bien pour ce forum !!!

voilà, une question à méditer, je la pose, vous donne mon opinion et vous me dites?!




"Nous aidons les autres à travailler sur eux-mêmes, mais aidez les autres ne nous aide-t-il pas à travailler sur nous même?!"

voici une multitudes de phrase que j'ai eu avec ma psy, et qui me semble convenir !!!

« Et penses tu aussi que les autres travaillent sur eux même pour nous aider? » « mais si les autres pouvaient nous aider eux aussi, s'ils ne laissaient pas nos appels au secours sans réponse et si on les ignorait comme eux le font, penses tu que cela t'aiderait? »
« si on est pas utile pour nous, on peut l'être pour les autres » « oui... mais si on raisonne ainsi, aider les autres est un besoin qui nous sert... et à la fin, même si on donne beaucoup, c'est presque égoïste puisque notre 1ière motivation est l'oubli de soi mm! » « c'est sûr.. mais dans le don de soi, il y a aussi l'oubli de soi... et quand l'envie d'aider se transforme en besoin d'aider, il y a un souci! » « d'après ce qu'on dit, "l'enfer, c'est les autres"... mais si les autres nous donnent un peu de paradis qui est en nous... à travers eux, on apprend ce qu'on est. alors, l'enfer, c'est nous même... pas les autres » « mais si c'est un des seuls moyens que tu as trouvé pour travailler sur toi même, ça devient un besoin » « tu en es vraiment sure? si un jour, tu devais affronter uniquement tes problèmes, sans te soucier de ceux des autres... est ce que tu saurais voir tes propres problèmes?! si un jour, tu te retrouvais sur une ile déserte, sans personne... saurais tu te voir telle que tu es? » « mais il est important que tu saches que la seule personne qui puisse t'aider, c'est toi même, pas les autres... plus tu mettras de l'énergie à soigner les plaies des autres, moins tu en auras pour toi... et un jour, tu seras si fatiguée que tu ne sauras plus aider les autres, tu seras perdue entre ce que tu as été pour eux, ce que tu es pour toi-même » « tu es fatiguée en ce moment. Tu ne peux pas lutter contre la peur, contre les phobies des autres... il est important quelques fois d'être face à soi même... tu as une force en toi, tu peux porter le malheur des autres, mais portes ton propre malheur en priorité, c'est le plus important en ce moment si tu penses que dans ta vie, tu devras aider les autres. si tu penses que tu es faite ainsi, tu le feras. mais en ce moment, tu dois mettre ce travail là de côté, tu dois te pencher sur toi même pour pouvoir aider à nouveau un jour »


a vous de me donner votre avis sur la question qui pour moi est la plus philosophique des questions !!!

Aider les autres nous aide nous aussi a condition que l'on ait une personne au moins pour nous ecouter et nous guider.

Sinon forcement on s'effondre...

Enfin j'ai un mal foua m'exprimer et jsuis pas tres reveillée donc je dis plus rien ^^"

je me souvien de ce texte, tu me l'avait donné quand j'allait pas bien

grace a ça j'ai aprit qu'il fallait pas que aider les autres sinon on s'épuise de trop et on arrive plus a affronter nos propes peurs ou problemes(c'est ce qui m'est arrivé...)
si on décide d'aidé les autres, faut pas le faire seul, faut mieux en parler au moin avec une personne (de confiance) pour nous donner des conseils et evité qu'on s'éffrondre


c'est le but qu'on avait donné à ce forum avec darkcrystal, aider les autre pour nous aider nous-meme et aussi avoir de l'aide par d'autre personne

c'est important de pouvoir aider les autres, mais si on peut pas déjà s'aider soi même on risque pas de pouvoir faire grand chose....

je pense que si on arrive à aider les autres c'est parce que déjà on a réussi à résoudre certains de nos problèmes et qu'à partir de ces expériences on peut donner un avis qui peut aider une personne dans le pétrin...

Après je pense qu'on a autant besoin d'aider que d'être aidé^^ mais que la vie n'est pas faite que de ça


(je sais pas si ce que je met ça a un gros rapport XD j'suis un peu ramollie)

Nagashi a bien dit ce que je pensais :

On a autant besoin d'aider que d'etre aidé!

