. Ces évenements avaient une conséquence directe sur mes résultats scolaires qui inquiétaient les profs, mais aussi sur mon comportement, car je me renfermais davantage sur moi-même.
Mais j'allais mieux, même si quelques nouveaux rateaux m'ont déstabilisé, dont un où la nana me traîte de pervers...Avec un esprit revenchard, j'obtins mon Bac S avec la mention :grtoujtpi: et une super fête le lendemain...
Après m'être sorti des griffes d'une jeunesse difficile, je faisais cap vers une nouvelle épreuve : la Classe Préparatoire, avec son ambiance si particulière...la 1ère année fut difficile, car je supportais mal cet esprit si spécial avec une classe remplie de "fils à papa" qui te méprisent et t'excluent. En outre, je n'arrivais pas à trouver ce qui me fuyait depuis tant d'années : le grand Amour!!! Certaines filles me plaisaient, mais j'étais trop timide pour les aborder, et je ne les intéressais pas...
Néanmoins, une fille essayait de me tirer d'une certaine léthargie dans laquelle je m'étais instalée, Carole, que j'ai rencontrée sur le tchat, mais qui habitait trop loin...Car des sentiments nouveaux apparurent, des sentiments qui dépassaient largement le stade de l'amitié, mais pour finalement vivre une grosse désillusion lorsqu'elle décida de partir avec un autre...
Ce nouveau coup rude me plongea dans une grande dépression, pendant laquelle je n'avais plus goût à rien, je me laissais totalement aller. Dans les pires moments je pensais même abréger mes souffrances, le temps d'une lame qui glisse sur ma peau, ou d'une corde qui me serre le cou... Mais après la nuit, vint la lumière...
Cette lumière s'appelait Clémence (elle aussi rencontrée sur le tchat) et me rencontra (virtuellement) en Janvier 2005. Des affinités se crééaient, mais rien de plus à ce moment la. Losqu'elle alla en boite, elle sortit avec un mec, et c'est à ce moment que je compris ce que je ressentais pour elle...Je pris cette fois ci mon courage à deux mains et lui déclara ma flamme, on finit par sortir ensemble, 5ans après ma dernière copine!!!3mois de pur bonheur éveillé, 3 mois intense où j'étais le plus heureux des hommes, notamment cette après midi passé sur la plage...une fin un peu trop brutale à mon goût, qui a mis fin à mon rêve, mais qui m'a redonné cette confiance qui me manquait...
D'autant que lors des concours j'étais tellement en harmonie avec moi même que je me surpassai réussis à décrocher une école à Antibes. Désormais, dans une super ambiance de groupe, je me sens mieux comme jamais. Néanmoins, il me reste encore un souci, car je suis toujours un coeur à prendre, je n'ai pas encore trouvé le Grand Amour qui me comblerait de bonheur et me rendrait définitivement heureux. Bien que je me noue d'amitié très facilement avec les femmes, elles se refusent à s'engager avec moi pour le moment...Mais ce n'est que partie remise, et qui sait un jour...