Sinon snipersnake c'est "darkcrIstal" et non pas un "y" merci

Je suis française et meme si la france est un pays pourri je n'ai pas tendance a parler franglais!

Bref Aider les autres oui a condition qu'on puisse se faire aider aussi sinon on s'effondre FORCEMENT!

Le sujet de ce topic m'a rappelé un texte de Montaigne (Humaniste du 16ème siècle) sur lequel un commentaire a été fait....

Ce n'est pas exactement la même chose dont il s'agit mais je pense qu'on peut adapter ce qu'on y trouve

(le texte est retranscrit tel quel ^^° désolé si ce n'est pas très compréhensible mais la langue du 16ème était comme ça apparement)

"Et quand personne ne me lira, ay-je perdu mon temps, de m'estre entretenu tant d'heures oisives, à pensements si utiles et aggreables ? Moulant sur moy cette figure, il m'a fallu si souvent me testonner et composer, pour m'extraire, que le patron s'en est fermy, et aucunement formé soy-mesme. Me peignant pour autruy, je me suis peint en moy, de couleurs plus nettes, que n'estoyent les miennes premieres. Je n'ay pas plus faict mon livre, que mon livre m'a faict. Livre consubstantiel à son autheur : D'une occupation propre : Membre de ma vie : Non d'une occupation et fin, tierce et estrangere, comme tous autres livres.

Ay-je perdu mon temps, de m'estre rendu compte de moy, si continuellement ; si curieusement ? Car ceux qui se repassent par fantasie seulement, et par langue, quelque heure, ne s'examinent pas si primement, ny ne se penetrent, comme celuy, qui en fait son estude, son ouvrage, et son mestier : qui s'engage à un registre de durée, de toute sa foy, de toute sa force.

Les plus delicieux plaisirs, si se digerent ils au dedans : fuyent à laisser trace de soy : et fuyent la veuë, non seulement du peuple, mais d'un autre.

Combien de fois m'a cette besongne diverty de cogitations ennuieuses ? (et doivent estre comptées pour ennuyeuses toutes les frivoles) Nature nous a estrenez d'une large faculté à nous entretenir à part : et nous y appelle souvent, pour nous apprendre, que nous nous devons en partie à la societé, mais en la meilleure partie, à nous. Aux fins de renger ma fantasie, à resver mesme, par quelque ordre et project, et la garder de se perdre et extravaguer au vent, il n'est que de donner corps, et mettre en registre, tant de menues pensées, qui se presentent à elle. J'escoutte à mes resveries, par ce que j'ay à les enroller. Quantes-fois, estant marry de quelque action, que la civilité et la raison me prohiboient de reprendre à descouvert, m'en suis-je icy desgorgé, non sans dessein de publique instruction !"

Montaigne, Les Essais, Livre II, chap. 18

La partie du commentaire

Montaigne cherche à montrer que bien que parlant de lui, son projet est, à la base, d’écrire pour les autres (« pour autrui »L.5), à des fins pédagogiques (« non sans dessein de publique instruction » L.27-28). Il montre que si l’on ne réfléchit pas sur soi, si l’on ne se recherche pas, on ne peut pas en faire profiter autrui, et donc s’intégrer totalement dans la société (« Nature nous a étrennés d’une large faculté à nous entretenir à part, et nous y appelle souvent pour nous apprendre que nous nous devons en partie à la société, mais en la meilleure partie à nous. » L.18 à 21). Cette « recherche » de soi entraîne ensuite, d’après Montaigne, un renforcement intérieur (« il m’a fallu si souvent dresser et composer […] que le patron s’en est fermi et aucunement formé soi-même » L.3 à 5) et une sorte d’«échange» entre le livre et l’auteur : l’auteur construit le livre, et ce dernier aide l’auteur à se construire (« je n’ai pas plus fait mon livre que mon livre m’a fait » L.7), marquant ainsi l’importance de l’écrit pour la réflexion sur soi. Un dicton célèbre dit : « Les paroles s’envolent et les écrits restent », Montaigne, toujours fidèle à sa démarche, obéi a ce dicton, valorisant l’écrit par rapport à l’oral («Car ceux qui se repassent […] par langue […] ne s’examinent pas si primement […] que celui qui en fait son étude, son ouvrage » L.11-12-13)